Grand Conseil
La Commission de gestion adresse 25 observations au Conseil d'Etat
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En ce début de semaine, la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois a publié son rapport annuel sur le fonctionnement de l'Etat. Tous les départements ont été observés, et 25 observations ont été mises sur papier. Le gouvernement a un mois pour y répondre.
La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois, la COGES, adresse 25 observation au gouvernement. Ceci dans le cadre de son bilan annuel sur le fonctionnement de l’Etat, publié ce lundi. Des observations qui visent souvent à avoir des explications sur des mécanismes précis ainsi que pour améliorer la gestion de certains services. Plusieurs portent sur des thématiques environnementales, mais également sur la sécurité ou la formation. Sa présidente, la députée Monique Ryf, nous détaille les objectifs de la COGES :
Ce rapport est le premier de la législature 2022-2027. Et la commission a subi d'importants changements de personnel, puisque deux tiers des députés sont nouveaux au sein de la COGES. Nommés fin juin 2022, ils ont dû rapidement se mettre dans le bain. En plus de ce renouvellement de commission, 2022 a évidemment été marquée par le début de la nouvelle législature, l’arrivée de nouveaux conseillers d’Etats, des modifications au sein des départements. Des changements qui doivent faire veiller à une bonne coordination entre les différentes entités du canton.
Monique Ryf, députée et présidente de la Commission de Gestion du Grand Conseil, la COGES :
La présidente de la Commission le souligne également : le contexte de crises est toujours présent. En effet, après la crise Covid qui s'est faite plus discrète en 2022, elle a été presque immédiatement suivie par une nouvelle crise, celle de l'énergie et des réfugiés d'Ukraine :
Parmi les membres de la commission, la députée Circé Barbezat-Fuchs souligne notamment l’importance du maintien d’antennes cantonales décentralisées sur le territoire. Elle est directement concernée, vivant dans l’arrondissement d’Aigle :
Formation, patrimoine et Grands-Marais
La formation est un des départements largement remaniés avec le début de la nouvelle législature (perte du volet culturel, nouveau Conseiller d'état). Le département est au devant d'une législature dense, avec notamment l'éducation numérique, le gymnase en quatre ans, etc.
Le département peut-il fonctionner de manière efficiente malgré tous les changements et les réorganisations ? Nathalie Jaccard est membre de la sous-commission de l'enseignement et la formation professionnelle :
La députée observe le manque de mesures pour les enfants à besoins particuliers qui habitent hors des zones urbaines :
Dans le département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine, on soulève entre autre le besoin de renfort du suivi des aspects de durabilité du bâti de l'Etat, même s'il a déjà été renforcé :
Représentant la sous-commission de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité, le député François Cardinaux s'est dit pris de vitesse par le gouvernement. Les observations liées au projet de la nouvelle prison à Orbe, les Grands-Marais, ont été en grande partie traitées par les récentes annonces du Conseil d'Etat, notamment la construction en une seule phase. Cela n'empêchera pas le suivi du dossier, car de nombreux enjeux sont liés pour ce projet d'envergure :
Ce rapport a été remis au gouvernement cantonal, qui a désormais jusqu'à la fin mai pour répondre aux 25 points. Les réponses seront par la suite discutées et votées par le Grand Conseil avant la fin juin de cette année.
Grand Conseil
Tensions au parlement vaudois: les débats pour le budget 2026 sont lancés
Les députés vaudois sont entrés en matière sur le budget 2026 du canton. Pour l'heure, les discussions sont restées générales, mais elles ont déjà confirmé que le projet du Conseil d'Etat ne contentait personne.
L'entrée en matière a donné lieu ce mardi après-midi, à l'attendu duel de "grandes déclarations" entre la droite et la gauche, entre une partie de l'hémicycle réclamant une meilleure maîtrise des charges et une autre exigeant une hausse des revenus avec une augmentation des impôts pour les plus riches.
Le projet de budget du Conseil d'Etat prévoit un déficit de 331 millions de francs, malgré des mesures d'économie (305 millions) et le recours à la fortune cantonale (493 millions). En tout, six journées sont prévues pour l’examen de ces coupes. Mais les Vert-e-s et les socialistes ont annoncé leur refus du budget, avant même qu’il soit traité en commission. Le socialiste Julien Eggenberger, le vice-président de la Commission des finances, nous en donne les raisons.
Une position « relativement mal perçue » par la droite, selon la présidente de la commission, la députée PLR Florence Gross. La PLR espère que le budget puisse être mis sous toit d’ici le 17 décembre.
Le projet d’entrée en matière a été accepté par 127 voix, contre 12 et 9 abstentions. Le Grand Conseil entamera demain un premier débat.
« Pour négocier, il faut être deux. »
En parallèle aux débats, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le parlement vaudois pour une nouvelle semaine de mobilisation qui a réuni plusieurs organisations syndicales (SSP, FSF et SUD) et des collaborateurs de l'Etat. Ils contestent les baisses fiscales de ce "budget d'austerité", et notamment les baisses de salaires de 0,7% annoncées pour la fonction publique et parapublique.

Plusieurs centaines de fonctionnaires se sont réunis devant le parlement vaudois ce mardi en parallèle des débats pour le projet de budget 2026. (© LFM)
Pour les syndicats des services publics (SSP), le Conseil d’Etat ne veut toujours pas assumer ses responsabilités.
Une deuxième journée de mobilisation est prévue demain devant le parlement vaudois. A noter que la caisse de grève du syndicat SSP Vaud remboursera l’intégralité des pertes salariales des collaborateurs des secteurs publics et parapublics qui feront grève ce jeudi 4 décembre 2025.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Grand Conseil
Le parlement vaudois lance sa chaîne WhatsApp
Le Grand Conseil lance sa chaîne WhatsApp. L’objectif : rendre compte de l’essentiel des décisions qui sont prises au Parlement de manière directe, chronologique et sans filtre algorithmique. Le canal s'adresse au grand public.
La vie parlementaire en un coup d’œil. C’est l’idée de la nouvelle chaîne WhatsApp lancée par le Grand Conseil vaudois. Son but : communiquer autour des décisions politiques pour suivre de près la vie parlementaire. Chaque semaine, la chaîne WhatsApp sera alimentée par du contenu en lien notamment avec les décisions prises au Grand Conseil, les travaux parlementaires ou les communiqués de presse. Chiara Meynet, responsable communication du Grand Conseil vaudois, revient sur les raisons qui ont poussé le Parlement à ouvrir la chaîne au grand public.
Après une phase test, le canal a été ouvert au Grand public pour la rentrée parlementaire. Elle vise à offrir une information directe à toute personne qui s’intéresse à l’actualité politique du canton. Faut-il y voir la volonté d’intéresser davantage la population à la vie politique vaudoise ?
Les abonnés peuvent réagir aux messages à l’aide des emojis mais pas publier de commentaire. Pourquoi avoir choisi l’application de messagerie WhatsApp parmi d’autres messageries ? On retrouve Chiara Meynet.
Depuis lundi, la chaîne dénombre un peu plus de 400 abonnés.
A noter que l’abonnement est anonyme, les gestionnaires de la chaîne n’ont pas accès aux noms, numéros de téléphone ou informations personnelles des abonnés. Pour suivre la chaîne, rendez-vous directement sur le site de l’État de Vaud.
Grand Conseil
Coupes budgétaires dans la santé: appel à faire marche arrière
Les coupes budgétaires dans la santé vaudoise annoncées par le gouvernement cet été ont vivement fait réagir le Grand Conseil. Les députés ont très largement voté mardi une résolution demandant au Conseil d'Etat de faire marche arrière sur la coupe globale de 20 millions de francs, craignant pour les hôpitaux régionaux et donc les soins de proximité.
A l'heure où la situation financière du Canton de Vaud impose des mesures d'assainissement, des réductions de subventions pour l'ensemble des partenaires de la Direction générale de la santé (DGS) sont nécessaires. Des courriers ont été envoyés aux partenaires concernés, avait confirmé mi-juillet le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS).
La Fédération des hôpitaux vaudois (FHV), qui chapeaute les douze hôpitaux régionaux du canton, s'était alors dit sous le choc. Plusieurs partis et syndicats avaient aussi réagi dans la foulée, tous inquiets pour les prestations à la population et pour le personnel de ces établissements de régions périphériques.
Certaines structures comme les Pôles santé du Pays-d'Enhaut et de la Vallée de Joux pourraient perdre jusqu'à 25 à 30% de leur budget, selon la FHV. De nombreux licenciements pourraient en découler, sachant que le 70-75% des coûts de ces établissements hospitaliers est constitué par le personnel.
"Mise à mort"
Mardi au Grand Conseil, ces inquiétudes ont été relayées par la députée UDC Céline Baux et la résolution qu'elle a défendu devant le plénum. "Le ciel est tombé sur la tête de ces établissements régionaux (...) Ces 20 millions d'économies imposées à la FHV se font sur le dos des régions périphériques", a-t-elle affirmé. "Cela équivaut à la mise à mort de ces Pôles santé", a ajouté l'élue du Pays-d'Enhaut.
"La mission des Pôles de santé ont un coût certain, mais ils sont nécessaires aux soins de proximité", a-t-elle insisté. Sa résolution veut donc inciter le Canton à faire marche arrière sur les coupes annoncées. "Il en va de l'équité entre la population vaudoise en matière d'accès aux soins", a-t-elle souligné.
Chaque groupe politique a ensuite pris la parole, tous les partis soutenant la résolution. Députée PLR et présidente de la FHV, Carole Dubois, a évoqué des "conséquences graves", des "prestations qui seront supprimées" voire "un risque de fermeture des deux Pôles de santé (Vallée de Joux et Pays-d'Enhaut). Elle a exigé l'ouverture d'un dialogue avec le gouvernement sur le montant des coupes.
Pour sa part, la députée PLR Florence Gross a regretté que certains établissement soient mis de côté par la résolution.
A gauche, on a dénoncé des "mesures court-termistes", "une ineptie aux conséquences graves et directes", "une inégalité renforcée quant à l'accès aux soins" ou encore "une médecine à deux vitesses". "Il faut renforcer et non pas casser le service public", a résumé l'élu de la gauche radicale (EP) Vincent Keller. "On ne peut pas couper arbitrairement dans les petits hôpitaux de proximité", a dit pour sa part le député UDC Cédric Weissert.
"Manque de courage, finesse et exemplarité"
De nombreux élus sont intervenus dans le débat. Plusieurs ont dénoncé la manière de communiquer en plein été. "Un manque de finesse", a affirmé le Vert'libéral David Vogel, ajoutant "un manque de courage et un manque d'exemplarité", en référence respectivement au côté "débrouillez-vous, faites moins avec 25-30%" et à "l'incapacité du gouvernement à imposer lui-même des baisses de coût et de charges" au sein de l'administration cantonale.
Seule représentante du Conseil d'Etat au moment du débat, la ministre centriste Valérie Dittli, qui n'est pas en charge de la santé, n'a pas souhaité prendre la parole au nom du gouvernement sur le sujet. Au vote, la résolution a été acceptée par 117 oui et seize abstentions.
Pour mémoire, le Conseil d’Etat a annoncé des mesures d'assainissement à hauteur de 94 millions en 2025. Le budget 2026 sera, lui, fortement impacté avec des économies d'environ 300 à 400 millions pour respecter le cadre légal du petit équilibre.
KEYSTONE ATS avec Sophie Vassutine
Grand Conseil
UNIL: le changement de logo est "superflu" pour des députés
L'Université de Lausanne modernise son logo. Ce changement s'inscrit dans la nouvelle identité visuelle présentée par l'institution lors du Dies Academicus, le 23 mai dernier. L'opération n'est pas au goût de plusieurs députés vaudois. Une interpellation a été déposée au Grand Conseil vaudois.
L'UNIL va changer de logo. Le style manuscrit va être abandonné pour des caractères typographiques blancs sur fonds bleu, avec un point à la fin. Cette refonte s'inscrit dans la nouvelle identité visuelle présentée par l'institution lors du Dies Academicus, le 23 mai dernier à Lausanne. Une interpellation intitulée "Logo de l'UNIL ou l’art du superflu, chose très nécessaire ?" a été déposée au Grand Conseil vaudois par le député David Vogel et consorts au nom Florence Beetschart-Narbel, Denis Corboz, Kilian Duggan et Fabrice Moscheni.
Ce changement visuel complète la refonte du sites web institutionnel, bientôt suivies des sites facultaires. Une opération qui n'est pas au goût de plusieurs députés vaudois qui questionnent le design du logo et ses conditions de création, comme le relate David Vogel, député Vert'libéral.
Sa réalisation a été confiée à une entreprise externe, l'agence Base Design basée à Genève. Montant évoqué : 120'000 CHF. Pour les signataires, cette "coûteuse opération nuit à l'image de l'institution". La pertinence de cet investissement est remise en question par le député David Vogel, à l’heure des coupes dans des projets d’enseignements et de recherche.
Le nouveau code visuel sera déployée progressivement dès la rentrée de septembre. Le député Vert’libéral n’exclut pas que l’Université de Lausanne fasse marche arrière. On retrouve David Vogel.
A noter que L’UNIL a changé cinq fois de logo depuis 1981, la dernière remonte à 2005.
Le texte rappelle également que la seule modification du nom des bâtiments de l’UNIL avait, en son temps, coûté "plusieurs centaines de milliers de francs".
Le sujet sera discuté demain au Grand Conseil vaudois.
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