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Vaud

Appel à la CPEV pour des investissements plus écologiques

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Parmi les soutiens au mouvement Divest, le Prix Nobel de Chimie Jacques Dubochet, l’ancien secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche Charles Kleiber, l’ancien conseiller aux Etats Luc Recordon, mais aussi des jeunes de la Grève du Climat. (Photo: D.R.)

Un mouvement citoyen, Divest Vaud, demande à la Caisse de pension de l'Etat de Vaud (CPEV) de tenir compte de l'urgence climatique. Il a créé une plateforme en ligne où les affiliés peuvent exiger de leur caisse un désinvestissement dans les énergies fossiles.

Si les jeunes étaient dans la rue ce vendredi 24 mai pour manifester, ce ne sont pas les seuls à s’inquiéter du changement climatique. Douze personnalités romandes se sont réunies cet après-midi pour lancer un message. Elles demandent à la Caisse de pension de l’Etat de Vaud de développer une stratégie d’investissement respectant l’Accord de Paris sur le climat. En s’engageant dans le désinvestissement des énergies fossiles, la CPEV pourrait donner un signal fort et améliorer ses rendements, estime le mouvement réuni sous le nom de Divest. Etienne Schaufelberger, coordinateur de Divest Vaud :

Etienne SchaufelbergerCoordinateur de Divest Vaud
Selon une étude du WWF, la CPEV a de "bonnes-pratiques-en amélioration" en matière d'investissements responsables, mais elle peut faire mieux d'après Divest. Etienne Schaufelberger :
Etienne Schaufelbergercoordinateur de Divest Vaud

divest-cpev.ch a été mis en place pour récolter des signatures. Parmi les soutiens au mouvement Divest, le Prix Nobel de Chimie Jacques Dubochet, l’ancien secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche Charles Kleiber, l’ancien conseiller aux Etats Luc Recordon, mais aussi des jeunes de la Grève du Climat. Margherita Anastopoulos, 18 ans, en fait partie :

Margherita Anastopoulos Membre de la Grève du Climat

Risque financier

Dans son appel à la CPEV, Divest Vaud réclame une stratégie d'investissement qui respecte l'Accord de Paris sur le climat, celui-ci prévoyant de limiter la hausse des températures à 1,5 degré. "Voulons-nous que nos retraites participent à un meilleur avenir ?", a écrit le mouvement dans son appel aux affiliés de la CPEV.

Outre la question de la responsabilité écologique, Divest Vaud a affirmé que les investissements fossiles constituaient un risque financier pour les assurés. Philippe Thalmann, professeur d'économie à l'EPFL :

Philippe ThalmannProfesseur d'économie à l'EPFL

Un processus évolutif

Contacté par Keystone-ATS, le président de la CPEV, Stephen Sola, a relevé que les questions environnementales figuraient parmi les priorités de la caisse. "Cela fait plusieurs années que nous travaillons sur des stratégies d'investissement en lien avec le climat", a-t-il souligné.

Stephen Sola a toutefois reconnu qu'il y avait "encore du travail" et que ce processus devait se faire "de façon évolutive", sachant que la CPEV doit avant tout assurer la pérennité des prestations aux assurés. "Nous ne pouvons pas nous permettre de péjorer le rendement de la caisse. C'est une stratégie assez fine à mener", a-t-il dit.

A Genève également

Divest Vaud n'est pas le seul groupe à avoir de telles revendications. A Genève également, la Caisse de prévoyance de l'Etat (CPEG) a été critiquée pour sa lenteur sur le thème climatique. "Au lieu d'investir dans les énergies vertes, la CPEG préfère entamer un dialogue avec les entreprises des combustibles fossiles", a déploré jeudi le Groupe d'assurés pour le désinvestissement dans un communiqué.

Ce groupe, qui réunit une centaine d'assurés de la CPEG, réclame notamment une décarbonisation du portefeuille, avec comme objectif une diminution de 50% de l'empreinte carbone d'ici 2025. Il affirme avoir demandé, en vain, une discussion avec la CPEG à ce sujet.

(ROMEO/KEYSTONE-ATS)

Mobilisation en baisse pour le climat à Lausanne

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Culture

Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne

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Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) dans le palais de Rumine à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" est à découvrir du 21 novembre prochain au 7 février 2027 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.

"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.

"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.

Quelles influences des clichés?

"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.

Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".

Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Champions du monde de la fondue titrés à Tartegnin (VD)

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Près de 200 participants, dont 70% d'amateurs, ont participé samedi à la cinquième édition du Mondial de la fondue à Tartegnin (VD). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Le petit village de Tartegnin, sur La Côte vaudoise, a accueilli samedi soir la cinquième édition du Mondial de la fondue. Près de 200 participants, dont 70% d'amateurs, ont participé à la compétition.

Au terme du concours, Benedikt Wüthrich, maître fromager exploitant de la fromagerie d’Auboranges (FR), l'a emporté chez les professionnels, tandis que Frédéric et Lucie Gay, de Thônex (GE), ont raflé la mise chez les amateurs.

Les concurrents venaient essentiellement de Suisse, mais pas seulement. La France a aussi été représentée, de même que le Canada et le Brésil, où des pré-sélections avaient été organisées pour participer au Mondial de Tartegnin.

Les cuisiniers en lice ont dû apporter tous les ingrédients pour préparer deux fondues, une pour les qualifications et l'autre pour la finale (500 g). Avec une règle principale: la recette devait contenir au minimum 50% de Gruyère AOP.

Les différents jurys, présidés par le chef genevois Philippe Chevrier, ont jugé les fondues sur la base d'une dégustation avec le même pain. Cinq critères ont été évalués, à savoir le goût, l'apparence visuelle, la consistance, l'homogénéité et l'impression générale.

Lancer du caquelon

Le Mondial de la fondue ne se limite toutefois pas à la compétition du samedi soir. La manifestation, entamée vendredi et qui se poursuit jusqu'à dimanche, propose diverses animations, entre musique folklorique, rallye dans le village ou démonstration de découpe à la tronçonneuse.

Quant aux fondues, elles se dégustent à plusieurs endroits du village, et même au-dessus des toits de Tartegnin dans une nacelle de ballon accrochée à une grue. Parmi les autres nouveautés de cette édition, les organisateurs ont imaginé un concours de lancer de caquelon. Et plus précisément d'un caquelon en bronze de 24,580 kg.

Télés étrangères

Le Mondial de la fondue se déroule tous les deux ans. "Notre objectif est d'attirer 15'000 personnes. Mais nous serions déjà ravis d'en avoir 12'000, comme lors de la précédente édition de 2023. Faire venir autant de monde dans un village de 249 habitants, c'est déjà un sacré exploit", relève Graziella Jayet, porte-parole de la manifestation, contactée par Keystone-ATS.

Elle ajoute que la compétition est désormais connue au-delà des frontières suisses, avec "une demande médiatique en forte hausse". Une télévision néerlandaise est par exemple venue jusqu'à Tartegnin, tout comme plusieurs émissions françaises phare, à l'image de Sept à huit (TF1) ou Quotidien (TMC).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe

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Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.

L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.

Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.

Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suisse obtient un point face à la France

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Zachary Athekame (à gauche) et la Suisse M21 ont obtenu un point face à la France (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'équipe de Suisse M21 n'est pas passée loin de l'exploit vendredi à Lausanne.

Les joueurs du coach Sascha Stauch doivent toutefois se contenter d'un match nul (1-1) face à la France, grande favorite du groupe C des qualifications de l'Euro 2027.

Les espoirs helvétiques, qui avaient égaré deux points face à l'Islande à Lucerne en octobre, ont livré une première mi-temps quasi parfaite au stade de la Tuilière devant seulement 5000 spectateurs. Mais ils regretteront leur manque d'efficacité.

La Suisse a ainsi très logiquement ouvert la marque à la 38e minute sur une réussite du co-meilleur buteur de Super League Alessandro Vogt (St-Gall), après un centre du Xamaxien Noah Streit. Elle a ensuite enchaîné les occasions franches, mais sans parvenir à doubler la mise.

Entré en jeu après sept minutes seulement à la suite de la blessure du titulaire Robin Risser, le gardien Ewen Jaouen s'est mis en évidence en fin de première période. Il a tout d'abord détourné un coup franc de Marc Giger (46e), avant d'annihiler une triple opportunité helvétique avec l'aide de ses défenseurs (48e).

Les Helvètes ont poursuivi sur leur lancée au retour des vestiaires. Mais Vogt a manqué le coche à deux reprises, ratant son duel avec Jaouen à la 54e après un une-deux avec Giger avant de manquer de quelques centimètres un centre de Zachary Athekame (58e). Et le vent a ensuite très vite tourné.

Dangereuse jusqu'au bout

Les changements opérés par le coach français Gérald Baticle ont fini par payer. A la 66e, Eli Junior Kroupi égalisait sur le premier tir cadré de son équipe, grâce à un assist involontaire - un tacle manqué - de Liam Chipperfield. A la 68e, le portier suisse Silas Huber était sauvé par son poteau sur un tir de Wilson Odobert.

La France a dominé les trente dernières minutes, multipliant les tirs. Mais l'équipe de Suisse est restée dangereuse jusqu'au bout, Ethan Meichtry manquant ainsi de peu le cadre sur son tir lointain de la 89e. Elle saura se satisfaire d'un point, et cherchera à confirmer cette excellente prestation mardi au Luxembourg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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