Vaud
Hôpital de Rennaz: le Conseil d'Etat ne veut pas d'une CEP
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2020/10/415056298_highres-1000x600.jpg&description=Hôpital de Rennaz: le Conseil d'Etat ne veut pas d'une CEP', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le gouvernement vaudois ne veut pas d'une Commission d'enquête parlementaire (CEP) sur l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) de Rennaz, a-t-il indiqué jeudi. Le Conseil d'Etat estime que les deux audits publiés en août ont suffisamment permis de faire la lumière sur les difficultés de l'établissement valdo-valaisan.
C'est la droite du Parlement qui avait réclamé la création d'une CEP en mai dernier pour "faire toute la lumière" sur la "situation financière catastrophique" de l'HRC. Cet outil est utilisé lorsque "des événements de grande portée l'exigent", précise la loi. Dans les faits, il est rarement employé, la dernière fois en 2003 lors de l'affaire dite de la débâcle de la Banque cantonale vaudoise (BCV).
Comme le veut la procédure, le Conseil d'Etat disposait d'un délai pour se déterminer formellement sur la création de cette CEP et ainsi faire valoir son droit d'être entendu. Il a annoncé sa décision en transmettant au Grand Conseil son rapport, où il recommande au plénum de rejeter toute CEP. Le Parlement aura le dernier mot en se prononçant prochainement sur ce rapport.
En Valais aussi, la question a été débattue. Les députés ont finalement refusé en juin dernier la mise en place d'une CEP. Ils ont en revanche chargé leur Conseil d'Etat d'étudier l'opportunité de créer une CEP intercantonale.
Réaction immédiate
Dans son communiqué, le gouvernement vaudois rappelle qu'il a agi dès que les difficultés financières de l'HRC ont été connues. D'entente avec son homologue valaisan, il a très vite sollicité deux audits financiers indépendants, l'un auprès du Contrôle cantonal des finances du canton de Vaud (CCF) et de l'Inspection cantonale des finances du canton du Valais (ICF), l'autre, axé sur la gouvernance, auprès d'une fiduciaire.
Ces deux enquêtes avaient confirmé d'importantes lacunes au sein de l'hôpital de Rennaz. Elles critiquaient notamment sa gestion financière et même celle des affaires courantes.
Le Conseil d'Etat vaudois relève aussi que ces audits mettent en évidence "qu'il n'y a eu à aucun moment malversation et encore moins volonté de détourner des deniers publics ou de les utiliser à d'autres fins que celles prévues". Il constate qu'ils ont permis d'identifier un certain nombre de manquements au sein de l'hôpital, "sans pour autant constituer des circonstances exceptionnelles qui justifieraient la mise en place d'une CEP".
Sans attendre les résultats des deux audits, plusieurs mesures ont déjà été prises, tant sous l'angle financier que sous celui de la gouvernance, souligne le Conseil d'Etat. L'HRC a ainsi désigné un nouveau directeur administratif et financier ainsi qu'un directeur général ad interim, à la suite de la démission de l'ancien directeur général.
Mieux associer encore le Parlement
Les deux cantons ont aussi renouvelé leurs représentants au sein du Conseil d'établissement. L'HRC est par ailleurs en train de consolider un plan de retour à l'équilibre, qui lui permettra de stabiliser sa situation financière d'ici quelques années et d'envisager ainsi l’avenir plus calmement, justifie encore le gouvernement vaudois pour rejeter une CEP.
Dans son rapport transmis au Grand Conseil, le Conseil d’Etat propose d'associer le plénum de manière plus étroite sur ce dossier. Il informera à intervalles réguliers, en plus de la commission interparlementaire de contrôle de l'HRC, les commissions de gestion et des finances du Parlement sur l'évolution de la situation de l'hôpital de Rennaz.
Cette information portera sur l'évolution de la situation financière et des coûts de construction, sur la finalisation et la mise en œuvre du plan de retour à l'équilibre, ainsi que sur le suivi des garanties et des engagements de l'HRC, promet le canton.
Inauguré en été 2019, le site à Rennaz a accueilli en novembre passé ses premiers patients. Dès ses débuts, il a fait l'objet de critiques, notamment pour des problèmes d'absentéisme, de démissions en cascade, de temps d'attente aux urgences ou d'annulations d'opérations.
Lausanne
Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois
Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.
"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."
Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.
Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".
Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.
Art de la conservation
"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.
Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.
Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.
Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.
"Une avalanche de loups"
L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.
Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".
Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.
Retracer le fil de l'histoire
Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.
Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.
Un sujet sensible
Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.
"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.
"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.
Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires
Compte tenu des températures annoncées et de la bise, Lausanne va augmenter temporairement sa capacité d’accueil d’urgence. Dès samedi soir, l’abri PC de la Rouvraie ouvrira, offrant 50 lits supplémentaires au dispositif existant.
Le lieu sera ouvert, comme les autres hébergements, de 21h00 à 8h00. Il permettra à chaque personne accueillie d’avoir une collation, de prendre une douche et de dormir dans un lit, a communiqué la Ville vendredi.
Cette mesure est temporaire; elle est mise en place pour une durée d’une semaine et sera réévaluée en fonction de la météo.
La priorité de la Ville est de réduire les risques liés à la grande précarité au moment où des températures négatives nocturnes s’abattent sur notre pays. Pour rappel, l’Equipe mobile d’urgences sociales d'Unisanté (EMUS) peut être appelée au numéro 0848 133 133 (centrale des médecins de garde) pour signaler toute personne sans-abri et dormant dehors.
L'abri de la Rouvraie sera exploité par la protection civile de la région lausannoise, en collaboration avec le service de l’inclusion et des actions sociales de proximité (SISP).
Plusieurs dispositifs d'aide
Le plan Grand froid est financé par le canton et les communes via la participation à la cohésion sociale. Pour rappel, le dispositif d’hébergements d’urgence et d’hébergements d’urgence de transition compte 239 places ouvertes toute l’année. Il s’inscrit dans un dispositif plus large d’aide au logement.
Lausanne gère en outre un dispositif communal d’aide sociale au logement. Ce dernier offre plus de 580 logements avec un accompagnement social aux personnes résidant à Lausanne en situation de précarité, qui ont perdu leur logement ou qui sont sur le point de le perdre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Mouna Skaria, la dermatologue qui soigne le basket lausannois
Dermatologue à Vevey (VD), mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes. A leur tête depuis quatre mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois.
Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes. Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier.
Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.
Des buvettes à la présidence
Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.
En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle.
La quinquagénaire - elle est aujourd'hui âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. Sa détermination et son engagement portent leurs fruits. Le club se stabilise.
En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.
Liste d'attente
Aujourd’hui, le club compte 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton. Il est aussi le seul labellisé "formateur".
Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. La demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Pourtant, à Lausanne, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates", explique la présidente.
Malgré le développement important du club, "les installations ne suivent pas. Sollicitée pour une infrastructure adaptée, la ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.
Obsolète et non adaptée
L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée: gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.
Le budget des Foxes, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois. La situation actuelle "insatisfaisante" ne lui permet pas d’augmenter ses moyens, en matière de sponsoring notamment.
Une pionnière
Outre son métier, Mouna Skaria, sportive dans l'âme mais pas basketteuse, consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club, entièrement bénévolement. L’entraîneur des Foxes, Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité d'une présidente, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue".
"Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.
Pour lui également, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.
A bout de bras
L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato, qui suit le club depuis longtemps, partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses... Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.
Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras et multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 24 heures
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
-
CultureIl y a 22 heures
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
-
LausanneIl y a 3 jours
Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires
-
CultureIl y a 2 jours
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
-
SuisseIl y a 3 jours
Nez Rouge ramène 9100 personnes à bon port
-
SuisseIl y a 2 jours
Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire
-
InternationalIl y a 2 jours
Ukraine: large soutien à Zelensky avant sa rencontre avec Trump
-
SuisseIl y a 2 jours
Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto



Notification automatique: Rennaz hospital: the Council of State does not want a CEP | En24 World