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Suisse Romande

Projet d'une nouvelle arène pour les lutteuses valaisannes

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La Fédération suisse d'élevage de la race d'Hérens ne rêve pas seulement d'une nouvelle arène, elle ambitionne une maison des races autochtones sur le modèle du Barryland de Martigny (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vaches croiseront les cornes à Aproz (VS) les 7 et 8 mai à l'occasion de la finale de la race d'Hérens. L'événement mobilise des centaines de bénévoles. Les organisateurs rêvent d'une arène en dur. Un projet est sur la table de l'Office fédéral de l'agriculture.

La finale nationale de la race d'Hérens est aujourd'hui un événement d'une telle ampleur que certains syndicats d'éleveurs ne peuvent plus en assurer l'organisation. D'autres sont épaulés, à l'image du syndicat de Lens/Icogne aux commandes de cette édition 2022 en collaboration avec la région de Crans-Montana (VS).

"En tout, nous avons mobilisé quelque 600 bénévoles", indique à Keystone-ATS Mélanie Montani-Rey, co-présidente du comité d'organisation. Certains volontaires n'ont pas hésité à entamer leurs vacances pour assurer le montage des infrastructures durant deux bonnes semaines.

Il faut dire que le labeur ne manque pas: Propriété de l'armée, le site de Pra Bardy loué pour l'occasion est vierge de tout équipement et il s'agit de le doter notamment d'une arène, de gradins, d'un système d'attaches pour les bêtes, d'une installation électrique ou encore de toilettes.

Des frais qui s'élèvent à quelque 250'000 francs - sur un budget total d'environ 1,5 million - qui pourraient être économisés sur un site déjà équipé, note Blaise Maître, responsable du secteur production animale au service valaisan de l'agriculture et gérant de la Fédération suisse d'élevage de la race d'Hérens (FSEH).

Devant ce constat et la réticence des syndicats à se lancer dans l'organisation de cette imposante manifestation, la FSEH a concocté un projet de nouvelle arène. Celui-ci s'est greffé sur le projet de développement régional (PDR) de Sion porté par l'Association des encaveurs de Sion. L'étude préliminaire du PDR, constitué d'une vingtaine de projets, a été déposée auprès de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) fin décembre 2021.

Maison des races autochtones

Le projet de la FSEH prévoit notamment une arène circulaire en dur et quelque 6000 places assises sur les gradins, comme c'est déjà le cas actuellement à Pra Bardy. L'ensemble du site pourra accueillir au total quelque 25'000 personnes contre 15'000 environ aujourd'hui, détaille Blaise Maître.

Mais la FSEH voit plus grand encore: elle n'ambitionne pas qu'une nouvelle arène mais "une maison des races autochtones" regroupant les vaches de la race d'Hérens, les moutons nez noir et les chèvres à col noir. "Un lieu ouvert toute l'année, avec des animaux, des expositions un restaurant, un peu sur le modèle du Barryland de Martigny", décrit Blaise Maître.

"La décision de l'OFAG sur chacun des projets PDR devrait tomber sous peu", poursuit-il. Ensuite, le chemin sera encore long avant une éventuelle réalisation espérée à l'horizon 2028. La FSEH attend aussi la position de l'armée, propriétaire du nouveau terrain convoité à Chandoline, à l'ouest de la ville Sion.

Si l'étude préliminaire est validée par l'OFAG, l'une des prochaines étapes sera de trouver le financement complémentaire par une recherche de fonds auprès de tiers, complète Blaise Maître: Le budget total du projet est pour l'heure estimé à 10 millions de francs environ et devrait bénéficier d'un soutien commune-canton-Confédération à hauteur de 50% environ.

Clairon ne sonnera plus

En attendant, plusieurs centaines de vaches lutteront les 7 et 8 mai, dont 160 environ le dimanche. Comme d'habitude, la finale des finales sacrera la reine des reines.

Lors de la dernière édition avant-Covid, en 2019, Clairon s'était imposée. Qualifiée d'office, elle ne luttera pas dimanche, car elle a été abattue. "Elle souffrait d'un cancer de la tétine qui s'est aggravé. Elle ne pouvait plus vêler ce qui rendait sa participation aux combats impossible", précise son propriétaire Jean-Marie Fournier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires

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La Ville de Lausanne va ouvrir samedi 50 lits supplémentaires d'hébergement d'urgence en raison du froid et de la bise (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Compte tenu des températures annoncées et de la bise, Lausanne va augmenter temporairement sa capacité d’accueil d’urgence. Dès samedi soir, l’abri PC de la Rouvraie ouvrira, offrant 50 lits supplémentaires au dispositif existant.

Le lieu sera ouvert, comme les autres hébergements, de 21h00 à 8h00. Il permettra à chaque personne accueillie d’avoir une collation, de prendre une douche et de dormir dans un lit, a communiqué la Ville vendredi.

Cette mesure est temporaire; elle est mise en place pour une durée d’une semaine et sera réévaluée en fonction de la météo.

La priorité de la Ville est de réduire les risques liés à la grande précarité au moment où des températures négatives nocturnes s’abattent sur notre pays. Pour rappel, l’Equipe mobile d’urgences sociales d'Unisanté (EMUS) peut être appelée au numéro 0848 133 133 (centrale des médecins de garde) pour signaler toute personne sans-abri et dormant dehors.

L'abri de la Rouvraie sera exploité par la protection civile de la région lausannoise, en collaboration avec le service de l’inclusion et des actions sociales de proximité (SISP).

Plusieurs dispositifs d'aide

Le plan Grand froid est financé par le canton et les communes via la participation à la cohésion sociale. Pour rappel, le dispositif d’hébergements d’urgence et d’hébergements d’urgence de transition compte 239 places ouvertes toute l’année. Il s’inscrit dans un dispositif plus large d’aide au logement.

Lausanne gère en outre un dispositif communal d’aide sociale au logement. Ce dernier offre plus de 580 logements avec un accompagnement social aux personnes résidant à Lausanne en situation de précarité, qui ont perdu leur logement ou qui sont sur le point de le perdre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Jamiro Reber signe pour deux ans à Fribourg

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L'international M20 Jamiro Reber (6) rejoindra Fribourg l'été prochain (© KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY/ADAM IHSE)

Fribourg-Gottéron s'est attaché les services d'un autre espoir helvétique. Les Dragons ont annoncé vendredi l'arrivée de Jamiro Reber (19 ans), qui débarquera durant l'été 2026.

L'attaquant bernois de 19 ans, qui représente la Suisse lors du Mondial M20, a signé un contrat de deux ans avec Fribourg. Il évolue actuellement au HV71, club de 1re division suédoise pour lequel il a inscrit 3 buts depuis le début de la saison.

L'arrivée de Jamiro Reber confirme le rajeunissement d'une équipe qui perdra au terme de la saison son emblématique capitaine Julien Sprunger. Il retrouvera d'autres grands espoirs du hockey suisse comme Ludvig Johnson, qui joue déjà à Gottéron, ou Jonas Taibel qui rejoindra aussi les bords de la Sarine l'été prochain.

Le défenseur Simon Seiler (29 ans) restera quant à lui fidèle au club de St-Léonard, a également annoncé Gottéron vendredi. Il a prolongé son bail d'une année soit jusqu'en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mouna Skaria, la dermatologue qui soigne le basket lausannois

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La dermato-chirurgienne Mouna Skaria est depuis quatre mois présidente des Pully Lausanne Foxes. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dermatologue à Vevey (VD), mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes. A leur tête depuis quatre mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois.

Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes. Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier.

Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.

Des buvettes à la présidence

Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.

En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle.

La quinquagénaire - elle est aujourd'hui âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. Sa détermination et son engagement portent leurs fruits. Le club se stabilise.

En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.

Liste d'attente

Aujourd’hui, le club compte 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton. Il est aussi le seul labellisé "formateur".

Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. La demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Pourtant, à Lausanne, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates", explique la présidente.

Malgré le développement important du club, "les installations ne suivent pas. Sollicitée pour une infrastructure adaptée, la ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.

Obsolète et non adaptée

L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée: gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.

Le budget des Foxes, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois. La situation actuelle "insatisfaisante" ne lui permet pas d’augmenter ses moyens, en matière de sponsoring notamment.

Une pionnière

Outre son métier, Mouna Skaria, sportive dans l'âme mais pas basketteuse, consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club, entièrement bénévolement. L’entraîneur des Foxes, Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité d'une présidente, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue".

"Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.

Pour lui également, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.

A bout de bras

L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato, qui suit le club depuis longtemps, partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses... Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.

Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras et multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée

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L'accident s'est produit mardi à Orbe (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La jeune piétonne ukrainienne qui avait été victime d'un accident mardi à Orbe (VD) est décédée des suites de ses blessures au CHUV, à Lausanne, indique jeudi la police cantonale vaudoise. Elle avait 13 ans.

Après être descendue d'un bus à l'arrêt le Devin sur la route d'Arnex, elle l'avait contourné par l'arrière afin de traverser la route. Pour une raison que l’enquête devra déterminer, elle avait alors été heurtée par un automobiliste circulant en sens inverse. Grièvement blessée, elle avait été héliportée à l'hôpital.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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