Vaud
Les premiers militants évacués de la ZAD du Mormont
L'évacuation de la ZAD du Mormont (VD) vient de commencer. La police a débarqué mardi matin à l'aube pour déloger les militants qui occupent cette colline depuis octobre pour protester contre l'extension de la carrière du cimentier Holcim. Les militants avaient 30 minutes pour quitter les lieux. Une deuxième sommation a été effectuée vers 08h15. Des policiers anti-émeute ont ensuite commencé à évacuer des militants qui bloquent la route d'accès à la colline.
La police procède à l’évacuation du squat de la ZAD du Mormont pic.twitter.com/mOCnl2I13s
— Police vaudoise (@Policevaudoise) March 30, 2021
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L'alerte a été donnée peu après 06h00 dans le camp des zadistes sur la colline du Mormont, au-dessus de La Sarraz et d'Eclépens. Les policiers sont arrivés en nombre. Des barrages, déviations et fouilles ont été mis en place à l'entrée des deux villages pour limiter leur accès.
Vers 07h30, la police a demandé aux occupants de la ZAD sur la colline du Mormont à La Sarraz de quitter les lieux dans un délai de 30 minutes, faute de quoi elle procédera à l’évacuation du site, en application de la décision du Tribunal civil d'arrondissement de La Côte. La police précise qu'elle "met tout en œuvre pour que cette opération se déroule de manière pacifique, celle-ci sera filmée et s’effectue en présence d’un groupe d’observateurs indépendants."
Des observateurs sont sur place, mandatés par le gouvernement vaudois. Parmi eux, l'ancien conseiller Philippe Biéler. "C'est une mission indépendante, nous sommes là pour observer et tenter de pacifier les choses", a-t-il déclaré.
!!! ÉVACUATION MAINTENANT !!!
On a besoin de vous !
La ZAD de la colline se fera très bientôt prendre d’assaut par des centaines de https://t.co/nANOM0zxKi !
Venez sur le chemin de la ZAD ! Venez en famille devant la zone, vous ne prenez aucun risque judiciaire et votre pic.twitter.com/Ku5JZhWey3— ZAD de la colline (@zadelacolline) March 30, 2021
Actions en justice
Tant Holcim que la commune de La Sarraz avaient entrepris des actions en justice pour chasser les activistes. Ceux-ci ont tenté de faire recours, mais sans succès, ouvrant la voie à une expulsion dès le 30 mars.
Sachant que leur départ forcé approchait, les occupants de la ZAD - pour zone à défendre - ont appelé ces derniers jours le maximum de personnes à les rejoindre. Pour compliquer la tâche de la police, ils ont aussi accéléré les constructions de défense, barricades, hamacs suspendus et autres cabanes dans les arbres.
La question est désormais de savoir jusqu'où iront les zadistes dans la résistance, alors que plusieurs voix ont appelé à une évacuation pacifique.
L'association des Orchidées du Mormont de Jacques Dubochet s'est par exemple dit "inquiète" de la confrontation entre zadistes et policiers. Le prix Nobel de chimie a exhorté à "un engagement sans failles dans la non-violence des deux côtés."
Soutiens
Les soutiens hors de la ZAD se sont multipliés ces derniers jours, à l'image de la manifestation qui a réuni plus de 1000 personnes vendredi à Lausanne. Le monde politique s'est également mobilisé: une motion a été déposée au Grand Conseil et une lettre ouverte signée par près de 130 élus a été adressée au gouvernement vaudois.
A noter aussi que la conseillère d'Etat Béatrice Métraux, en charge de l'environnement et de la sécurité, a rencontré la semaine dernière une délégation de zadistes. Rien n'a filtré de leurs discussions.
La première ZAD de Suisse a vu le jour le 17 octobre dernier sur la colline du Mormont. Les militants se sont précisément installés sur le plateau de la Birette, où Holcim souhaite étendre sa carrière. Un projet qui reste toutefois suspendu à un recours au Tribunal fédéral.
La police procède à l’évacuation du squat de la ZAD du Mormont - Deuxième sommation pic.twitter.com/kZNqgNPoDv
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- ©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
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Lausanne
Ouverture lundi du point de vente régulée de cannabis à Lausanne
Le point de vente régulée de cannabis à but non lucratif à Lausanne ouvrira lundi, à la rue du Maupas 7. Il proposera trois types d'herbe aux 250 consommateurs déjà inscrits au projet-pilote intitulé Cann-L. Les bénéfices réalisés serviront à la prévention et à la sécurité.
Le magasin à la devanture sobre et à l'intérieur épuré ne se veut pas incitatif et ne fait aucune promotion de son produit. Les trois - bientôt quatre - types de sachets de trois grammes d'herbe, baptisés Alpha, Bêta, Gamma et Delta, - allant de moins de 5% à plus de 15% de THC -, ainsi que la résine de cannabis qui complètera bientôt l'assortiment, demeureront ainsi sous le comptoir.
"L'offre pourrait évoluer, l'idée est de proposer un choix aux consommateurs", a expliqué jeudi Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse lors de la présentation du lieu aux médias. "Sur le marché noir, les gens achètent ce qu'ils trouvent. Ce sont souvent des produits très forts, mais peut-être que des produits moins forts leur conviendraient très bien", dit-il.
Peu de stocks
Le cannabis récréatif sera vendu entre neuf et douze francs le gramme, en fonction du taux de THC. Ces prix sont comparables à ceux du marché noir, sauf pour les achats en très grande quantité. Les produits sont exclusivement destinés à une consommation personnelle et dans la sphère privée.
L'entier du cannabis vendu dans le magasin est bio et provient d'un site de production dans le canton de Vaud. D'autres sites pourraient ouvrir, en fonction de la demande. Le lieu des cultures est maintenu secret pour des raisons de sécurité. De même, le magasin disposera de stocks très limités afin de minimiser les risques.
Une équipe de sept personnes, toutes issues du milieu de la vente, mais ayant reçu une formation spécifique, servira les clients. Outre le comptoir de vente, le magasin compte un lieu d'échanges informels autour d'une table basse, proposant des prospectus sélectionnés par Addiction Suisse.
Quitter le marché noir
Les participants - tous majeurs, résidant à Lausanne et déjà consommateurs de cannabis- n'ont pas le droit d'acheter plus de 10 grammes de cannabis à la fois et ne doivent pas consommer plus de 10 grammes de THC par mois. "Les 250 premiers inscrits ont entre 35 et 37 ans en moyenne et sont des hommes à 80%. Ils consomment du cannabis quotidiennement ou presque, et de longue date, et ont envie de quitter le marché noir", a précisé Frank Zobel. Le projet Cann-L entend recruter quelque 1500 participants d'ici cet été.
Les participants disposent d'une carte personnelle permettant d'acheter le cannabis. Cette carte servira également à justifier de la possession du produit en cas de contrôle par la police.
Inspiré du Québec, le projet lausannois a pour objectif de suivre l'évolution du marché noir, mais aussi d'évaluer les effets d'une vente à but non lucratif sur le comportement des consommateurs. A cet effet, les participants devront répondre à un questionnaire tous les six mois, dans le cadre d'une étude scientifique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le 117 rejoint les centrales d'urgence sur un seul site
Les quatre principales centrales d'urgence vaudoises - le 117, le 118, le 144 et le numéro des médecins de garde - sont désormais toutes regroupées sur un seul site ultra sécurisé à Lausanne. Le siège administratif de l'ECA a accueilli jeudi la dernière qui manquait, à savoir la centrale de police vaudoise et lausannoise.
La future centrale de gestion coordonnée du trafic de l'agglomération Lausanne-Morges (GCTA) doit encore suivre à fin 2024. A ces centrales viendront encore s'ajouter les infrastructures de gestion de crise de l'Etat de Vaud: le poste de commandement des opérations de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), ainsi que les locaux de conduite de la Protection civile vaudoise (PCi).
Ce grand "Alarm Receiving Center" (ARC) qui a coûté quelque 34 millions de francs sera alors à 100% au complet. Il se situe dans un même vaste espace au nouveau siège de l'Etablissement cantonal d'assurance (ECA) inauguré en 2021 près de la Blécherette (ECAvenir). Les opérateurs resteront structurés par centrales et métiers.
"Montée en puissance"
Après la centrale de traitement des alarmes (118) en avril dernier, la centrale des appels sanitaires urgents (CASU) 144 et la centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG) pour Vaud et Neuchâtel, c'est donc au tour de la centrale vaudoise police (CVP) de rejoindre l'ARC. Le déménagement a été effectué avec "succès" dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué le Canton dans un communiqué.
"Cette réunification permet une montée en puissance lors des prises en charge d'événements d'importance et améliore la capacité des acteurs sécuritaires à répondre de façon coordonnée", souligne-t-il.
Dans sa nouvelle structure, la CVP est composée de 80 personnes dont 48 opérateurs 117 (inspecteurs de police judiciaire, policiers et gendarmes), 10 opérateurs de trafic professionnels (OTP), 11 opérateurs du Bureau renseignement police (BRP) et 11 personnes pour des tâches de gestion administrative et de conduite.
Pour rappel, chaque année en moyenne, quelque 250'000 appels au 117 sont enregistrés, 135'000 appels au 118, 237'000 au 144 et plus de 250'000 à la CTMG, auxquels viennent s'ajouter 66'000 alarmes du système Sécutel. Depuis le début de cette année, la CVP a enregistré plus de 260'000 appels 117, soit en moyenne près de 800 urgences par jour, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
La Municipalité de Prilly visée par une enquête administrative
Le Canton de Vaud a ouvert une enquête administrative concernant le fonctionnement de la Municipalité de la commune de Prilly, sur fond de tensions présumées au sein de l'exécutif. L'information relayée par le journal Le Temps a été confirmée à Keystone-ATS par le directeur général des affaires institutionnelles et des communes Jean-Luc Schwaar.
"Nous avons reçu un signalement de la part d'une membre de la Municipalité (...) L'enquête administrative n'est pas dirigée contre une personne, elle ne vise pas à accuser quelqu'un en particulier, mais à établir des faits sur le fonctionnement de la Municipalité", explique M. Schwaar. L'enquête a été confiée au préfet du district de Riviera-Pays-d'Enhaut Roland Berdoz, a-t-il aussi confirmé.
Son rapport pourrait être remis dans le courant du mois de janvier 2024. Selon Le Temps, le signalement a été fait par la vice-syndique écologiste de Prilly, Rebecca Joly, et concernerait le service de l'urbanisme du syndic libéral-radical Alain Gillièron pour non respect de la loi sur les marchés publics. Cité dans le média, celui-ci rejette des "accusations sans aucun fondement".
Il y a une année, la municipale de l'enfance, de la jeunesse, des sports et des affaires sociales, Anne Bourquin Büchi, avait annoncé sa volonté de quitter l'exécutif. Dans sa lettre de démission, elle avait écrit que depuis le début de la législature (2021-2026, ndlr), le style de travail était "trop agressif" à son goût. Elle avait ajouté ne plus arriver à travailler de manière "collégiale et consensuelle" et vivre "mal les tensions" au sein de la Municipalité.
La commune de l'Ouest lausannois, qui a basculé à gauche lors des dernières élections générales, a été agitée par des turbulences politiques ces derniers mois. La volonté du nouvel exécutif d'exercer son droit de préemption sur un terrain d'une valeur de 62 millions de francs en faveur d'une coopérative d'habitation a notamment fait des vagues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Elu à Berne, l'UDC Yvan Pahud renonce à son mandat cantonal
Le député UDC Yvan Pahud quittera le Grand Conseil vaudois à la fin de l'année pour mieux se consacrer à son mandat fédéral. Le siège du vice-syndic de Sainte-Croix sera repris par l'UDC Olivier Agassis.
"Je quitterai le Grand Conseil avec un pincement au coeur", a déclaré Yvan Pahud jeudi dans les colonnes du journal "La Région". L'entrepreneur forestier, élu au Conseil national le 22 octobre, siègera pour la dernière fois le 19 décembre au Parlement vaudois.
L'UDC-Vaud n'interdisant pas le cumul des mandats, M. Pahud avait dans un premier temps indiqué vouloir assumer ces deux charges.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Gidoudou
30 mars 2021 à 08:50
De tout temps, des gens ont résisté à l'oppression. De tout temps, la majorité silencieuse a laissé faire...
Stephane Biffrare
30 mars 2021 à 08:50
C'est le pot de terre contre le pot de fer. Ces gens n'ont aucun respect pour la nature. Ce sont eux qui se gavent de l'argent gagné avec le béton et qui graissent la patte aux élus locaux, ceux-ci étant heureux de pouvoir s'acheter un SUV et de pouvoir mettre une statue de pierre à l'entrée du village, comme pour afficher un peu plus leur honte. Il n'y a rien à faire, le Mormont sera rasé. Quand les habitants d'Eclépens et de la Sarraz crèveront de chaud à cause de la fournaise dégagée par le trou béant, ils réaliseront leur erreur. Mais alors ça ne sera que le commencement, car après ils iront raser les gorges de St Loup, et dans une poignée de décennies, un des plus beaux coin de notre canton ne sera plus, dû à l'avidité de quelques uns, et à la passivité de notre gouvernement.