Vaud
La Maison des Lionnes, réservée aux femmes à Renens
La Maison des Lionnes à Renens, première structure vaudoise réservée exclusivement aux femmes en situation de précarité, a été présentée jeudi. Elle propose des chambres et un accompagnement social.
Une première structure vaudoise d’accueil réservée aux femmes a vu le jour à Renens. La Maison des Lionnes propose des chambres et un accueil de jour, ainsi qu’un accompagnement social. Une Maison, réservée aux femmes, notamment en situation de précarité ou sans abri.
Le projet, porté notamment par la ville de Renens et le canton, est également suivi par une vingtaine de femmes sans abri ou anciennement sans abri, réunies dans le collectif des Lionnes. Elles ont participé dès le début à la conception de ce lieu. Un lieu qui se veut être un havre de paix, loin de la violence de la rue ou de certains centres d’hébergement.
Lou est une des membres du collectif des Lionnes :
Des besoins particuliers propres aux femmes qui sont pris en compte dans cette maison. Au-delà de l’hébergement, d’autres offres sont proposées pour permettre une réinsertion, tant pour les locataires que pour toute femme qui en aurait le besoin. La Maison des Lionnes met à disposition cinq chambres. Elle propose également une permanence infirmière, un accueil en journée et un accompagnement social.
Disposer d'un lieu comme celui-ci est capital comme l'explique Lou, une des membres du collectif des Lionnes :
Cette Maison se veut disponible pour les locataire ainsi que toute femme qui en aurait le besoin.
Nombreux partenaires
Outre le Canton, la Ville de Renens, et lle collectif des Lionnes, ce projet pilote est porté par Caritas Vaud et Rel'aids.
Caritas Vaud s’occupe au quotidien de la Maison, depuis l’été 2022.
Lola Marquis, membre de Caritas Vaud et responsable de la Maison des Lionnes
Pour la commune de Renens, ce genre de projet est important. La Municipalité souhaite notamment développer sur son territoire le volet de l’hébergement dit de transition :
L'hébergement à la Maison des Lionnes a démarré en août dernier et neuf femmes ont déjà pu y loger. Un bilan sera tiré l'an prochain sur la suite à donner à ce projet. Celui-ci est financé à hauteur de 350'000 francs (pour les années 2022 et 2023) par le Canton et les communes vaudoises via la facture sociale.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Lausanne
Le plan "Grand froid" est en vigueur
La Ville de Lausanne a activé dimanche dernier son plan "Grand froid", jusqu'à jeudi. 255 lits sont disponibles pour accueillir les personnes dans le besoin au sein des trois structures d'hébergement de la Municipalité.
Lausanne a pris des mesures face aux températures très fraîches de ces derniers jours. La Ville a déclenché son plan "Grand froid" il y a trois jours. Celui-ci sera effectif au moins jusqu'à jeudi. Le dispositif existant pour accueillir les personnes sans domicile fixe a été renforcé. Le nombre de lits a augmenté au sein de l'une des structures. Plus de 250 places sont mises à disposition en ce moment.
Comme le dispositif actuel n'est pas saturé, aucun centre d'hébergement supplémentaire n’a ouvert pour l’instant. La protection civile n’a pas été sollicitée.
L'activation du plan "Grand froid" dépend des conditions météorologiques et de la sollicitation des personnes dans le besoin.
Lausanne
Le poste de police du Flon rouvre après onze mois
Fermé temporairement depuis près de onze mois en raison des travaux du futur tramway sur la rue de Genève, le poste de police du Flon à Lausanne ouvre à nouveau ses portes dès jeudi. Prévu notamment pour accueillir les dépôts de plainte, ce poste fait partie du dispositif d'accueil au public et vise à renforcer le lien de proximité avec la population.
Dans le même temps, la police municipale indique mercredi dans un communiqué que l'Office de recherches, de notifications et des objets trouvés déménage, lui, à l'Hôtel de police dès vendredi. Il se situait jusqu'ici à la rue du Petit-Chêne, proche de la gare de Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'avenir papier de la FAO est en jeu au parlement
L'avenir en format papier de la Feuille des avis officiels (FAO) se joue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat souhaiterait basculer en version numérique, une majorité de députés aimerait garder ou du moins prolonger d'ici 2029 ou 2030 le journal institutionnel en papier, qui paraît deux fois par semaine.
Le gouvernement a annoncé fin juin dernier vouloir opter pour une transition numérique et un accès gratuit aux publications de la FAO. Son projet a été mis en discussion mardi au parlement, mais après un premier débat, aucune décision définitive n'a été prise.
Les élus veulent se donner le temps de réfléchir aux amendements de la commission qui a examiné l'exposé des motifs du projet de décret (EMPD). Celle-ci propose de garder la version papier encore quatre ans jusqu'au 31 décembre 2028 et de lancer d'ici là un appel d'offres pour une version papier indépendante (entreprise privée et financée par les abonnements et la publicité), mais avec une aide au démarrage de l'Etat.
Une motion en arrière-garde
Ces modifications ont, dans l'ensemble, été bien accueillies, mais d'autres solutions pourraient être envisagées. Ce d'autant plus qu'une motion interparti du PLR Sergei Aschwanden demande au Conseil d'Etat de revenir sur sa décision et exige ainsi un moratoire sur la version papier jusqu'à fin 2030.
Ce texte n'a pas été discuté mardi, en accord avec le motionnaire, car la tenue d'un deuxième débat immédiat sur l'EMPD n'a pas remporté la majorité des deux tiers des députés. La discussion reprendra prochainement.
La présidente du gouvernement Christelle Luisier a rappelé qu'une version numérique de la FAO permettrait des économies de près d'un million de francs par année, assurerait un accès gratuit au site et coûterait aussi moins cher pour les communes. La ministre s'est dite favorable à une aide étatique au démarrage d'une future publication papier privée.
Dans l'hémicycle, plusieurs parlementaires ont défendu la survie d'une édition papier de la FAO, alors que d'autres ont estimé dans le même temps que le compromis trouvé par la commission était plutôt bon, surtout à droite (PLR, UDC, Vert'libéraux). A gauche les avis étaient plus partagés. Le deuxième débat en plénum pourrait sans doute amener de nouveaux amendements.
Plateforme du SECO
Pour le Canton de Vaud, il s'agirait de rejoindre la plateforme exploitée par la Confédération. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a en effet développé une plateforme qu'il met à disposition des cantons pour publier leurs avis officiels. Dix cantons, bientôt onze avec Nidwald, ont déjà opté pour cette solution, dont, en Suisse romande, le Valais, et plus de soixante communes.
Pour les différentes autorités qui publient dans la FAO, la nouvelle plateforme offre la possibilité d'informer plus rapidement la population puisqu'il sera possible de publier des avis quotidiennement. Cette solution nécessiterait un coût unique pour la mise en oeuvre du projet à hauteur d'environ 130'000 francs, imputé au budget de fonctionnement de la Chancellerie, selon l'Etat.
Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont par ailleurs pas procédé à un basculement numérique de leur FAO. Certes, une version numérique, hébergée sur un serveur vaudois, existe depuis 2012, mais elle n'est pas en libre accès. Actuellement, c'est Print Conseil Logistique (PCL) à Renens qui a le mandat de prestation pour la FAO.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne pour moins de stress face à la transition école-métier
Et toi, tu veux faire quoi comme métier ? Une question que les jeunes entendent souvent! Et elle prend une autre dimension encore lorsque l’heure du choix approche. Elle peut même être source de stress. Pour aider les élèves, la Ville de Lausanne lance une campagne de sensibilisation, développée avec l’aide de jeunes.
Difficile de choisir une carrière. Et cette transition école-métier est une source de stress pour de nombreux jeunes. Si le Canton met plusieurs outils à disposition, il est parfois difficile de s’y retrouver. C’est une des raisons qui a poussé la Ville de Lausanne a lancé sa propre campagne de sensibilisation. Développée avec l’aide de jeunes « Après l’école, on fait quoi » met notamment un guide à disposition. Il permet d’aider les élèves à se poser des questions et à les orienter vers les outils qui leur permettront de trouver des réponses. Pour Fatema Alipoor, gymnasienne impliquée dans le projet, cette opération est plus que bienvenue. Elle aurait d’ailleurs aimé en profiter lorsqu’elle-même était assaillie par le doute.
Dès la rentrée d’août, d’autres mesures suivront : notamment des soirées parents, la diffusion d’une vidéo créée par des élèves ou encore des interventions de jeunes directement dans les classes pour échanger autour du sujet de la transition école-métier.
Reste que normalement, la communication autour de cette étape est à la charge du Canton. Pourquoi Lausanne a voulu compléter ça avec une campagne de son cru ? Réponse de Virginie Huguet, responsable transition école métier pour la Ville.
La Ville argue encore que le taux de jeunes sans perspective de formation est nettement plus élevé à Lausanne que dans le reste du Canton, selon des informations transmises par les autorités cantonales. Elle n’a toutefois pas été en mesure de transmettre des chiffres précis, un directeur de collège soulignant tout de même que les jeunes « sans solution » représentaient une proportion « marginale ».
Questionner et expliquer
Une chose est certaine pour la Ville : il est aujourd’hui crucial d’accompagner les jeunes pour leur éviter une dose trop importante de stress. Mais alors faut-il bannir de notre vocabulaire la fameuse question : « qu’est-ce que tu vas faire comme métier ? ». Réponse de Helay Fatah, ancienne présidente du Conseil des jeunes et assistante sur ce projet.
Toutes les informations sur cette campagne de sensibilisation sont à retrouver sur le site internet de la Ville de Lausanne.
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