Suisse Romande
Pyramides d'Euseigne (VS): le début des travaux agendé au 12 avril
La revalorisation des pyramides d'Euseigne dans le Val d'Hérens avance. Les travaux de percement du tunnel de contournement pourront commencer en avril. La commune d'Hérémence salue cette étape qui relance son projet touristique qui en dépend.
Classées d'importance nationale en 1983, les pyramides d'Euseigne sont des formations géologiques naturelles, également appelées "cheminées de fées" ou "demoiselles coiffées". L'érosion les fera inévitablement disparaître avec le temps. Mais le trafic qui les traverse de part en part contribue aussi à leur affaiblissement, ce qui a notamment poussé le Grand Conseil valaisan a accepté, en 2016, le principe d'un crédit pour réaliser une route de contournement.
Les travaux auraient dû débuter à l’automne 2021, mais un recours contre l’adjudication de travaux, qui a depuis été écarté par le Tribunal cantonal, avait été déposé. Les recourants avaient jusqu'au 26 février pour faire appel.
"Ils ne l'ont heureusement pas fait et le premier coup de pioche a pu être agendé au 12 avril. Il faudra compter huit à dix mois pour percer les 120 mètres de ce nouveau tunnel pour sécuriser le trafic à proximité des pyramides", indique lundi à Keystone-ATS Vincent Pellissier, chef du Service de la mobilité. Sa mise en service est prévue pour 2023.
Les travaux de forage seront délicats à mener, concède Vincent Pellissier, mais "nous allons tout faire pour déstabiliser le moins possible ces demoiselles afin d'éviter qu'elles ne perdent leurs coiffes". Car ces chapeaux ont permis aux pyramides en roche morainique, témoins de l'époque glaciaire, de résister plus longtemps à l’érosion.
Trafics routier et piétonnier plus sûrs
En 1947, les pyramides ont été percées d'un étroit tunnel pour y faire passer la route qui suivait le tracé d'un chemin muletier du XIXe siècle. Aujourd'hui, l'axe voit défiler des milliers de véhicules quotidiennement.
"Le nouveau couloir, plus au sud, doit permettre de libérer de l'espace autour des formations géologiques afin de mettre en valeur ces pyramides et rendre le trafic plus sûr", ajoute Vincent Pellissier. Il permettra notamment le croisement de poids lourds et de cars postaux actuellement impossible sous les pyramides.
La commune d'Hérémence se réjouit de voir que cette planification "qui devient plus que prioritaire d'un point de vue sécuritaire" avance enfin. "Aujourd'hui, les piétons évoluent en bord de route pour observer les pyramides. C'est trop dangereux", explique Grégory Logean, président de l'exécutif. Avec le nouveau projet, la route actuelle sera transformée en un axe piéton pour visiter la formation géologique en toute sécurité.
Pavillon touristique
Cette première étape, devisée à quelque 10 millions de francs, est en plus liée à un projet porté par la commune: la construction à l'entrée du village d'Euseigne d'un pavillon touristique mettant en valeur le site des pyramides. Un projet qui a été retardé, le temps que les travaux commencent.
"Nous allons maintenant reprendre le dossier en main, afin de pouvoir présenter une version consolidée de notre vision détaillant ses dimensions et son contenu à notre assemblée primaire pour validation", explique Grégory Logean. La mise à l'enquête suivra. La réalisation de cette structure d'accueil qui devrait notamment comprendre une boutique, un espace d'exposition ainsi que de projection est prévue entre 2023 et 2024.
Son coût n'est pas encore défini, relève encore le président de la commune. "On avancera des chiffres lorsqu'on aura décidé de ce qu'on fait exactement", conclut-il.
Entre 10 et 15 mètres de haut
Ces pyramides, qui sont "dans un état de conservation rare", atteignent 10 à 15 mètres de haut, selon les données de l'Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d'importance nationale. Au cours du XIXe siècle, quelques blocs sont tombés lors d’un tremblement de terre, d'autres ont été utilisés comme cibles dans le cadre d’activités militaires.
Depuis la fin du XIXe siècle, les pyramides sont devenues l’une des principales attractions touristiques de la vallée. À Euseigne, quelques pyramides pointues sont déjà nu-tête.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Salle de réalité virtuelle pour enseigner la chimie à Fribourg
Le département de chimie de l'Université de Fribourg a inauguré officiellement vendredi la première salle de réalité virtuelle dédiée à l’enseignement de la branche en Suisse. Le lieu permettra aux étudiants d’interagir avec des molécules en trois dimensions.
"Grâce aux nouvelles technologies, l’enseignement peut véritablement devenir interactif", a indiqué Esra Coskun, président du département de chimie, cité dans un communiqué, à l'occasion d'un événement tenu en présence de Katharina Fromm, la nouvelle rectrice de l'Universtié de Fribourg. La salle est équipée de 20 casques de réalité virtuelle.
Les étudiants pourront y manipuler directement des molécules en trois dimensions, ont précisé les organisateurs de la manifestation. "Ce qui leur permettra de se rendre compte en détail de leur structure chimique, opération qui n’est tout simplement pas possible avec des supports traditionnels en deux dimensions."
La technologie garantira par ailleurs aux étudiants d’acquérir les concepts fondamentaux de la chimie de manière attractive et interactive.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Politiques culturelles: les cantons latins unissent leurs forces
Les cantons latins veulent unir leurs forces en matière de politique culturelle. Intitulée "Vers un espace culturel romand", leur stratégie commune a été présentée vendredi à Lausanne en présence de huit ministres. Objectif: améliorer les conditions-cadres du secteur.
"La crise du Covid 19 a mis en lumière le caractère essentiel de la culture pour la population, tout en révélant la précarité économique des actrices et acteurs culturels", affirment les sept conseillers et conseillères d'Etat en charge de la culture de leur canton (Vaud, Genève, Valais, Fribourg, Neuchâtel, Jura et Tessin) lors d'une conférence de presse conjointe.
La stratégie pour renforcer le secteur culturel romand s'articule en cinq axes principaux. Il s'agit de clarifier le statut juridique et économique des acteurs culturels, d'améliorer leur rémunération ainsi que leur prévoyance professionnelle, améliorer l'information et la formation, harmoniser les dispositifs de soutiens cantonaux et, enfin, mieux prendre en compte les publics dans les politiques de soutien à la culture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le freemium, un modèle de jeux vidéo préoccupant ?
En 2024, de plus en plus de monde consomme des jeux vidéo. La branche évolue aussi avec l'arrivée de nouvelles plateformes, comme les smartphones, et tente de nouveaux modèles économiques. C'est le cas des jeux gratuits, mais remplis d'achats intégrés. Une situation préoccupante, notamment pour les mineurs ou personnes à risques.
Avec l’essor des smartphones et l’augmentation de la part de la population s’adonnant à des loisirs vidéoludiques, les modèles économiques de cette branche évoluent. Depuis quelques années, c’est le freemium qui se démocratise.
A comprendre que l’obtention du jeu est gratuite, mais des achats sont malgré tout possibles. Offres limitées, micro transactions ou coffres à butin, un modèle qui peut rapporter gros.
Un des exemples les plus parlants aujourd’hui : Fortnite, qui réunit des milliers de joueurs de tous les âges.
Des mécanismes qui se rapprochent donc de certains jeux d’argent, ou de hasard. Mais avec son volet numérique, il est encore plus difficile de contrôler les règles qui régissent les gains.
Et pour pousser à la consommation, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des dark patern. L’utilisation de biais cognitifs qui pousse à consommer. Des méthodes utilisées largement sur internet :
Des méthodes qui peuvent avoir des conséquences sur les mineurs, mais également sur une frange de la population plus à risque, par exemple de développer une addiction.
Pour Addiction Suisse, on craint que l’utilisation de plus en plus courante des lootboxes ne conduise à une banalisation de ces pratiques :
La politique prend son temps
Sophie Michaud Gigon est la secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs, la FRC, et conseillère nationale. Elle s’est déjà engagée sous la coupole pour une réglementation de ces boîtes à butin. Ces dernières ne sont pas inclues dans la loi sur les jeux d’argent, car même si le hasard est bien présent, il ne s’agit pas d’une récompense pécuniaire.
La FRC souhaite pouvoir placer des gardes-fou pour ces modèles économiques.
Du côté de la prévention, Addiction Suisse reconnaît qu'il reste du travail. Pas forcément évident quand tout le monde peut être concerné, via son ordinateur, son smartphone, sa console.
Parmi certains conseils, si on est parent, prendre le temps de parler avec son ou ses enfant(s) de jeux vidéo, du comportement à adopter face à ce type d'économie. Il peut être aussi possible d'utiliser des cartes prépayées par exemple.
Suisse Romande
La récolte de livres "Partager Lire" s'achève ce samedi
Dernier moment pour participer à la 16ème édition de la récolte solidaire de livres de Payot. Elle s’achèvera ce samedi. Tous les ouvrages sont ensuite donnés à des personnes qui ont moins facilement accès à la lecture. Parmi les bénéficiaires: l'école du seul chocolatier du Burkina Faso.
Il est temps de faire du tri dans votre bibliothèque. C’est même le dernier moment puisque l’action “Partager Lire” de Payot se termine demain. L’idée est tout simplement de faire don des ouvrages qui prennent la poussière chez nous pour qu’ils atterrissent entre les mains de personnes qui n’ont pas facilement accès à la lecture. Cette année, Payot fera notamment don de la récolte à l’Association Hallo Kongo et à la Swiss UMEF University of Niger. Mais une partie des livres de cuisine voyagera aussi jusqu’au Burkina Faso. Ils garniront la bibliothèque d’un centre de formation des métiers de bouche, celle du chef André Bayala. Cela fait maintenant deux ans que son école bénéficie de la récolte solidaire. La bibliothèque de l’établissement est maintenant riche de 3'000 ouvrages. On écoute le Chef André Bayala.
André Bayala, qui a été formé en Suisse, était de passage pour aider au tri des livres de l’action. Il est aujourd’hui le seul chocolatier de son pays et dirige donc son centre de formation. Pour entrer dans cette école burkinabée, une seule condition : savoir lire et écrire. L’occasion de donner sa chance à tous, dans un pays où de nombreux jeunes sont encouragés à décrocher le bac sans certitude de trouver un emploi à la fin de leurs études. On écoute André Bayala, directeur de l’école et unique chocolatier du Burkina Faso.
Les dons peuvent être déposés dans les librairies Payot, les magasins Coop ou chez Nature & Découvertes.
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