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Suisse Romande

Rentrée scolaire aussi normale que possible à Fribourg

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La présentation de la rentrée scolaire 2021 s'est tenue à l'école de la Vignettaz à Fribourg, où deux classes enfantines bilingues (1H/2H) seront ouvertes jeudi, dans le cadre d'un projet-pilote sur trois ans impliquant 36 élèves. (© Philippe Lebet - Keystone-ATS)

Plus de 47'000 élèves fribourgeois reprendront le chemin de l'école jeudi, sans masque. Des tests salivaires répétitifs sont prévus dans les 23 établissements du cycle d'orientation (CO), afin de respecter les grilles horaires et de limiter la propagation du Covid-19.

"Grâce à la vaccination, la rentrée scolaire peut s'envisager relativement sereinement", a indiqué vendredi à Fribourg le conseiller d'Etat Jean-Pierre Siggen. "Nous avons élaboré une boîte à outils romande servant de base", a précisé le directeur de l'instruction publique, qui s'exprimait à l'école de la Vignettaz.

L'effectif de 47'156 élèves (+178 par rapport à août 2020) de retour sur les bancs se répartit entre l'école obligatoire et le secondaire 2. Trente classes ont été ouvertes pour répondre aux besoins de la première (à 2528 unités), alors que 1,5 classe a été fermée dans le secondaire 2 (collèges, écoles de commerce et de culture générale).

Au niveau opérationnel, le plan d’études romand a été révisé pour intégrer les nouveaux apprentissages touchant à l’éducation numérique, a relevé Hugo Stern, chef du service de l'enseignement obligatoire francophone. En ce qui concerne la minorité germanophone, le Lehrplan 21 poursuit sa mise en oeuvre.

Prudence de mise

"L’abandon du port du masque dans les écoles ne doit pas être interprété comme un retour à la normale", a poursuivi Jean-Pierre Siggen. "Des efforts seront encore nécessaires pour éviter les flambées dans les classes et les périodes d’enseignement à distance". C'est pourquoi des mesures sont prévues selon les cycles.

A l’école enfantine et à l’école primaire, la rentrée s’effectue avec les mêmes mesures que l’an passé, soit la désinfection des mains et l’aération régulière des locaux. Les enseignants peuvent désormais renoncer au port du masque, port qui pourra être imposé dans les bus scolaires par les communes en cas de flambées.

Dans les CO, la rentrée intervient aussi avec des mesures d'hygiène identiques aux cycles 1 et 2. L’obligation du port du masque est abandonnée tant pour les élèves que pour le corps enseignant. Les tests répétitifs (PCR salivaires) à large échelle resteront en vigueur jusqu’aux vacances d’automne, soit du 30 août au 15 octobre.

Dans le détail, ces derniers concerneront élèves, enseignants et personnel administratif de l’école qui ne sont ni vaccinés, ni immunisés et qui ne présentent pas de symptômes. Le dispositif sera évalué dès la quatrième semaine de tests, tests pour lesquels la participation n'est pas obligatoire "mais vivement recommandée".

Eviter les quarantaines

Le ciblage des CO vise à éviter les quarantaines à répétition, sachant que le risque d’infection et de transmission du virus s'accroît avec l’âge. De plus, les élèves du CO ont dû porter le masque durant les cours dès novembre et le fonctionnement induit beaucoup plus de mélanges de classes que dans les cycles 1 à 2.

Les élèves du CO utilisent par ailleurs majoritairement les transports publics. Et si les élèves de 12 à 15 ans ont accès à la vaccination depuis juin, leur taux de vaccination est encore peu élevé.

Les élèves du post-obligatoire (secondaire 2) sont invités pour leur part à se faire vacciner. Des plages horaires leur avaient été réservées avant les grandes vacances dans les centres de vaccination de Bulle et de Granges-Paccot. Il n’y a plus pour eux d’obligation du port du masque, ni pour les élèves, ni pour le corps enseignant.

Des tests préventifs sont prévus également lors des camps scolaires et des voyages d’études avec nuitées pour les élèves et le personnel encadrant. En cas de refus, la participation au camp ou au voyage ne sera pas autorisée. "Les élèves concernés profiteront alors d'autres activités", a dit Hugo Stern.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Réunion entre Conseil d'Etat et techniciens en radiologie de l'HFR

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Une nouvelle assemblée générale des techniciens en radiologie médicale se tiendra lundi pour se déterminer sur la décision du Conseil d’Etat concernant le projet d’accord qui lui a été proposé. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Au quatrième jour de leur grève, des techniciens en radiologie médicale (TRM) de l'Hôpital fribourgeois (HFR) ont rencontré jeudi une délégation du Conseil d'Etat. Les échanges ont évoqué plusieurs pistes pour sortir d'un conflit visant à revaloriser les salaires.

Les parties sont entrées en discussion après trois jours de blocage. Les pistes abordées lors de la réunion seront maintenant analysées, a fait savoir le Conseil d'Etat. La délégation comprenait le président de l'exécutif Jean-François Steiert ainsi que ses collègues Philippe Demiere (santé) et Jean-Pierre Siggen (finances).

Les ministres ont rencontré une délégation de quatre grévistes, sur les 80 qui participent au mouvement depuis lundi. Le Conseil d'Etat a qualifié la séance de "constructive". L'occasion d'"exprimer l’importance que le gouvernement accorde au travail des TRM et d’entendre de vive voix leurs revendications", selon le communiqué.

Poursuite de la grève

Formellement, les propositions des TRM vont maintenant être rapportées au Conseil d’Etat dans son ensemble, "lequel se prononcera sur les suites qu’il va donner". A ce stade du processus, l'exécutif cantonal, qui estime la grève illicite, a décidé de ne donner aucune information supplémentaire.

Du côté des TRM, la délégation intégrait encore un représentant du Syndicat des services publics (SSP). Dans un communiqué, celui-ci a indiqué pour sa part que, lors de la rencontre, les grévistes ont rappelé au gouvernement leurs revendications et "la nécessité de revaloriser la classification salariale de la profession de TRM".

Un accord ou rien

Des TRM qui ont répété que le mouvement de grève ne s’arrêterait "que lorsqu’un accord serait signé" avec le Conseil d'Etat. Une proposition d’accord a été soumise à l'exécutif cantonal, comprenant une composante salariale et la correction des critères du système d'évaluation de l'Etat de Fribourg (Evalfri) qui ont été diminués.

Le Conseil d’Etat s’est engagé à donner une réponse aux grévistes d’ici à lundi après-midi, au plus tard. Le mouvement se poursuit donc en attendant. Une assemblée générale des TRM se tiendra lundi en fin d’après-midi, aussi. Elle se déterminera sur la décision du gouvernement concernant le projet d’accord qui lui a été proposé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des projets pour les communes face aux risques climatiques

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Denis Froidevaux est venu présenter jeudi à Orbe les mesures mises en place par le Canton de Vaud pour aider les communes à faire face aux crises (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Canton et communes vaudoises renforcent leur collaboration pour gérer au mieux les crises, climatiques notamment. Après une phase pilote, différentes mesures vont être déployées: cartographie des risques pour les communes, formation des autorités locales ou installation de points de rencontre d'urgence.

Ce jeudi devant la presse à Orbe, l'une des communes ayant participé à la phase pilote, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a souligné la nécessité d'épauler les communes à "faire face" et à "anticiper" des risques "en constante augmentation".

Des communes qui, comme cela s'est avéré durant la pandémie, ne bénéficient pas toujours de l'appui nécessaire. "La crise Covid a montré qu'il y avait des trous dans le dispositif", a relevé Denis Froidevaux, chef du service de la sécurité civile et militaire.

Pour y remédier, il est prévu d'élaborer pour chaque commune un "dossier communal de sauvegarde". Ce document permettra de sensibiliser les autorités locales aux risques encourus par leur commune. Il mentionne aussi quels sont les intervenants à contacter en cas de crise ou quelles sont les infrastructures critiques.

Directeur général de l'environnement, Yvan Rytz a expliqué que les communes seront cartographiées pour leur permettre de voir quelles portions de leur territoire s'exposent à des risques, par exemple de glissements de terrain, d'avalanches ou de crues. Cette analyse a été déjà réalisée pour 23 communes considérées comme prioritaires, les autres suivront d'ici fin 2026.

Yvan RytzDirecteur général de l'environnement à l’Etat de Vaud

Points de rencontre

Le Canton va aussi former les autorités communales. L'idée consiste à leur donner "une boîte à outils" dans laquelle elles pourraient puiser en cas de crise, a indiqué Denis Froidevaux. Ces formations vont se déployer cette année sur l'ensemble du canton.

Autre mesure mise en place, le territoire vaudois comprend désormais 302 points de rencontre d'urgence (PRU), lesquels peuvent être activés à tout moment. Ce système, initié fin 2022 lors de la crise énergétique et qui existe dans d'autres cantons, vise à offrir "un premier refuge" à la population, où elle pourra obtenir des informations et du soutien.

Prévus dans des bâtiments communaux, écoles ou autres salles polyvalentes, ces PRU doivent proposer "une gamme de services" selon la situation, a poursuivi Denis Froidevaux. Parmi ses équipements indispensables, chaque PRU est équipé d'une radio POLYCOM pour joindre les centrales d'urgence en cas de panne du réseau de télécommunications.

Un tout-ménage sera envoyé dans les prochaines semaines à la population vaudoise pour l'informer sur ces PRU.

Alertes par SMS

L'Etat de Vaud mise aussi sur "une stratégie multicanaux" pour alerter la population, le recours aux sirènes n'étant pas suffisant. S'il existe déjà l'application Alertswiss, Denis Froidevaux a regretté que la Suisse ne puisse pas encore se doter d'un système d'alerte par téléphonie mobile.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Ce système, qui nécessite un changement de loi au niveau fédéral, permettrait d'envoyer un message d'alerte sur tous les téléphones mobiles localisés dans une zone précise. La Suisse est l'un des derniers pays européens à ne pas bénéficier d'un tel dispositif, a souligné Denis Froidevaux. Il a dit espérer que ce système soit opérationnel "avant 2030".

L'Etat de Vaud souhaite finalement lancer, courant 2026, "une campagne d'information" auprès de la population pour la sensibiliser aux risques, climatiques en particulier. Une mesure toutefois complexe à mettre en place en Suisse.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Avec Keystone ats

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Économie

Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte

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Le Canton de Vaud va s'atteler à la rénovation et la requalification d'un tronçon de la route de Crassier sur la commune d'Eysins, à côté de Nyon (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.

Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.

Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.

Bande végétalisée

La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.

Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.

Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La montée en puissance des achats sur Internet inquiète

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Les résultats d'une vaste enquête de consommation des habitants du Grand Genève, rendus publics jeudi, révèlent la forte hausse du commerce en ligne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une enquête sur les habitudes de consommation dans le territoire du Grand Genève, publiée jeudi, révèle la montée en puissance des achats effectués en ligne. Ce phénomène, qui concurrence le commerce local, inquiète les autorités des deux côtés de la frontière ainsi que les milieux économiques.

Cette étude menée par le canton, le pôle du métropolitain du Genevois français et la région de Nyon montre que 12% des dépenses annuelles de consommation sont effectuées en ligne, soit trois fois plus qu'en 2018. Dans le domaine non alimentaire, ce taux passe à 22%, soit une hausse de 255% entre 2018 et 2024.

"Ces résultats sont peu satisfaisants", a relevé devant les médias Delphine Bachmann, conseillère d'Etat genevoise à la tête du Département de l'économie et de l'emploi (DEE). Pour soutenir le commerce local face à la concurrence en ligne, elle mise notamment sur des formations au numérique pour les commerçants, ainsi que sur un plan d'aide annuel à définir avec les acteurs de la branche.

Du côté français, le commerce en ligne est également la préoccupation principale. Christian Depessey, président du Pôle métropolitain du Genevois français et maire d'Annemasse, a insisté sur l'importance de l'aménagement du territoire pour favoriser l'accès aux commerces de proximité. Et de citer le vaste chantier de piétonnisation actuellement en cours dans sa ville.

Les élus sont aussi sur la même longueur d'onde au sujet des grands centres commerciaux en zones périphériques: ces infrastructures sont passées de mode. Genevois, Vaudois et Français veulent privilégier les commerces de proximité. Les élus ont ainsi plusieurs fois fait référence à la ville du quart d'heure, qui met les habitants à moins de quinze minutes de tous les services.

Horaires d'ouverture

La montée en puissance du commerce en ligne inquiète les milieux économiques. "Il faudra s'y adapter", souligne Flore Teysseire, secrétaire générale de Genève Commerces. En parallèle, elle appelle les autorités à proposer des conditions cadres favorables pour les commerçants. L'accessibilité aux commerces ne doit pas être entravée par des travaux ou des manifestations, a-t-elle relevé.

La Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève (CCIG) ainsi que Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE) ont insisté sur l'importance de pouvoir proposer des horaires d'ouverture élargis. Les Genevois s'y sont plusieurs fois opposés dans les urnes, mais cette revendication revient régulièrement sur la table. Une décision du Tribunal fédéral sur ce sujet est attendue.

Statu quo

L'enquête publiée jeudi est la deuxième du genre depuis 2018. Il y a six ans, le tourisme d'achat était au coeur des préoccupations. Les résultats avaient alors cassé certains préjugés en montrant que le volume d'achats effectués en France par des résidents suisses était beaucoup moins élevé qu'imaginé.

En 2024, les chiffres sont similaires: les résidents suisses dépensent 10% de leur potentiel de consommation dans les commerces français. Ils se tournent notamment vers les produits alimentaires, à Ferney-Voltaire, à Divonne-les-Bains ou à Ville-la Grand et dans une moinde mesure vers des produits de bricolage et de jardinage. Les Genevois justifient ces achats par des prix plus attractifs et des horaires plus commodes.

Au total, 9162 résidents du Grand Genève ont participé entre mai et septembre 2024 à cette enquête réalisée sur les réseaux sociaux. Les ménages ont été interrogés sur la dernière fois qu'ils ont acheté un produit, le lieu d'achat et le mode de déplacement utilisé pour 30 produits de consommations courantes. Les services, l'essence et le tabac n'étaient pas inclus.

www.grand-geneve.org

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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