Hockey
Damien Riat: "C'est que du bonheur, on ne réalise pas vraiment"
Ils l'ont fait! Les Lausannois se sont qualifiés pour leur première finale en National League. Dans l'Acte V, ils sont venus à bout de Gottéron sur le score de 2-4.
Le match a pourtant commencé de la pire des façons pour Lausanne. Alors que Cody Almond avait manqué un puck juste devant la cage de Reto Berra, Gottéron a ouvert le score à la 3e minute. C’est Julien Sprunger qui a trouvé un Killian Mottet bien oublié devant le but (assists: Julien Sprunger et Raphael Diaz. L’attaquant Fribourgeois a inscrit le goal sans connaître aucune résistance.
Est-ce que Gottéron a dominé le premier tiers? Malgré le score de 1-0, oui et non. Certes, les Dragons se sont montrés dangereux, mais Lausanne a aussi pu amener le puck vers le but. Malheureusement pour les Vaudois, que ce soit Makai Holdener, Damien Riat ou Antti Suomela, Reto Berra sait comment tenir les Lions à l’écart de sa cage. Les deux minutes de powerplay en faveur du LHC n’y auront rien fait.
Le 2e tiers pour les Lausannois
Au retour des vestiaires, les hommes de Geoff Ward ont d’emblée montré qu’ils en voulaient. Ça a commencé directement avec un gros tir de Jason Fuchs. Le puck a touché la transversale et le doute a plané pendant de nombreuses secondes… jusqu’à ce qu’il y ait un arrêt de jeu permettant aux arbitres d’aller revoir la scène à la vidéo. Mais c’était une fausse alerte.
Le premier but lausannois est tombé à la 22e. Une véritable bombe de Lawrence Pilut partie de la ligne bleue (assists: Lukas Frick et Antti Suomela). Un tir dévié devant le but par Mauro Dufner qui bataillait avec Antti Suomela. De quoi faire souffler un peu les Lions. Mais pas longtemps puisque les Fribourgeois se sont créé une grosse occasion juste après l’égalisation. Le tir est cependant passé au-dessus de Connor Hughes.
Les Lions ont ensuite échappé de peu à un boxplay. Une pénalité avait été sifflée de manière différée contre Théo Rochette. Le jeu a donc continué jusqu’à ce qu’un Lausannois touche le puck. Sauf que dans cette phase de jeu, Mauro Dufner a envoyé sa canne au visage de Miikka Salömaki. Le Fribourgeois a donc également été puni et les deux équipes ont donc continué à 5 contre 5.
Le 2e but des Lions est signé Damien Riat (31e, assists: Jason Fuchs et Jiri Sekac). Jason Fuchs a pu lui passer le puck en arrière à son coéquipier qui lui aussi a envoyé un missile, depuis le fond de la zone offensive. Reto Berra n’a rien pu faire. Et c’était exactement le tir que voulait réaliser le n°9 lausannois.
Mentalement, c’est un moment délicat. Est-ce que, une fois avoir célébré le but, il y a une seconde où l’on se dit "ok, wow, il faut que je reste concentré"?
Une équipe en confiance
À partir de là, Lausanne a pris l’avantage pour ne jamais le lâcher. Jiri Sekac a creusé l’écart en powerplay à la 41e (assists: Antti Suomela et Christian Djoos).Dos au but, avec Andreas Bergman collé à lui, l’attaquant lausannois n’a même pas semblé avoir jeté un œil en direction de la cage avant de tirer. L’action en est d’autant plus belle que le puck est passé dans un tout petit espace entre le poteau et le bras du gardien Fribourgeois.
Marcus Sörensen a essayé de faire vaciller les Lions avec son but après 7 secondes de supériorité numérique (49e, assists: Lukas Wallmark et Ryan Gunderson). Un tir qui n’a laissé aucune chance à Connor Hughes. D’autant plus que Chris DiDomenico lui bouchait la vue sur la passe décisive. Alors oui, à ce moment-là, il n’y avait plus qu’un but d’écart et encore près de 12 minutes à jouer. Mais ce n’est pas comme ça qu’on intimide des Lions.
Alors que Gottéron pressait à fond pour aller chercher l’égalisation, Reto Berra a quitté sa cage. Mais les Fribourgeois ne sont pas parvenus à garder le puck longtemps. Lausanne a pu dégager. Tim Bozon a été le plus rapide sur le puck, de l’autre côté de la glace. Le Français a parfaitement pu servir Jiri Sekac qui a pu inscrire le 4-2 (59e, assists: Tim Bozon et Andrea Glauser). Il n’en a pas fallu plus pour que le kop entonne le classique "On est en finale".
(De gauche à droite) Jiri Sekac, Damien Riat et Lawrence Pilut, les trois buteurs de la soirée. ©KEYSTONE/Anthony Anex
Un moment historique
Parce que oui. 1 minute et 11 secondes plus tard, la sirène finale a retenti. Et Lausanne a accédé à la première finale de National League de son histoire. Que ce soit chez les supporters ou dans les rangs du LHC, à quelques minutes de la fin du match, il y avait comme une sensation de rêve éveillé.
John Fust, directeur sportif du LHC, décrit un sentiment entre la fierté et le calme. "À tous les niveaux du club, tout le monde tire à la même corde. Ça, c’est la fierté, détaille-t-il. Et le calme parce qu’on n’a pas de pression, on sait que Zurich est le favori, on se dit pourquoi pas. C’est inattendu, on ne va pas se mentir, mais on apprécie le moment et on va tout faire pour essayer de gagner. " Un peu philosophe, il conclut: "C’est l’inattendu qui écrit les belles histoires".
Si la série contre Davos avait été mouvementée, ce sont des Lausannois en plein contrôle que l’on a vu évoluer en demi-finale. "On panique pas, on reste dans notre système, on court pas partout, on reste dans nos positions et c’est notre grande force", analyse Damien Riat. Les hommes de Geoff Ward arrivent donc à jouer leur jeu quoi qu’il arrive, "ce qui n’était pas le cas en début de saison et c’est quelque chose qu’on voulait vraiment améliorer", se souvient Théo Rochette, attaquant du LHC.
Les Lausannois restent donc concentrés et ça leur réussi. Le fruit d’un travail d’équipe.
En parlant de début de saison, Théo Rochette avait inscrit son premier but "chez les grands" lors du premier match à domicile du LHC. Le jeune attaquant qui arrivait de la Ligue de Hockey Junior Majeur Du Québec, a depuis marqué 12 buts et été crédité de 18 assists en saison régulière.
Et depuis le début des playoffs, Théo Rochette a inscrit 3 buts pour un total de 8 points. Ce qui lui a valu ce mercredi le maillot de Top Scorer. Alors, quel regard porte-t-il sur les mois qui se sont écoulés entre ce premier goal et cette qualification en finale avec le maillot à flammes?
Que la fête commence
Toute l'équipe a rejoint la Vaudoise Aréna aux alentours de minuit et quart. Devant la patinoire, les ultras de la Section Ouest (qui ont suivi le match à l'extérieur de la BCF Arena pour protester contre le scan-ID) et des dizaines de supporters attendaient les joueurs. C'est dans une explosion de chants, d'applaudissements, de fumigènes et de feux d'artifices que le bus du LHC a été accueilli.
Les héros du soir sont ensuite venus sur l'esplanade pour se languir quelques minutes des chants. Un joli moment de communion entre joueurs et supporters qui donnera probablement de la force aux Lions pour la suite de leur parcours.
Les Lausannois vont maintenant bénéficier d’un peu de repos. Ils entameront la finale mardi face à Zurich. Ce sera donc un duel de Lions. "Je pense qu’on va leur donner des difficultés, prédit Damien Riat. Ils ont pas eu encore beaucoup d’adversité jusqu’à maintenant. Nous on est solides en 5 contre 5 et je pense qu’on peut leur faire mal."
Hockey
Premier point pour Lausanne, mais il y a du travail
Lausanne a remporté 4-3 l’Acte I des quarts de finale de playoffs face à Langnau. Une victoire qui a néanmoins nécessité une belle bataille.
Joueurs et supporters attendent ce moment comme les enfants attendent le matin de Noël pour ouvrir les cadeaux. Mais ça y est! Les playoffs sont lancés!
Pour lancer les hostilités, Cassandre Berdoz, la guette de Lausanne, a sonné l'heure des playoffs au milieu de la glace. Et instantanément dans les tribunes, on a senti ce petit frisson. Le Virage Ouest, lui, s'était paré de blanc et de rouge pour le tifo d'avant-match. Aucun doute, la Vaudoise Aréna était fin prête pour ce quart de finale.
Le Lausanne HC part favori dans cette série face aux Tigres de Langnau. Et les Lions ont donné le ton dès le coup d’envoi. Après une vingtaine de secondes de jeu, Aurélien Marti récupérait un puck en zone neutre et se débrouillait pour l'envoyer vers l’avant. À la récupération, Antti Suomela qui a ensuite servi Damien Riat d’une de ces passes dont il a le secret. Le n°9 lausannois a parfaitement terminé l’action en envoyant la rondelle au fond des filets.
Dans le public, bien entendu, c’est l’explosion de joie. Et sur le banc? Que se passe-t-il dans les têtes? “Rien, lâche le coach Geoff Ward. On continue. C'est les playoffs, tu ne peux pas perdre le contrôle des émotions.”
Le calme avant la tempête
Passée cette action et ce moment d'euphorie, le soufflé est un peu retombé. Langnau, un niveau en dessous par rapport à Lausanne, ne s'est pas vraiment créé d'occasions dangereuses.
Les Lions ont creusé l’avantage à la 24e. Le tir de Joël Genazzi a été dévié sur la droite devant la cage. Au même moment, Suomela, oublié, arrivait comme un renard et s'est fait un plaisir de marquer.
Toujours dans cette sorte de faux rythme, les Emmentalois ont tout de même réussi à tromper la vigilance de Kevin Pasche juste avant la deuxième pause. Le portier lausannois, qui pensait peut-être avoir fait l'arrêt (ou en tout cas avoir repoussé le puck) a vu le puck glisser devant ses jambes. Pascal Berger en a profité pour le pousser au fond (40e, assists: Baltisberger et Salzgeber).
Des buts qui s'enchaînent
Rapidement dans le troisième tiers, Langnau est revenu au score. Samuel Erni a fait le tour de la cage de Pasche et Claudio Cadonau a bouclé la boucle en envoyant le puck au fond du but (44e, assists: Erni et Pesonen). Réponse immédiate de Théo Rochette qui est venu dribbler et tromper le gardien bernois pour redonner l'avantage aux Lausannois (46e, assist: Bozon). Un but challengé par Langnau pour un potentiel hors-jeu au début de l’action. Mais les arbitres ne sont pas revenus sur leur décision après avoir analysé les images vidéo.
Les hommes de Geoff Ward ont donc bénéficié de deux minutes en supériorité numérique. Et ils en ont profité pour… encaisser un but. Alors qu'un puck était dégagé vers Kevin Pasche, Saku Mäenalanen s'est glissé entre deux Lausannois pour aller récupérer la rondelle derrière le but. Devant, Berger était prêt à la recevoir pour égaliser (47e).
L'intensité étant restée au plus haut, le LHC s'est empressé de reprendre les devants. S'étant frayé un chemin dans la zone offensive lausannoise, Andrea Glauser a centré et Dominik Kahun était parfaitement placé pour dévier le tir derrière le gardien emmentalois (50e, assists: Glauser et Rochette).
Les Tigres ont mis la pression pendant les dernières minutes de jeu. À 1min13 du terme, le puck n'est d'ailleurs pas passé loin du poteau. Mais même à 6 contre 5, ils n’ont pas réussi à retourner la situation.
Encore du travail
Lausanne s’empare donc du premier point dans cette série. Une entrée en matière qui permet de reposer, un peu, les esprits.
Cette victoire dans l’Acte I est aussi un atout psychologique. Mais ce match finalement compliqué est aussi un bon exemple de la mentalité qui a mené le LHC tout en haut du classement cette saison.
La performance lausannoise n’était pas la plus mémorable de la saison. Cela peut en partie s’expliquer par un alignement légèrement différent de ce que l’on a eu l’habitude de voir en saison régulière. Il y a donc des automatismes encore à prendre.
Si Lausanne veut terminer cette série au plus vite, c’est-à-dire en seulement quatre matchs, il va donc falloir garder la bonne mentalité, mais hausser le niveau sur la glace. Rendez-vous donc pour l’Acte II samedi. Ce sera cette fois du côté de l’emmental versicherung arena à Langnau.
Hockey
Kevin Pasche: rookie, numéro 1 et serein
C’est la plus belle période de l’année qui commence en hockey sur glace. Les playoffs seront lancés ce jeudi soir. Pour l’Acte I des quarts de finale, Lausanne recevra Langnau.
C’est avec un nouveau statut que le LHC entame ces playoffs. Les Lions ont terminé à la 1e place du classement en saison régulière, chose qui n’était jamais arrivée aux Lausannois en National League. Dans cette série face à Langnau ils auront donc le statut de favori qu’ils n’ont pas vraiment eu l’année dernière.
Le premier Acte de ce quart de finale entre Lausanne et Langnau arrive après une douzaine de jours de “pause” pour les Vaudois. Alors, après l’entraînement, en début de semaine, l’impatience se faisait ressentir.
Ce duel de fauves entre Lions lausannois et Tigres emmentalois devrait être largement à la portée du LHC. En saison régulière, les hommes de Geoff Ward se sont imposés lors des quatre confrontations face à Langnau. Mais à trois reprises, il n’y a eu qu’un but d’écart, dont une fois après prolongation et une fois après les tirs au but.
Si Lausanne part en leader, Langnau n’a rien à perdre. Au bord de la relégation il y a deux ans, les Bernois se sont battus pendant des semaines pour assurer leur place en playoffs. Ils n’ont donc rien à perdre. “C’est un avantage pour eux et il faut qu’on aie la même intensité qu’eux”, commente Geoff Ward, l’entraîneur du LHC.
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Les SCL Tigers entrent néanmoins dans cette série sans leur atout majeur. Leur gardien, Stéphane Charlin, le meilleur de la ligue, s’est blessé début février. Il pourrait faire son retour en cours de série si celle-ci se prolonge, mais rien n’est moins sûr. Lausanne devra en profiter.
Un vestiaire plus expérimenté
Le LHC, en tant que club, a un nouveau statut. C’est aussi le cas de Kevin Pasche. La saison passée, le jeune gardien n’avait joué qu’un match et demi en playoffs. Une bonne expérience mais sur laquelle le portier ne peut pas complètement se reposer.
L’équipe, en revanche, peut vraiment se nourrir de toute l’expérience emmagasinée l’année dernière. “Vous savez ce que l’on dit de l’expérience, il faut la traverser ensemble. Le fait qu’on ait eu cette série difficile contre Davos, d’entrée de jeu, l’année dernière, c’était un bénéfice, décrit Geoff Ward. Il y a eu plein de changements de momentum, on a dû aller gagner un match 6 chez eux pour les forcer à en jouer un septième chez nous. C’est toutes des choses sur lesquelles on peut construire.”
Chez les passionnés du club, aucun doute qu’on attend impatiemment de retrouver la ferveur et l’engouement de la saison passée. L’excitation monte petit à petit. Les émotions sont-elles plus simples à gérer cette année dans le vestiaire?
Et ces quarts de finale, ça commence ce jeudi. Coup d’envoi de l’Acte I entre Lausanne et Langnau à 20h à la Vaudoise Aréna. Pour rappel, la série se joue au meilleur des 7 matchs.
Hockey
Lausanne et Fribourg pour un beau voyage ?
Les play-off débutent ce jeudi avec les premiers matches des quarts de finale. Lausanne et Fribourg-Gottéron, les deux formations romandes en lice dans ces séries, n'ont pas les mêmes attentes.
Pour Lausanne, défait au bout d'une finale en sept matches par Zurich il y a un an et vainqueur de la saison régulière pour la première fois de son histoire, l'objectif ne peut être que le titre de champion. En récoltant 97 points en 52 matches, les Lions ont confirmé que leur épopée du printemps 2024 ne devait rien au hasard.
Ils ont certes levé le pied une fois leur premier rang assuré en terminant leur exercice par trois défaites, mais ils abordent le sprint final avec un effectif affûté après avoir dû composer avec une infirmerie parfois surchargée ces derniers mois.
"L'équipe n'a pas été en si bonne forme de toute la saison. C'est bien qu'on ait tout le monde à disposition, ça nous force à prendre des décisions difficiles pour la feuille de match", apprécie Geoff Ward, l'entraîneur du LHC.
Pasche vs Charlin?
Dès jeudi à Malley face à Langnau (8e), Lausanne aura également besoin d'un grand Kevin Pasche pour aller au bout de ses ambitions. Le gardien de 22 ans va vivre ses premiers play-off dans la peau d'un titulaire, lui qui avait suppléé Connor Hughes lors de l'acte I de la demi-finale l'an dernier (défaite 2-1 à Fribourg). "J'avais sorti un match plutôt solide", se souvient le cerbère vaudois. "Mais c'est une nouvelle saison, des nouveaux adversaires. Et je suis encore un rookie en play-off."
Avec 9 blanchissages et un taux d'arrêt mesuré à 92,58%, Kevin Pasche fait partie des meilleurs portiers de National League. Seul Stéphane Charlin, élu MVP de la saison régulière, affiche de meilleures statistiques. Il n'est toutefois pas sûr que le dernier rempart des Tigers, blessé à un genou le 2 février, soit rétabli à temps pour disputer ce quart de finale.
Mais les Lausannois ne s'attardent guère sur qui leur fera face durant ces séries. "C'est le titre ou la porte!", lance le défenseur américain Gavin Bayreuther, enthousiaste comme aucun autre Lion à l'idée d'en découdre. "Je vois que les gars ont faim et qu'ils veulent aller jusqu'au bout. L'atmosphère est géniale au sein du club et les attentes sont élevées. C'est l'heure de séparer les hommes des garçons!"
Fribourg en mode "chasseur"
A Fribourg, il est clair que la pression n'est pas la même qu'il y a un an, lorsque les Dragons abordaient les play-off à l'issue d'une saison régulière prometteuse bouclée au deuxième rang. L'automne morose des hommes de Pat Emond, incapables d'enchaîner les victoires malgré un effectif alléchant, avait presque ôté l'espoir d'une qualification en play-off au peuple fribourgeois.
Le remplacement d'Emond par Lars Leuenberger à la bande et une parenthèse enchantée à Davos, où ils ont soulevé la Coupe Spengler pour la première fois de leur histoire, ont redonné du souffle à des Dragons soudainement devenus inarrêtables.
"C'était vraiment les montagnes russes cette saison", confirme le Suédois Lucas Wallmark. "Je ne crois pas avoir vécu cela dans ma carrière jusqu'à présent. Mais je préfère largement un mauvais départ à une fin de saison prématurée..."
Face à Berne (3e), en quart de finale (premier acte vendredi à 20h00), le maître à jouer de Fribourg-Gottéron (6e) veut profiter du statut d'outsider de son équipe pour créer à la surprise. "On n'a pas grand-chose à perdre. On était encore à la treizième place du classement il n'y a pas si longtemps et maintenant on est dans la position du chasseur", rappelle-t-il.
Czarnik, l'arme fatale
Ce derby des Zähringen au meilleur des sept matches s'annonce vraiment aussi âpre qu'indécis. Fribourg a remporté les trois derniers duels, mais jamais dans le temps réglementaire.
Et les Ours peuvent compter sur un redoutable artificier en la personne d'Austin Czarnik. L'Américain de 32 ans a succédé à Marcus Sörensen au rang de meilleur compteur de la saison régulière (20 buts, 36 assists).
"A Berne on estime qu'on est légèrement favori, à Fribourg c'est peut-être l'inverse", déclare l'homme aux 202 matches de NHL. "La série va être intense avec les fans et l'historique entre les deux clubs. Et c'est aussi pratique de ne pas avoir à faire trop de route à chaque match."
Derby zurichois
Zurich, qui a terminé au deuxième rang de la saison régulière après un début d'année 2025 mitigé, reste naturellement candidat à sa propre succession. En lice jeudi, le "Z" devra en premier lieu écarter Kloten (7e), de retour en play-off de National League pour la première fois depuis 2016 et une défaite en quart de finale face à Davos (4-0).
Les Aviateurs ont dû cravacher pour venir à bout d'Ambri en play-in après avoir été retardés par Langnau. Leur saison est déjà réussie, mais un exploit face au rival zurichois n'aurait pas de prix.
Enfin, Zoug (4e) et Davos (5e) s'affrontent dans une série bien incertaine dès vendredi. Les hommes de Dan Tangnes, qui quittera le club zougois à l'issue des play-off, ont un léger avantage d'expérience, eux qui ont rallié le dernier carré lors des cinq dernières éditions des play-off.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Jan Cadieux à la tête des M20
Jan Cadieux est le nouvel entraîneur de l’équipe de Suisse M20. L’ancien mentor du Genève-Servette HC assumera ses nouvelles fonctions dès le mois de mai. Son contrat court jusqu’au 30 juin 2026.
"Nous sommes convaincus que Jan est la personne idéale pour porter notre équipe nationale M20 au prochain niveau. Ses nombreuses années d’expérience, sa ligne claire et ses qualités humaines sont un enrichissement précieux pour l’équipe, déclare Lars Weibel, Director Sport de la Swiss Ice Hockey Federation (SIHF). Jan fera en outre partie du staff de l’équipe nationale A, aussi bien lors des prochains Mondiaux au Danemark et en Suède que lors des Jeux olympiques 2026 et du Championnat du monde en Suisse la même année. »
A la tête des M20, Jan Cadieux (44 ans) bénéficiera du concours de son prédécesseur Marcel Jenni. Ce dernier figurera également dans le staff de Patrick Fischer lors des prochains mondiaux de l’équipe A.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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