Climat
Plus de 600 petits arbres seront testés à Val de Bagnes (VS)
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Comment la forêt peut-elle s'adapter au changement climatique et quelles essences faut-il favoriser: cette question est au coeur d'une recherche menée en Suisse. En Valais, une parcelle expérimentale qui accueillera plus de 600 jeunes arbres a été présentée jeudi.
Les températures en hausse et les sécheresses à répétition affectent la forêt suisse et menacent notamment sa fonction de protection. Certaines essences, comme le pin ou l'épicéa, sont particulièrement exposées et le phénomène devrait s'accentuer.
Conscients de la situation, l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) ont lancé le projet au long cours baptisé "Plantations expérimentales d'essences d'avenir". Vingt services cantonaux des forêts s'y sont associés, dont celui du Valais.
Il faut dire que le canton alpin est particulièrement soumis aux dangers naturels pouvant découler du changement climatique et compte nombre de forêts indispensables à la protection des personnes et des biens. Après Riddes et Riederalp, c'était au tour de la commune de Val de Bagnes jeudi d'effectuer des plantations de jeunes arbres. Au total, 648 plants prendront racine sur une parcelle située à 1800 mètres d'altitude.
Mise sous cloche
La parcelle, déboisée pour les besoins du projet, était composée à 95% d'épicéas et de quelques mélèzes, a indiqué à Keystone-ATS Jean-Marie Putallaz, ingénieur forestier au service valaisan des forêts, des cours d'eau et du paysage. Elle a été choisie notamment pour sa situation, son volume d'arbres sur pied à abattre moins important et parce qu'elle n'a pas de fonction protectrice.
La parcelle mesurant 5000 mètres carrés, soit un demi-hectare, est en quelque sorte mise sous cloche. Elle a été clôturée pour éviter tout dégât causé par la faune. Si on y ajoute la zone tampon dépourvue d'arbres créée hors de la clôture afin d'éviter toute influence extérieure, comme l'ombre de la forêt, la surface totale se monte à 8900 mètres carrés.
648 jeunes arbres
La nouvelle plantation se composera de sapins blancs, de hêtres, de mélèzes, d'épicéas, d'érables de montagne et de tilleuls à petites feuilles. "Le hêtre est une essence présente en aval dans la région jusque vers 1200 mètres d'altitude, mais pas du tout sous le climat très continental des vallées latérales comme Bagnes", précise Jean-Marie Putallaz. Même chose pour le tilleul à petites feuilles, adapté à des altitudes plus basses.
Les 648 jeunes arbres seront plantés en 18 groupes de plantations de 36 plants par groupe. "Les provenances génétiques varient entre les différents plants d'une même essence et au sein d'un même groupe", complète l'ingénieur forestier.
L'objectif est d'étudier la manière dont les arbres se développent et à quel type de dommages ils sont soumis. Mais aussi de découvrir quelles essences conviendront le mieux aux changements climatiques et où celles-ci atteignent leurs limites.
Pour 30 à 50 ans
Le Valais participe au projet via cinq communes: Riddes en 2020, Riederalp et Val de Bagnes en 2021 et bientôt Bratsch et Champéry.
L'investissement pour la mise en place des parcelles et de leur entretien s'élève à 500'000 francs environ. Le montant est financé à hauteur de 40% par la Confédération et 60% par le canton du Valais, précise Jean-Marie Putallaz.
En Suisse, au total 59 sites-tests participent au projet "Plantations expérimentales d'essences d'avenir". A terme, plus de 50'000 petits arbres de 18 variétés différentes y seront plantés.
On y trouvera des essences autochtones comme le sapin, le mélèze, le chêne et le tilleul à petites feuilles, mais aussi des espèces étrangères originaires de régions plus chaudes et sèches comme le noisetier de Byzance, le cèdre de l'Atlas ou le douglas. L'état des plantations sera régulièrement examiné au cours des 30 à 50 prochaines années. Les premiers résultats sont attendus dans cinq ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Les Philippines évaluent les dégâts après le super-typhon Fung-wong
Les Philippines évaluent les dégâts lundi après le passage dans la nuit du super-typhon Fung-wong. Ce dernier a fait au moins deux morts et contraint plus d'un million de personnes à évacuer.
"De nombreuses maisons ont été endommagées et certaines de nos routes principales sont impraticables en raison des glissements de terrain", a décrit à l'AFP Geofry Parrocha, secouriste, depuis la ville de Dipaculao (nord-est) où l'électricité n'est toujours pas rétablie.
Selon lui, les autorités n'ont pu arriver sur les lieux que le lundi matin. "Nous n'avons pas pu nous mobiliser hier soir car les pluies étaient fortes et le niveau de l'eau était haut", explique-t-il.
Fung-wong s'est abattu dimanche soir sur la côte est du pays sous la forme d'un "super-typhon" couvrant presque l'ensemble du territoire, quelques jours seulement après que le typhon Kalmaegi a balayé les îles du centre des Philippines, faisant au moins 224 morts.
La majorité des écoles et des administrations publiques sont restées fermées lundi sur l'île principale de Luçon, y compris dans la capitale Manille, anticipant l'arrivée de fortes pluies.
Vers Taïwan
Le typhon doit maintenant se diriger vers Taïwan tout en s'affaiblissant, a indiqué lundi le service météorologique national.
Sur son passage, deux décès ont été enregistrés aux Philippines à ce stade.
Le corps d'une femme de 64 ans qui tentait d'évacuer a été retrouvé dans la province de Samar (est), sous des décombres et des arbres, a déclaré à l'AFP Juniel Tagarino, secouriste à Catbalogan City.
Le bureau de la protection civile a ensuite confirmé la noyade d'une autre personne dans une crue soudaine sur l'île de Catanduanes (nord-est).
Le typhon a également entraîné l'évacuation d'1,4 million de personnes dans le pays.
"Nous sommes souvent victimes d'inondations chez nous, alors quand on nous a dit d'évacuer, nous avons évacué, car nous aurions été piégés", a raconté à l'AFP Loretta Salquina, réfugiée dans un centre d'évacuation de la province de Cagayan (nord).
Selon les scientifiques, le dérèglement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.
"Le sol tremblait"
Catanduanes a été frappée dimanche matin par des vents violents et des pluies torrentielles, inondant rues et maisons.
"Les vagues ont commencé à rugir vers 07h00 du matin. Quand elles ont frappé la digue, c'était comme si le sol tremblait", a décrit à l'AFP Edson Casarino, 33 ans, habitant de la ville de Virac, à Catanduanes.
L'église de la ville a été encerclée par les eaux, montant jusqu'à la mi-hauteur de son entrée, montre une vidéo authentifiée par l'AFP.
Des inondations importantes ont également été constatées dans la région de Bicol, plus au sud.
Quelques jours plus tôt, le typhon Kalmaegi avait déjà provoqué des inondations dans plusieurs villes des îles de Cebu et Negros, emportant des voitures, des bidonvilles situés près des rivières et d'énormes conteneurs maritimes.
Les opérations de recherche et de sauvetage à Cebu ont été suspendues samedi en raison des risques liés à l'approche du super-typhon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Fung-wong: plus d'un million d'évacués aux Philippines
Le "super-typhon" Fung-wong a fait un premier mort dimanche aux Philippines, où près de 1,2 million de personnes ont été évacuées. Ces conditions météo exceptionnelles surviennent moins d'une semaine après le passage dévastateur du typhon Kalmaegi.
Fung-wong, dont la taille couvre virtuellement l'intégralité du pays, s'approche de l'est de l'archipel avec des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Le "super-typhon" doit toucher terre entre 20h00 et 23h00 locales, a indiqué le service météorologique national.
Au total, près de 1,2 million de personnes ont été évacuées, a annoncé la Défense civile, dans un pays toujours sonné par le passage de Kalmaegi qui a fait au moins 224 morts, d'après un dernier bilan du gouvernement. C'est le typhon le plus meurtrier de l'année.
Un secouriste dans la ville de Catbalogan, capitale de la province de Samar (ouest), a annoncé que le corps d'une première victime avait été retrouvé sous des débris et des arbres déracinés. Il s'agit d'une femme de 64 ans qui fuyait avec des membres de sa famille samedi soir.
Administrations et écoles fermées
Les écoles et bâtiments publics resteront fermés lundi dans une large partie du pays, notamment dans la capitale Manille, et près de 300 vols ont déjà été annulés, selon les autorités.
"Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble", a témoigné Edson Casarino, un habitant de l'île de Catanduanes (nord-est). "De fortes pluies sont en train de s'abattre, et le vent souffle", a dit cet homme joint au téléphone par l'AFP.
La petite île risque d'être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique. Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l'espoir qu'elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.
Fung-wong devrait déverser "des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues. Les opérations de secours du typhon de Kalmaegi ont été suspendues samedi en raison de l'arrivée de Fung-wong dans la province de Cebu (centre), la plus sinistrée.
"Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu'ils soient les prochaines victimes", a déclaré une responsable des secours de la région.
Une vingtaine de tempêtes par an
Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s'en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Blatten (VS): 70% du village passe en zone inconstructible
Cinq mois et demi après la catastrophe de Blatten, la commune haut-valaisanne bénéficie de nouvelles cartes des dangers naturels. Il ne sera désormais plus possible de reconstruire le hameau de Ried. Quant à Blatten, 70% du village se retrouve en zone rouge.
Les cartes des dangers révisées intègrent l’ensemble des dangers naturels gravitaires : inondations, érosions de berges, laves torrentielles, glissements de terrain, chutes de pierres et blocs, éboulements et avalanches et d’autres dangers tels que des ruptures glaciaires.
Les interactions entre ces processus naturels ont également été analysées. Un nouvel éboulement du Petit Nesthorn ou une lave torrentielle provoquerait un embâcle sur la rivière Lonza.
L'effondrement du glacier du Birch a réduit de 15,7 hectares la surface disponible pour la reconstruction. Il reste encore 14,2 hectares utilisables dont 6,8 situés à Blatten même. La surface constructible au coeur du village s'est réduite de 70%. Le hameau de Ried ne pourra pas être reconstruit, puisque désormais à 100% en zone rouge.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Climat: 2025 en passe d'être la 2e ou la 3e plus chaude
L'année 2025 est en passe de devenir la 2e ou la 3e année la plus chaude jamais enregistrée, alors que des concentrations records de CO2 dans l'atmosphère alimentent le réchauffement climatique. Le rapport publié jeudi en prélude à la COP30 à Bélem donne le ton.
Les 11 dernières années (2015-2025) figurent d'ores et déjà chacune parmi les 11 années les plus chaudes sur les 176 années d'observation, avec les trois dernières années (2025, 2024 et 2023) qui ressortent comme les trois années les plus chaudes depuis les débuts des relevés, selon le rapport de l'OMM qui fait partie d'une série d'états des lieux du climat dressés par des agences onusiennes en perspective de la COP30.
"Cette période sans précédent de températures élevées, conjuguée à l'augmentation record des émissions de gaz à effet de serre l'an dernier, montre clairement qu'il sera pratiquement impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C dans les prochaines années sans dépasser temporairement cet objectif.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg
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