Suisse Romande
Une motion pour un abonnement de presse aux nouveaux citoyens
Des députés fribourgeois continuent à réfléchir à des solutions d'aide à la presse. Marie Levrat (PS) et Brice Repond (PVL) viennent de déposer une motion qui vise un double objectif: aider la presse régionale et encourager les jeunes à s’intéresser à l’actualité.
Les motionnaires demandent ainsi au Conseil d’Etat de mettre sur pied un système légal de bon, d’une durée d’une année, pour tous les nouveaux citoyens du canton qui en font la requête. Le bon serait valable pour un abonnement, électronique ou papier, dans un journal du canton de Fribourg, au choix de la personne concernée.
La motivation des deux jeunes députés remonte au 13 février et au refus par le peuple suisse du train de mesures en faveur des médias. Les citoyens fribourgeois avaient voté en revanche pour les mesures, à hauteur de 57%, marquant du coup leur souhait d'aider un secteur des médias en grande difficulté depuis des années.
Jusqu'à 3500 jeunes
Selon les statistiques, près de 3500 jeunes Fribourgeois deviennent majeurs chaque année. Les prix des abonnements aux journaux du canton varient entre 90 et 450 francs pour un an. Le bon à faire valoir pour un abonnement devrait être proposé dans la version papier ou numérique, expliquent les motionnaires.
Les journaux à choix seraient notamment La Liberté, les Freiburger Nachrichten, La Gruyère, Der Murtenbieter, Le Messager, le Kerzersanzeiger et La Broye. Les autorités seraient invitées à écrire aux nouvelles citoyennes et nouveaux citoyens du canton,chaque année, pour leur proposer de faire valoir le bon.
L'action ne touchera dès lors que les personnes ayant un intérêt pour l’un des journaux régionaux. Le projet de bon est une proposition qui vise à fidéliser la population au journal local choisi. "Les effets devraient être apparents sur le long terme pour les journaux du canton", espèrent les motionnaires.
Rapport attendu
Le Conseil d’Etat vaudois, avec son projet de décret de septembre 2019 pour des mesures de soutien à la diversité des médias, peut être pris en exemple pour la mise en ½uvre de la motion. A Fribourg, celle-ci devra être traitée ces prochains mois par le Grand Conseil, après la réponse donnée par le Conseil d'Etat.
La motion Levrat-Repond s'inscrit dans un contexte où le sujet de la santé financière du secteur à Fribourg fait déjà l'objet de discussions à large échelle. En effet, les députés avaient accepté en septembre dernier un postulat demandant de dresser un état des lieux des médias du canton.
Fondation cantonale
Le postulat veut que le gouvernement évalue la pertinence de créer ou non une fondation cantonale pour les médias, à laquelle l'Etat de Fribourg, les communes et les entreprises pourraient contribuer. Le rapport à produire par le Conseil d'Etat d'ici à la fin de l'été devra notamment décrire leur financement et dessiner leur avenir.
Le postulat, déposé par les députés Grégoire Kubski (PS) et Benoît Rey (PCS), avait été avalisé par 93 voix sans opposition et 1 abstention. Dans le contexte pandémique, le canton avait alloué une aide, subsidiaire à celle de la Confédération, de 3,7 millions de francs pour la presse écrite et de 1,64 million pour la radio/TV.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Un député vaudois inquiet pour les dernières années de Savatan
Il n'y aura bientôt plus d'aspirant valaisan à l'Académie de police de Savatan. Leur départ se fera l'an prochain, avant celui des Genevois en 2028 et des Vaudois en 2030. Une situation qui inquiète un député UDC, qui a déposé une interpellation au Grand Conseil vaudois la semaine dernière.
Le retrait des élèves valaisans de l’académie de police de Savatan aura forcément des conséquences. C’est la conviction d’un député UDC au Grand Conseil vaudois. Nicola Di Gulio a déposé une interpellation au Parlement la semaine dernière pour demander des éclaircissements au Conseil d’Etat. Notamment en termes de budget.
Cinq à six ans, car le départ des aspirants vaudois est lui aussi planifié, les trois cantons ayant annoncé la fermeture de l’école ensemble. Les Vaudois déménageront en 2030 à Moudon. Pour Nicola Di Giulio, la perte de cette collaboration intercantonale est dommageable pour le cursus des policiers, qui pouvaient profiter de l’expérience de leurs voisins.
Et Nicola Di Giulio de s’inquiéter aussi des conséquences d’un déménagement à Moudon.
Le Conseil d’Etat répondra à cette interpellation au plus tard dans trois mois.
Genève
Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations
A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.
Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.
Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.
"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Swiss Medical Network renonce à racheter la Clinique lucernoise
Swiss Medical Network (SMN) renonce à racheter la Clinique lucernoise de Montana (LHM). Le groupe de cliniques privées a pris cette décision eu égard à la péjoration de la situation économique de LHM.
Fin septembre 2023, le groupe LUKS et le canton de Lucerne étaient parvenus à un accord avec Swiss Medical Network SA concernant la vente de la Clinique lucernoise de Montana (VS) et des terrains concernés appartenant au canton.
En mai 2024, le Grand Conseil lucernois avait approuvé une modification de la loi cantonale sur les hôpitaux et la réaffectation des terrains du patrimoine administratif au patrimoine financier. Un acte nécessaire à la vente. Prévu cet automne, le transfert de la Clinique lucernoise à son nouveau propriétaire n’aura finalement donc pas lieu.
"La situation économique difficile de la clinique nous oblige à renoncer à l'intégration prévue", explique dans un communiqué le CEO du groupe SMN, Dino Cauzza. "Nous souhaitons toutefois poursuivre la collaboration existante avec LHM, qui demeure notre partenaire privilégié pour les besoins de rééducation de nos patients."
Pire ces six derniers mois
Le communiqué évoque "l'environnement tarifaire et économique difficile", qui représente un "grand défi" pour tous les hôpitaux, notamment le renchérissement, les salaires plus élevés et le manque de personnel qualifié.
"Cette situation s'est accentuée au cours des six derniers mois, en combinaison avec un nombre de patients toujours en baisse pour la clinique", précise le service de communication de LUKS, interrogé par Keystone-ATS. Chaque année, 800 personnes sont traitées à Montana, dont moins de la moitié sont originaires du canton de Lucerne.
D'un commun accord
La renonciation s'est fait d'un commun accord et en concertation préalable avec le gouvernement lucernois respectivement les départements compétents du canton. "Nous regrettons que la vente ne se concrétise pas", admet le CEO du groupe LUKS, Benno Fuchs. "L'exploitation de LHM se poursuivra donc comme auparavant en tant que filiale du groupe LUKS et les terrains resteront la propriété du canton de Lucerne."
Le canton de Lucerne avait justifié la vente de la clinique d'altitude par les investissements élevés nécessaires à la poursuite de l'exploitation et par le fait qu'une clinique en Valais ne répondait plus aux besoins des citoyens lucernois.
Divers scénarios à l'étude
La clinique d'altitude de Montana a été construite à l'origine pour les patients britanniques atteints de tuberculose. Le canton de Lucerne a repris l'établissement en 1951. Dans les années 1990, elle a été agrandie et rénovée pour 27 millions de francs. Des investissements d'un montant similaire sont nécessaires pour poursuivre l'exploitation.
Le groupe LUKS et le canton de Lucerne vont maintenant examiner différents scénarios. Pour l'instant, rien ne change pour les patients de la clinique, ni pour les collaborateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable
La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.
La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.
La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.
La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.
Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.
Numérique et durabilité
"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.
La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.
Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
InternationalIl y a 3 jours
Tadej Pogacar s'impose pour la quatrième fois de suite
-
InternationalIl y a 3 jours
Team New Zealand domine Britannia d'entrée
-
InternationalIl y a 3 heures
Israël envisage de bombarder des sites militaires iraniens
-
SuisseIl y a 3 jours
Oui de l'UDC au financement uniforme des soins
-
InternationalIl y a 3 heures
Taïwan a détecté 153 avions chinois en une journée, un record
-
VaudIl y a 2 heures
Un député vaudois inquiet pour les dernières années de Savatan
-
LausanneIl y a 1 jour
Vaud: entrée en vigueur début 2025 pour la loi sur la mendicité
-
InternationalIl y a 2 jours
SpaceX rattrape une partie de sa mégafusée