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Lausanne

Lausanne: budget revu à la hausse pour l'usine "Saint-Sulpice II"

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La nouvelle usine de production d'eau potable de Saint-Sulpice coûtera plus cher que prévu (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA zb/PATRICK PLEUL)

La nouvelle usine de production d'eau potable de la région lausannoise coûtera plus cher que prévu. Le budget général du projet, devisé à 82 millions de francs en 2018, est désormais estimé à 125 millions par la Ville de Lausanne.

Le Service de l'eau a entamé la mise en ½uvre du projet "Saint-Sulpice II", usine pionnière dans le traitement de l'eau avec notamment une approche dite multibarrière. "Si d'un point de vue technique, sa réalisation est un succès, le constat est autre concernant son budget. Il est apparu que le montant devisé ne permettra pas de couvrir l'ensemble des coûts", reconnaît le Service de l'eau dans un préavis rédigé en avril et relayé mardi par 24 heures.

Le remplacement d'une entreprise liée au projet explique notamment la hausse du budget. De même, l'invasion de moules quaggas dans le Léman provoque une augmentation des coûts: le système de prises d'eau et de rejet dans le lac a dû être revu pour empêcher le mollusque de bloquer les conduites.

Le Service de l'eau liste plusieurs autres explications: nouvelles exigences pour prévenir les cyberattaques, surcoûts en matière de terrassements, modification du système de ventilation/déshumidification ou encore augmentation du volume de béton.

Investissement pour 50 ans

Pour financer ce nouveau budget, la Municipalité lausannoise sollicite auprès du Conseil communal un premier crédit complémentaire de 10 millions de francs. "Son financement est entièrement compensé par un prélèvement sur le Fonds de réserve du Service de l'eau", précise le préavis.

Interrogé par 24 heures, le municipal en charge de l'eau, Pierre-Antoine Hildbrand, justifie cette révision du budget à la hausse. "Ce sera l'usine phare pour tout le lac Léman. Ce sera l'usine la plus performante; nous investissons ici pour cinquante ans", affirme-t-il.

Mise en service en 1971, la station actuelle de pompage et filtration d'eau arrive en fin de vie à Saint-Sulpice. La nouvelle installation sera située au même emplacement que l'ancienne qui restera en service jusqu'à la fin de la transition.

Pierre-Antoine Hildbrand explique que l'ouvrage pourrait être mis à l'enquête cet été, tandis que sa mise en service pourrait avoir lieu à l'horizon 2027/2028.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud poursuit son marathon à la recherche de familles d'accueil

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Le processus pour trouver des familles d'accueil est long, reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après l'appel lancé en décembre par le canton de Vaud, près de 200 personnes ont assisté à des séances d'information sur la recherche de familles d'accueil. Dix-neuf familles se sont portées candidates, parmi lesquelles 5 se trouvent actuellement en phase d'évaluation. Au total, le canton cherche à recruter 50 nouvelles familles d'ici la fin 2024.

"Le processus est long", reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). "Le chiffre de 50 nouvelles familles est ambitieux, cette campagne représente un véritable marathon, mais nous gardons le cap", indique-t-elle à Keystone-ATS.

Contacts dans le réseau des familles d'accueil actuelles, séances d'information, campagnes sur les réseaux sociaux et dans les médias, le canton met tout en oeuvre pour atteindre ses objectifs. "Au début de l'année, 15 enfants attendaient une famille d'accueil. Si on parvient à en trouver autant afin qu'ils puissent sortir des foyers d'urgence, ce serait déjà très bien. Chaque nouvelle famille d'accueil compte", poursuit Manon Schick.

88% des familles acceptées

En 2023, 15 familles candidates ont été retenues par la DGEJ, tandis qu'une famille a renoncé et une a été refusée. "Cela veut dire que 88% des familles qui ont déposé un dossier ont été acceptées", note Manon Schick.

Ce haut pourcentage traduit l'important travail d'information fait en amont. En effet, accueillir un enfant ne s'improvise pas. En plus d'offrir un foyer familial équilibré, trois critères fondamentaux doivent être remplis : avoir plus de 25 ans, bénéficier d'une chambre de libre et disposer de temps pour s'occuper de l'enfant. Une fois ces conditions réunies, la notion de "famille d'accueil" est large et peut s'appliquer tant à des familles qu'à des couples ou des célibataires.

Revalorisation des indemnisations

Lorsqu'une famille d'accueil est retenue, et qu'un enfant y est placé, elle bénéficie d'un accompagnement ainsi que d'une indemnité mensuelle en fonction de l'âge de l'enfant. Celle-ci devrait être revalorisée cet été, tandis que les obligations administratives, notamment relatives aux dépenses de l'enfant, devraient être allégées.

"Ces enfants ont déjà subi de nombreuses ruptures dans leur vie. En les accueillant dans un milieu familial stable, ces familles contribuent à leur bien-être et rendent un précieux service à la société. Il faut leur faciliter la vie", estime Manon Schick.

En décembre dernier, plus de 190 familles vaudoises accueillaient quelque 200 enfants. Cependant, le nombre d'enfants, notamment des bébés ainsi que des jeunes enfants, ayant besoin d'un tel encadrement est en augmentation, tandis que les familles d'accueil actuelles vieillissent. La prochaine séance d'information aura lieu le 17 juin à Lausanne. Les inscriptions sur le site intercantonal sont ouvertes aussi sur internet (devenir-famille-accueil.ch).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un rassemblement sur le campus devant le bâtiment occupé

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Des drapeaux palestiniens flottent sur le campus de l'UNIL. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs centaines de personnes ont afflué samedi sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL) pour soutenir les étudiants qui se mobilisent pour la cause palestinienne. Assemblées générales, ateliers, yoga, musique et discussions ont rythmé la journée.

Depuis jeudi, le hall du bâtiment Géopolis est occupé par un groupe d'étudiants qui réclame le boycott des institutions universitaires israéliennes et un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Ils ont obtenu le droit de rester jusqu'à lundi en fin d'après-midi, où une nouvelle rencontre avec le rectorat doit se tenir.

Sur le campus, des drapeaux palestiniens et diverses banderoles signalent l'occupation des lieux et rappellent les revendications des étudiants. Point d'orgue de la journée, un rassemblement a attiré quelque 400 personnes sur le site. Il s'est déroulé dans une ambiance détendue, les participants restant hors du bâtiment.

Professeurs solidaires

"Gaza, l'UNIL est avec toi" et "A bas l'apartheid israélien" scandent les participants, entre deux prises de parole. Joseph Daher, professeur invité de l'UNIL, tiendra plus tard une conférence. Il salue la mobilisation des étudiants qui "s'indignent pour quelque chose qui est inacceptable, un génocide", dit-il.

Un second professeur, le sociologue Olivier Fillieule, apporte également son soutien, rappelant "que le but des enseignants est de transformer les étudiants en citoyens". Il réclame "une transparence totale" de l'Université sur ses collaborations avec les institutions israéliennes, une revendication reprise dans une lettre adressée à la direction et que le personnel de l'UNIL est appelé à signer.

Volonté de dialogue

L'enseignant salue l'attitude du rectorat qui a montré "pour l'instant du moins" une volonté de dialogue, contrairement à l'EPFL. Celle-ci menace en effet de suspendre l'association Polyquity, en raison d'une conférence jugée "partisane". Plusieurs intervenants ont demandé à la Haute Ecole de reconsidérer sa position.

A l'intérieur de Géopolis, la vie s'organise. Les étudiants tiennent deux assemblées générales par jour, pour prendre des décisions. Des canapés ont été déplacés au rez-de-chaussée. Trois petites tentes grises trônent dans l'atrium, et une salle avec des matelas sert de dortoir, explique une porte-parole. Certains s'apprêtent à passer une troisième nuit sur le site.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: deux piscines ouvrent dès l'Ascension et la Pentecôte

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Deux piscines lausannoises annoncent à leur manière l'été en ouvrant une à l'Ascension l'autre à la Pentecôte (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

A Lausanne, les prochains week-ends prolongés seront synonymes d'ouverture de piscines. La population pourra se baigner à partir de l'Ascension à Montchoisi (9 mai) puis à Bellerive dès la Pentecôte (18 mai). Les piscines de quartier, gratuites, ouvriront le 1er juin et fermeront le 8 septembre, soit trois semaines après la rentrée scolaire.

La piscine de Montchoisi restera, elle aussi, ouverte jusqu'au 8 septembre, alors que la piscine de Bellerive le sera jusqu'au 16 septembre, soit le week-end du Jeûne fédéral, a indiqué vendredi la Municipalité de Lausanne dans un communiqué. Pour les piscines de quartier, il s'agit des quatre bassins situés à Bellevaux, Boisy, Montétan et au Vieux-Moulin.

La direction des sports et de la cohésion sociale annonce aussi que la piscine couverte de Mon-Repos rouvrira le 23 septembre prochain, après d'importants travaux de transformation et de sécurisation débutés le 1er avril 2023.

Elle bénéficie désormais d'un système sanitaire complètement rénové et de vestiaires universels (mixtes) avec 23 nouvelles cabines plus larges. Les personnes à mobilité réduite disposent d'un nouvel ascenseur accessible dès le hall d'entrée, de WC et douches adaptées, ainsi qu'un élévateur mobile pour entrer dans les bassins.

Quant au centre aquatique de la Vaudoise aréna, il est ouvert jusqu'au 20 juillet. Après sa fermeture annuelle, il rouvrira ses portes le 2 septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Geoff Ward prolonge son contrat au LHC

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Geoff Ward sera à la bande du LHC lors des deux prochaines saisons. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Lausanne HC a annoncé la prolongation de contrat de son entraîneur Geoff Ward ainsi que de ses assistants. Le coach canadien dirigera l'équipe vaudoise jusqu'au terme de la saison 2025-2026.

Trois jours après sa défaite en finale des play-off de National League au septième match, le LHC a affirmé sa confiance envers Ward à l'occasion d'une conférence de presse de fin de saison. Arrivé en novembre 2022, le Canadien a prolongé son entente d'un an, puisqu'il était déjà sous contrat pour le prochain exercice.

Geoff Ward pourra également compter sur ses assistants Peter Andersson, Balazs Bartalis et Cristobal Huet. Les trois hommes feront encore partie du staff pour les deux prochaines saisons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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