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Suisse Romande

La droite garde cinq des sept sièges au Conseil d'Etat fribourgeois

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Le Conseil d'Etat fribourgeois sorti des urnes dimanche comprend toujours cinq ministres de droite et deux ministres de gauche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La droite a conservé dimanche sa majorité au Conseil d'Etat fribourgeois, l'UDC signant au passage son retour après 25 ans d'absence. La gauche n'a pas réussi à gagner un siège, le PS cédant même son deuxième fauteuil aux Verts, qui reviennent aussi aux affaires.

Le verdict du 2e tour de l'élection au Conseil d'Etat n'aura pas réservé de surprise. L'entente fribourgeoise, conclue entre les trois partis bourgeois après le 1er tour du 7 novembre, a réussi à placer ses cinq candidats, avec deux PLR, deux centristes et un UDC, le Centre perdant tout de même son troisième siège dans l'aventure.

Le candidat sortant PLR Didier Castella a réalisé le meilleur score, avec 52'847 suffrages. Le Gruérien, élu en 2018 lors d'une complémentaire pour remplacer la verte démissionnaire Marie Garnier, a salué l'esprit d'équipe qui a prévalu dans la bataille. Sur le plan personnel, il a relevé sa "volonté de travailler ensemble".

Retour de l'UDC

Deuxième, le centriste sortant Olivier Curty, issu de la minorité germanophone, a signé une solide performance, avec 51'653 suffrages. Dans le camp du Centre (ex-PDC), la satisfaction était aussi de mise avec le score du sortant Jean-Pierre Siggen, qui a redressé la barre après son neuvième rang le 7 novembre et en grand danger d'éviction.

Quatrième avec 44'185 suffrages, ce dernier s'est montré soulagé à son arrivée sur le site Miséricorde de l'Université de Fribourg. "Je suis très content", a-t-il dit à Keystone-ATS, en saluant le vote compact de son camp. "J'ai toujours été élu par une entente, en 2013 comme en 2016", a ajouté le ministre de l'instruction publique.

Le podium est complété par le deuxième PLR Romain Collaud (nouveau), sa troisième place bénéficiant de 49'745 suffrages. L'entente fribourgeoise a enfin placé au sixième rang l'UDC Philippe Demierre, avec 40'710 suffrages. Son élection met fin à 25 ans de disette pour son parti et la présence de feu Raphaël Rimaz au gouvernement.

Les Verts aussi

Philippe Demierre était rayonnant à l'heure des interviews dimanche, marquant de la sorte sa joie immense. Sa performance est d'autant plus notable qu'il a devancé le président sortant du Conseil d'Etat Jean-François Steiert (PS), septième seulement avec 40'317 suffrages, alors qu'il avait fini premier le 7 novembre.

Chez les socialistes, l'élection a tourné à la soupe à la grimace. La deuxième candidate, la conseillère nationale Valérie Piller Carrard (8e avec 39'545 suffrages), n'a pas convaincu pour assurer le siège vacant de sa camarade de parti Anne-Claude Demierre. C'est son deuxième échec personnel après l'élection complémentaire de 2018.

Le deuxième siège du PS s'en va finalement dans les rangs des Verts, qui reviennent dans l'exécutif cantonal après plus de trois ans d'absence. Présidente sortante du Grand Conseil, Sylvie Bonvin-Sansonnens a pris la cinquième place (41'047 suffrages). A l'instar du législatif, les socialistes reculent au profit des Verts.

PS grand perdant

L'alliance de gauche avait pourtant placé ses cinq candidats dans les huit premiers après le 1er tour du 7 novembre. "Elle a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre", a constaté un observateur, avec un ticket à quatre qui comprenait encore Sophie Tritten (Centre Gauche-PCS), arrivée en neuvième position avec 36'262 suffrages.

Les socialistes possédaient une double représentation au Conseil d'Etat depuis 1981, tout comme le Centre en détenait trois d'ailleurs. Pour mémoire, la troisième candidate centriste le 7 novembre, Luana Menoud-Baldi, s'était retirée, histoire de sauver le siège de Jean-Pierre Siggen et de sceller l'alliance de droite.

Le Conseil d’Etat pour 2022-2026 se compose toujours de cinq élus de droite (Didier Castella, Olivier Curty, Romain Collaud, Jean-Pierre Siggen et Philippe Demierre) et de deux de gauche (Sylvie Bonvin-Sansonnens et Jean-François Steiert). En termes de rapport de forces, c'est le statu quo au regard de la législature écoulée.

Contrairement à d'autres cantons, la répartition des directions n'interviendra pas ces prochains jours à Fribourg. Elle devrait intervenir à l'occasion de la reconstitution des autorités lors de la semaine du 13 au 17 décembre.

Le taux de participation a atteint 41,38%, contre 37,63% il y a trois semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Économie

Inauguration du centre sportif cantonal Estelle Balet à Ovronnaz

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Le centre sportif cantonal d'Ovronnaz a été baptisé du nom de la double championne du monde de freeride, décédée en 2016, la Valaisanne Estelle Balet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Centre sportif cantonal d'Ovronnaz (VS) a subi une cure de jouvence. Entièrement rénové, il a été inauguré jeudi. Il portera désormais le nom d'Estelle Balet, en hommage à la double championne du monde de freeride, décédée en 2016.

Le Centre a rouvert ses portes après deux ans et demi de travaux. Les lieux d'hébergement et les salles de gymnastique ont été totalement rénovés, et le bâtiment, construit en 1982, répond désormais aux normes actuelles, notamment sur le plan sismique et énergétique, indique l'Etat du Valais dans un communiqué.

Avec 95 places, il peut accueillir les participants aux cours de formation Jeunesse+Sport et aux camps des clubs, des fédérations et des écoles, ainsi que le personnel d'encadrement. Toutes les installations et les locaux sont également accessibles aux personnes à mobilité réduite, souligne le canton.

Le coût des travaux s'élève à 12,7 millions de francs. Ils ont été financés via le Fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (FIGI).

La population pourra découvrir le nouveau centre lors d'une journée portes ouvertes prévue le 13 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: Les chiens de protection font leurs preuves sur les alpages

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Le programme de l'Etat du Valais vise à ouvrir le gardiennage des troupeaux à davantage de races de chiens. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Valais continue à développer son propre programme pour tester et légitimer des chiens de protection des troupeaux contre les loups. Cet été, une trentaine de chiens supplémentaires sont prévus sur les alpages. La Confédération doit encore reconnaître cette formation.

"L’année 2023 a été marquée par la mise en oeuvre sur le plan cantonal du programme de formation des chiens de protection des troupeaux, en collaboration avec Arcadia", l'association suisse pour la sauvegarde du pastoralisme, indique l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué. Au total, cinquante-deux chiens supplémentaires, de différentes races (Saint-Bernard, Kangal, Transmontano ou encore Berger des Carpathes), ont pu travailler sur les alpages.

"Sur les quelque 10'000 moutons surveillés par ces chiens, seuls six ont été tués par le loup", annonce le canton. Cet été, près de trente chiens supplémentaires devraient être testés.

Sociables et tolérants

Le but est de donner des outils aux éleveurs pour former leurs chiots à la socialisation, expliquait en juin 2023 à Keystone-ATS Justine Jacquemart, fondatrice d'Arcadia. La validation consiste à s'assurer de la non-dangerosité des chiens, c'est-à-dire qu'ils protègent les troupeaux tout en étant sociables et tolérants avec des êtres humains de passage comme des randonneurs ou des cyclistes.

Le programme de l'Etat du Valais permet d'élargir l'offre proposée aux éleveurs en ouvrant le gardiennage des troupeaux à davantage de races de chiens. Agridea, l'association suisse pour le développement de l’agriculture et de l’espace rural, ne travaille qu'avec deux d'entre elles.

L'Office fédéral de l'environnement doit encore reconnaître cette formation. "L’une des priorités pour le Valais sera de progresser dans le processus de reconnaissance fédérale de la formation Arcadia pour ses chiens de protection des troupeaux", note le canton.

3,6 millions de francs investis

En 2023 en Valais, 3,6 millions de francs ont été investis dans la protection des troupeaux, "principalement pour financer des mesures concrètes sur les alpages, comme la pose de clôtures, la mise en place de parcs de nuit, l’achat de cabanes mobiles, l’engagement de bergers de soutien ou encore l’utilisation de chiens de troupeaux". La part cantonale se monte à 1.1 million de francs.

Pour la saison à venir, le Valais investira à nouveau un montant de 1 million de francs pour la protection des troupeaux. L’enveloppe fédérale, à répartir entre les cantons, n’est toujours pas connue, précise-t-il.

167 alpages exploités

Le Valais compte 167 alpages exploités durant l’été par des éleveurs de moutons. L’hiver dernier, il a actualisé et validé l’ensemble des protocoles de protection, ce qui a permis de les classer en deux catégories principales: raisonnablement protégeables (67) et non raisonnablement protégeables selon les critères de la durabilité économique, sociale et environnementale (100).

En 2023, 401 animaux de rente ont été tués par le loup (415 en 2022) dont 248 pour le Haut-Valais (249 en 2022) et 153 dans le Valais romand (166 en 2022), détaille encore l'Etat du Valais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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