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Suisse Romande

Une motion pour un abonnement de presse aux nouveaux citoyens

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La motion demande au Conseil d'Etat fribourgeois la mise en oeuvre d'un système légal de bon, d’une durée d’une année, pour tous les nouveaux citoyens du canton qui en font la requête (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des députés fribourgeois continuent à réfléchir à des solutions d'aide à la presse. Marie Levrat (PS) et Brice Repond (PVL) viennent de déposer une motion qui vise un double objectif: aider la presse régionale et encourager les jeunes à s’intéresser à l’actualité.

Les motionnaires demandent ainsi au Conseil d’Etat de mettre sur pied un système légal de bon, d’une durée d’une année, pour tous les nouveaux citoyens du canton qui en font la requête. Le bon serait valable pour un abonnement, électronique ou papier, dans un journal du canton de Fribourg, au choix de la personne concernée.

La motivation des deux jeunes députés remonte au 13 février et au refus par le peuple suisse du train de mesures en faveur des médias. Les citoyens fribourgeois avaient voté en revanche pour les mesures, à hauteur de 57%, marquant du coup leur souhait d'aider un secteur des médias en grande difficulté depuis des années.

Jusqu'à 3500 jeunes

Selon les statistiques, près de 3500 jeunes Fribourgeois deviennent majeurs chaque année. Les prix des abonnements aux journaux du canton varient entre 90 et 450 francs pour un an. Le bon à faire valoir pour un abonnement devrait être proposé dans la version papier ou numérique, expliquent les motionnaires.

Les journaux à choix seraient notamment La Liberté, les Freiburger Nachrichten, La Gruyère, Der Murtenbieter, Le Messager, le Kerzersanzeiger et La Broye. Les autorités seraient invitées à écrire aux nouvelles citoyennes et nouveaux citoyens du canton,chaque année, pour leur proposer de faire valoir le bon.

L'action ne touchera dès lors que les personnes ayant un intérêt pour l’un des journaux régionaux. Le projet de bon est une proposition qui vise à fidéliser la population au journal local choisi. "Les effets devraient être apparents sur le long terme pour les journaux du canton", espèrent les motionnaires.

Rapport attendu

Le Conseil d’Etat vaudois, avec son projet de décret de septembre 2019 pour des mesures de soutien à la diversité des médias, peut être pris en exemple pour la mise en ½uvre de la motion. A Fribourg, celle-ci devra être traitée ces prochains mois par le Grand Conseil, après la réponse donnée par le Conseil d'Etat.

La motion Levrat-Repond s'inscrit dans un contexte où le sujet de la santé financière du secteur à Fribourg fait déjà l'objet de discussions à large échelle. En effet, les députés avaient accepté en septembre dernier un postulat demandant de dresser un état des lieux des médias du canton.

Fondation cantonale

Le postulat veut que le gouvernement évalue la pertinence de créer ou non une fondation cantonale pour les médias, à laquelle l'Etat de Fribourg, les communes et les entreprises pourraient contribuer. Le rapport à produire par le Conseil d'Etat d'ici à la fin de l'été devra notamment décrire leur financement et dessiner leur avenir.

Le postulat, déposé par les députés Grégoire Kubski (PS) et Benoît Rey (PCS), avait été avalisé par 93 voix sans opposition et 1 abstention. Dans le contexte pandémique, le canton avait alloué une aide, subsidiaire à celle de la Confédération, de 3,7 millions de francs pour la presse écrite et de 1,64 million pour la radio/TV.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un postulat pour mieux encadrer l'utilisation des réseaux sociaux

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L'utilisation des réseaux sociaux doit être mieux encadré, estime le Grand Conseil valaisan (photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des députés de plusieurs partis représentés au Grand conseil valaisan ont demandé la mise sur pied d'une législation visant à protéger les jeunes des effets néfastes des réseaux sociaux. Le parlement cantonal a soutenu cette motion finalement transformée en postulat.

Selon une enquête de l'Office Fédéral de la statistique (OFS) datant de 2022, la part des personnes avec une détresse psychologique moyenne ou élevée a progressé de 15 à 18% par rapport à 2017 avec un pic à 22% chez les 15-24 ans.

Ces résultats sont issus de l'Enquête sur le comportement des enfants d'âge scolaire en matière de santé. Il en résulte chez ces adolescents et jeunes adultes une perte de l'estime de soi, un manque de concentration, une diminution de la maitrise de soi, augmentation de l'intolérance et une hausse de l'individualisme.

"Il est urgent d'agir"

"Les directions des écoles sont de plus en plus confrontées à des conflits entre élèves - quand ce n'est pas entre parents et élèves - engendrés sur les réseaux sociaux", soulignent les députés Julien Dubuis (PLR), Kamy May (Le Centre du Valais romand), Elodie Praz (Les Vert-e-s) et Olivier Ostrini (PS), tous membres de la Commission interparlementaire de contrôle (CIP).

"En l'absence de législation fédérale et dans le cadre des échanges au sein de la Commission intercantonale de contrôle de la Convention scolaire romande, il nous est apparu urgent d'agir", précisent ces députés. "Nous proposons ainsi cette motion interpartis, déposée dans l'ensemble des cantons romands, afin d'initier un débat constructif sur les enjeux des réseaux sociaux tant sur le plan cantonal que fédéral."

Créer un standard unique

"Il faut arriver à un standard unique au niveau des cantons romands, voire au niveau national", a résumé, lors des débats, Charlotte Salzmann-Briand (Le Centre du Haut-Valais). Son collègue centriste du Valais romand, Maxime Mois, a plaidé pour un renforcement de "l'éducation aux médias dans les programmes scolaires."

Plusieurs partis ont demandé la transformation de cette motion en postulat (UDC du Valais romand, NEO et le Centre du Haut-Valais). Ses auteurs l'ont accepté. Le postulat a finalement été accepté par 110 voix contre 10. Seul l'UDC du Haut l'a combattu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un novice du MCG vise le siège vacant au Conseil d'Etat

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A Genève, le MCG lance un inconnu dans l'élection complémentaire au Conseil d'Etat du 28 septembre. Le parti antifrontaliers a désigné à l'unanimité Maikl Gerzner, un avocat de 36 ans. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le MCG lance un inconnu dans l'élection complémentaire au Conseil d'Etat du 28 septembre. Le parti antifrontaliers a désigné à l'unanimité Maikl Gerzner, alors que le PLR et l'UDC appelaient à une candidature unique face à la gauche.

"Penser que l'UDC Lionel Dugerdil sera le candidat rassembleur de la droite est d'une simplicité extrême", a déclaré jeudi devant les médias le conseiller national Mauro Poggia. L'ex-conseiller d'Etat estime que Maikl Gerzner, un avocat de 36 ans qui a récemment rejoint le MCG, constitue une chance pour la droite de faire passer un candidat au premier tour pour conquérir le siège du Vert Antonio Hodgers.

Selon M. Poggia, Maikl Gerzer a les compétences juridiques et la volonté d'atteindre son but. "Il peut apporter un regard neuf au MCG et à la collectivité", a-t-il déclaré. Le principal concerné, qui n'a aucune expérience en politique et ne cache pas son admiration pour son aîné, entend être dans "la nuance, le compromis et la collégialité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

HEP: oui à un postulat pour développer l'enseignement à distance

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Le Parlement valaisan a soutenu un postulat du groupe NEO pour davantage d'enseignement à distance au niveau de la HEP. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un postulat du groupe NEO proposant la création d’une filière à distance à la Haute école pédagogique du Valais a trouvé un accueil favorable du Parlement. Le Conseil d’Etat, lui, dit vouloir éviter le "tout à distance".

Pour les députés du Centre social-libéral Marie-Claude Schöpfer-Pfaffen et Alexander Allenbach, le site haut-valaisan de la HEP Valais à Brigue souffre de la concurrence d'offres extra cantonales proposées dans le domaine pédagogique.

L'introduction d'une formation à distance pour l'enseignement primaire "contribuerait à lutter contre la pénurie d'enseignants en s'adressant à des personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas suivre des études à plein temps en raison de leurs obligations professionnelles ou familiales. Cela renforcerait également la compétitivité de la haute école au niveau national, "grâce à la création d'une offre complémentaire innovante et moderne."

Un paysage en mutation

Dans sa réponse, le Conseil d’Etat, favorable au postulat, rappelle que "le paysage des hautes écoles pédagogiques évolue vers des dispositifs de formation toujours plus flexibles et individualisés."

Concrètement, les étudiants de dernière année à la HEP Valais ont déjà la possibilité de terminer leur formation dans le délai habituel de trois ans, tout en percevant un salaire, via un emploi. Ce dispositif contribue également à résorber la pénurie d’enseignants dans le Haut et le Bas-Valais.

"Depuis la rentrée 2020-2021, les cours sont d’ailleurs passés à un format hybride dans lequel le tiers des enseignements est réalisé à distance, selon le rythme de chaque étudiant", précise le Canton. "La révision du plan d’études entreprise récemment entend flexibiliser encore plus la formation."

Contre le "tout à distance"

Pour l'Etat du Valais, "le modèle à distance est intéressant mais présente certaines limites. L’aménagement de parcours «à la carte» entraîne des coûts élevés et exige une importante organisation. De plus, la formation des enseignants ne saurait être pertinente à travers un modèle du "tout à distance". Il n’est pas possible d’acquérir certaines compétences, à distance, pour un métier de l’humain, basé sur le relationnel et l’apprentissage du vivre-ensemble."

La mise en ½uvre du postulat est estimé à 720'000 francs par an, soit l’équivalent de 4 EPT, selon le Conseil d’Etat. Un surplus financier qui a déplu au député Olivier Moser (Le Centre du Valais romand). "Il faut étudier la création d'une filière à distance avec les moyens existants." Un avis partagé par son collègue du Centre du Haut-Valais Markus Ammann.

"Il ne faut pas exagérer"

"Il y a un potentiel pour développer l'enseignement à distance à la HEP, mais de là à dire que cela peut se faire de manière gratuite. Il ne faut pas exagérer. Cela ne peut pas se faire avec des bouts de ficelle", a résumé le Conseiller d'Etat en charge du Département de l'économie et de la formation, Christophe Darbellay.

Au vote, le postulat a été soutenu par l'ensemble de la classe politique, l'UDC du Valais romand mis à part (107 oui, 16 non et 1 abstention).

"Il y a un potentiel pour développer l'enseignement à distance à la HEP, mais de là à dire que cela peut se faire de manière gratuite, il ne faut pas exagérer", a résumé le Conseiller d'Etat Christophe Darbellay.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Solidarité fiscale entre ex-époux: recours dans le canton de Vaud

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La fin de la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours dans le canton de Vaud, en raison de la non-rétroactivité du changement de loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La décision du Grand Conseil vaudois de supprimer la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours. En cause: le fait que la modification de la loi concerne uniquement les couples qui vont se séparer dès 2026.

Pour tous les couples qui se sont séparés avant 2026, le nouvel article de la loi "maintient une pratique discriminatoire à l'égard des femmes", soulignent jeudi l'Association vaudoise des familles monoparentales et recomposées ainsi que l'Association vaudoise pour les droits des femmes.

Toutes deux ont déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle du canton de Vaud, comme elles l'avaient laissé entendre fin avril à l'issue des débats au Grand Conseil. Un Parlement qui avait longuement discuté sur la rétroactivité ou non de la suppression de la solidarité fiscale. La majorité de droite avait fini par avoir gain de cause en s'opposant à la rétroactivité.

Pour les deux associations, la modification de la loi maintient "sans justification une discrimination indirecte avérée et grave." Leur recours vise ainsi à suspendre "toutes les procédures actuellement en cours (taxation, poursuite ou recouvrement) et à ouvrir la voie de la révision pour les victimes", dont 97% sont des femmes.

Pour mémoire, la fin de la solidarité fiscale entre ex-époux était réclamée de longue date dans le canton de Vaud, le dernier en Suisse romande à conserver cette pratique. Ailleurs, mais aussi en matière d'impôt fédéral, la solidarité fiscale s'arrête dès que les époux ne vivent plus en ménage commun.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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