Lausanne
Il y a 10 ans, Lausanne inaugurait son métro M2
C’est l’unique ligne de métro automatique de Suisse : le M2 fête ses 10 ans. Inaugurée lors du week-end du Jeûne en septembre 2008, l’installation a été mise en service et ouverte aux clients un mois plus tard à Lausanne. Longue de 5,95 kilomètres, elle relie le Sud et le Nord de la Ville, d’Ouchy à Epalinges. En mars dernier, le M2 a accueilli son 250 millionième passager.
Si l’idée de créer une ligne de ce type, remonte aux années 60, les choses se concrétisent en 1993. Le Conseil d’Etat vaudois lance alors une étude. Sur de bons rails, le projet à 590 millions a failli être abandonné en 2001, le canton étant en difficultés financières. Finalement, le M2 sera soutenu par 62% des Vaudois, dans les urnes, lors d’une votation populaire en 2002. Le scrutin portait sur la participation du canton au projet, à hauteur de 305 millions de francs. Le chantier peut alors débuter.
Le PLR Olivier Français était Municipal lausannois à cette époque. En charge du dicastère des travaux, il se rappelle qu’une fois la votation passée, tout s’est accéléré :
Plusieurs enjeux sont venus rythmer la construction du M2.
Olivier Français :
La fréquence du M2 est passée de 3 min 15 en 2008, à 2 min 10 aujourd'hui aux heures de pointe, sur le tronçon le plus chargé de la ligne, entre Lausanne et Sallaz.
Selon Olivier Français, le M2 a prouvé à la Confédération, notamment, la nécessité du futur M3 :
Dates clés du M2 : t-l.ch
Lausanne
Un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique
Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique du canton. Il s'agit d'un réseau d'aires naturelles interconnectées essentielles à la conservation des espèces et résilientes face aux changements climatiques. Cet investissement, qui constitue l'une des mesures emblématiques du Plan climat 2024, s'inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement en faveur de la biodiversité.
Le crédit doit servir à "financer des mesures de revitalisation des biotopes d'importance régionale, des conseils au secteur agricole et la construction d'un passage critique pour la grande faune sur la route de Berne", indique vendredi le caton dans un communiqué. L'interconnexion des aires naturelles permet aux espèces de se déplacer, de coloniser de nouveaux milieux naturels ou de repeupler d'anciens habitats, explique-t-il.
En adoptant le Plan d'action biodiversité en 2019, le Canton de Vaud s'est engagé à disposer d'ici 2030 d'une infrastructure écologique fonctionnelle. Un plan sectoriel permettant de préciser les objectifs et la localisation de ce maillage territorial sera établi en 2025, conformément à la demande de la Confédération.
Dans cette optique, le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil une enveloppe de 15 millions de francs pour réaliser un premier lot de mesures axées sur la fonctionnalité de cette infrastructure. Il s'agit notamment du rétablissement de corridors à faune dans des zones perturbées par des routes cantonales, comme le prévoit la Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP).
"Ecopont" sur les hauts de Lausanne
Ce crédit d'investissement se déploiera essentiellement sur trois volets, détaille le gouvernement. Le premier concerne les marais et zones alluviales d'importance régionale qui sont actuellement dégradés. Cette action vise à compléter les efforts en cours pour la restauration des biotopes d’importance nationale, portés notamment par un décret de 4,8 millions de francs validés par le Grand Conseil en décembre 2022.
L'enveloppe permettra également de financer le conseil aux exploitants agricoles. Le but est de les accompagner dans le choix des mesures les mieux adaptées en vue d'améliorer la qualité des surfaces agricoles déjà dédiées à la promotion de la biodiversité et qui se trouvent comprises dans l'infrastructure écologique.
Troisièmement, le crédit doit contribuer à une nette amélioration du transit de la faune et donc à la limitation du risque de collisions avec des véhicules motorisés. Ce volet prévoit, entre autres, la construction d'un "écopont " en bois bostryché et béton devant faciliter la traversée de la grande faune sur la route de Berne, un tronçon particulièrement accidentogène dans les hauts de Lausanne.
Sur d'autres tronçons de routes cantonales perturbant d'importants corridors à faune, des systèmes de détection de la faune par infrarouge seront installés afin d'avertir les automobilistes, à l'aide d'un signal lumineux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un 18ème "Marché de Noël solidaire" à Lausanne
Les marchés de Noël battent leur plein en ce 6ème jour du calendrier de l’Avent. Mais il y en a un d’un autre genre qui va ouvrir ses portes à Lausanne. Il s’agit du Marché de Noël solidaire, qui se tiendra du 12 au 14 décembre dans les locaux de Pôle Sud. 40 associations suisses exposeront et vendront des produits venus de 35 pays.
Les marchés de Noël battent leur plein en ce 6ème jour du calendrier de l’Avent. Mais il y en a un d’un autre genre qui va ouvrir ses portes à Lausanne. Il s’agit du Marché de Noël solidaire, qui se tiendra du 12 au 14 décembre dans les locaux de Pôle Sud. 40 associations suisses exposeront et vendront des produits venus de 35 pays. Qu’est-ce que ses organisateurs, Pôle Sud et la Fédération vaudoise de coopération, entendent par « solidaire » ? Réponse de Samuele Marcoli, chargé de promotion de la manifestation.
Parmi les associations présentes : Amnesty international, Frangipanier, Catleya ou encore Eau de Coco. Quels types de cadeaux peut-on dénicher sur ce marché ?
Et Samuele Marcoli d’ajouter que, pour lui, ce matché incarne véritablement l’esprit de Noël.
Pôle Sud et la Fedevaco, organisateurs de l’évènement, ont encore besoin de bénévoles pour cette année. Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet de l’évènement.
Lausanne
Les chauffages électriques doivent disparaître d'ici 2033
Dans le canton de Vaud, le décret prévoyant l'assainissement des chauffages et des chauffe-eau électriques entre en vigueur le 1er janvier prochain. Il met définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer.
"Cette réglementation permettra de générer rapidement des économies d'électricité et d'augmenter la résilience du système électrique vaudois, notamment durant la période hivernale", informe jeudi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Pour faciliter cette transition, le gouvernement renforce les subventions en la matière. Il vient d'adopter une directive qui précise l'application de ce décret.
Cette dernière s'applique à l'assainissement des chauffages et chauffe-eau électriques centralisés ou décentralisés qui équipent les bâtiments existants, rappelle le Canton. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.
Recensement
Les propriétaires de bâtiments chauffés électriquement devront s'annoncer dans les six mois qui suivent l'entrée en vigueur du décret au 1er janvier 2025 auprès de leur gestionnaire de réseaux de distribution, de leur fournisseur d'énergie ou auprès de toute autre entité en charge du comptage d'électricité. Ce devoir d'annonce a pour but de recenser les bâtiments concernés dans le cadre strict de l'application du décret.
Celui-ci prévoit la possibilité de déroger à certaines obligations. Une situation financière ne permettant pas la réalisation de travaux d'assainissement est par exemple un motif de dérogation. Les propriétaires qui doivent assainir leur système de chauffage et/ou chauffe-eau électriques peuvent aussi recevoir des aides financières.
Energie renouvelable
Les systèmes centralisés de chauffages électriques des bâtiments doivent être remplacés par d’autres systèmes de production de chaleur. Les énergies renouvelables telles que les chauffages à bois (bûches, pellets, plaquettes), les pompes à chaleur (air-eau, sol-eau, eau-eau), le chauffage à distance (CAD) alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou des rejets de chaleur, seront privilégiés.
S'agissant des chauffages électriques centralisés des bâtiments, le délai d'assainissement est strictement fixé au 1er janvier 2033.
Trois catégories de consommation ont, en revanche, été fixées pour les chauffages décentralisés. Si elle est faible, il y a une dispense provisoire de l'obligation d'assainir les appareils. Si elle est moyenne, la directive prévoit une prolongation du délai de cinq ans, soit au 1er janvier 2038. Et si la consommation est élevée, le délai au 1er janvier 2033 reste appliqué.
Chaud débat au Grand Conseil
Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements dans les longues discussions sur ce sujet au plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés (environ 80% de la consommation).
Les chauffages et chauffe-eau électriques représentent aujourd’hui près de 10% de la consommation vaudoise annuelle, soit l'équivalent d'une quarantaine d'éoliennes. Cette consommation monte à 15% en hiver. L’objectif du décret est de réduire la consommation en misant sur l'efficacité énergétique.
Après l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a encore connu un volet juridique: à la suite d'un recours, le Tribunal fédéral a débouté en mai dernier l'association vaudoise Choc électrique et deux particuliers contestant leur démantèlement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'Etat de Vaud simule une cybercrise
L'Etat de Vaud a organisé jeudi un exercice de gestion de cybercrise impliquant près de cent entités du canton. Qualifé d'unique, ce test visait notamment à évaluer la capacité de réaction des entités exploitant des infrastructures critiques, comme le CHUV ou des communes.
L'exercice, intitulé CYBER 24, a permis de "mettre en pratique et d'évaluer" les procédures des entités participantes, "tout en générant des documents de référence précieux pour de futures crises", écrit le Canton dans son communiqué. Cette simulation a aussi permis de tester la coordination et la communication dans les cellules de crise. Elle a finalement mis en lumières les points forts et axes d'amélioration dans la gestion des cybercrises.
Cet exercice a impliqué 95 organisations participantes: le CHUV, mais aussi la Direction générale du numérique et des systèmes d'information (DGNSI), l'Alarm receiving center (ARC) ainsi que plusieurs communes et associations intercommunales.
L'Etat de Vaud salue "le succès" de cette première phase de test. Une extension est prévue l'an prochain pour intégrer un scénario de cybercrise majeure au niveau du Canton, sous la direction de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC).
Le Canton rappelle encore qu'en cas de cyberattaque, la procédure est claire pour les partenaires en charge d'infrastructures critiques: il faut appeler le 117. Les experts de la police cantonale se mettront ensuite en contact avec la force cantonale d'intervention de la DGNSI, qui coordonnera la suite des opérations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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