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Lausanne

Lausanne dévoile sa future place de la Gare

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La municipale Natacha Litzistorf et le chef de projet Romain Latapie ont présenté mardi la futur visage de la place de la Gare de Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a présenté mardi le visage de la future place de la Gare et de ses rues connexes. Les piétons y seront rois.

Si l'enquête publique s'ouvre mercredi jusqu'au 19 décembre prochain, le début du chantier n'est pas attendu avant 2027-2028. Il faudra ensuite attendre jusqu'en 2036-2037, "si tout va bien", pour la fin des travaux, a indiqué la municipale lausannoise Natacha Litzistorf, mardi devant la presse.

Elle a rappelé que l'aménagement de la place et de ses rues adjacentes constituait "l'une des pièces du puzzle" du vaste chantier de la gare. Elle a ajouté qu'il était étroitement lié aux travaux du sous-sol de la place, lesquels dépendent du planning des CFF.

Même s'il faudra être patient, les Lausannois et les visiteurs peuvent déjà se projeter sur la future place de la Gare. Le parvis sera entièrement renouvelé avec la création de deux esplanades "en gradins", séparées par une allée centrale.

La Ville de Lausanne promet l'installation d'un "généreux mobilier urbain" et d'une "riche arborisation" avec la plantation de 70 arbres. Les bus bénéficieront à nouveau d'arrêts directement sur la place. Les voitures pourront toujours circuler, mais leur vitesse sera limitée à 30 km/h et certains accès (notamment sur l'avenue William-Fraisse) seront interdits.

Priorité aux piétons

La place sera dédiée à 75% aux piétons, contre 35% aujourd'hui. "On renverse la situation actuelle et on donne la priorisation à la mobilité active", a résumé le chef de projet, Romain Latapie.

Une dizaine de points d'accès - escaliers, rampes, ascenseurs, escalators - permettront de relier la surface au sous-sol de la gare. Celui-ci sera aussi directement connecté avec une nouvelle vélostation ainsi qu'avec les parkings des Epinettes (en construction) et de la Rasude (à construire).

Les avenues Louis-Ruchonnet et de la Gare seront aussi remaniées avec, notamment, des trottoirs élargis et des pistes cyclables sécurisées. La Ville prévoit aussi de planter 118 nouveaux arbres le long de ces deux avenues.

Natacha Litzistorf a parlé "d'une nouvelle façon de pratiquer la gare". Celle-ci se base sur une diminution de 40% du trafic individuel motorisé, grâce notamment au développement des métros (m2 et futur m3) et de la construction du tram.

Concernant les voitures, la municipale a relevé la nécessité de réduire le trafic de transit à la gare et de "capter en amont" les automobilistes, soit de les envoyer vers des parkings selon leur lieu d'entrée en ville.

Budget: 29 millions en tout

En matière de coûts, le budget pour l'aménagement de la place de la Gare se monte à 16 millions de francs. Il est financé selon la répartition suivante: Confédération 46%, CFF Immobilier 12,3%, Canton 32,2%, Ville 9,5%. Pour les rues connexes, le budget atteint 13 millions. Il est financé à 100% par la Ville.

A noter finalement que la Ville organise ce mercredi à 19h une séance d'information publique à l'auditorium du Musée cantonal des Beaux-Arts. Le dossier peut être consulté sur le site www.lausanne.ch/placedelagare ainsi qu'à la réception de la Direction du logement, de l'environnement et de l'architecture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains

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Plusieurs épisodes d'Ultimatum, premier roman à quatre mains de Marc Voltenauer et Nicolas Feuz, se déroulent dans la Berne fédérale. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.

Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.

Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.

Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques. Des événements angoissants pour la population, dont l'agence de presse nationale se fait l'écho.

Au-delà du Röstigraben

De rebondissements en rebondissements, Norbert Jemsen et Andreas Auer collaboreront tout au long de ce thriller politique qui plonge dans les arcanes de la Berne fédérale. Dans les coulisses du pouvoir, les deux héros à la personnalité bien trempée tenteront de faire éclater la vérité. La tâche sera ardue avec, en toile de fond, une votation sur le budget de l'armée, les manigances d'un entrepreneur véreux, des ministres pas nets et des mercenaires cruels.

Particularité, l'intrigue se déroule sur un plan national et non dans un petit coin de pays, comme c'est souvent le cas dans les polars, notamment alémaniques, explique Marc Voltenauer à Keystone-ATS. Raison pour laquelle "Ultimatum" paraîtra quasi simultanément en allemand, le 11 mars.

"Nous voulions créer une histoire qui fonctionne aussi bien pour les lecteurs alémaniques que romands, indépendamment des différences linguistiques et culturelles", note-t-il. Et de relever que les thèmes abordés dans le récit, tels que le conflit moral entre sécurité et liberté, "résonnent de manière universelle".

Né d'un délire

S'ils se sont déjà adressé des clins d'oeil dans nombre de leurs livres, les deux amis ont eu l'idée de ce récit à quatre mains lors de séances de dédicaces communes, l'an dernier.

"Nous avions 60 à 70 dates à couvrir ensemble. Parti d'un délire, le scénario a été élaboré en un mois, lors de moments creux ou de trajets en voiture. Marc prenait des notes, l'ordinateur sur les genoux", raconte Nicolas Feuz. "Nous étions motivés: 'Ultimatum' a été écrit en deux mois", poursuit Marc Voltenauer.

L'auteur vaudois d'origine suédoise observe d'ailleurs que l'écriture de polars à deux est "tendance", notamment dans les pays nordiques. Et de citer Lars Kepler (Alexander et Alexandra Ahndorilles), Camilla Läckberg et Henrik Fexeus ou encore Carmen Mola, un collectif signant des thrillers espagnols.

Scénario approfondi

Quelle est la recette pour rédiger à quatre mains? "Nous avons pris beaucoup de temps pour nous raconter nos personnages principaux, car il fallait écrire des passages du point de vue de l'autre", décrit Nicolas Feuz. "Ce qui est passionnant, c'est que nos deux univers ont fusionné de manière très naturelle", constate Marc Voltenauer.

Nicolas Feuz souligne encore l'importance d'un scénario détaillé: "Nous avons découpé l'histoire en chapitres et composé une phrase de début et une de fin. Chacun a ensuite rédigé ses parties de texte. Puis l'autre les relisait et les corrigeait pour lisser le style".

"La découpe a été aléatoire, mais au final nous avons écrit le même nombre de chapitres. Même parmi nos proches, il a été impossible de déceler qui a écrit quoi", rigole l'écrivain et procureur neuchâtelois.

Porte-bonheur

Hasard du calendrier, c'est la septième aventure de Norbert Jemsen et la septième d'Andreas Auer, "un chiffre porte-bonheur", se réjouissent les deux amis. L'aventure pourrait-elle se poursuivre? "Absolument, tant que nos lecteurs nous plébiscitent", répondent-ils, évoquant une possible trilogie.

A une condition cependant: que leurs héros se tirent vivants du guêpier dans lequel ils se sont fourrés dans "Ultimatum". Roman qui sera disponible dès le 27 février dans toutes les bonnes librairies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chauffages électriques: une motion veut relancer le débat

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Dans le canton de Vaud, le débat animé autour de l'éradication des chauffages électriques n'est pas prêt de s'éteindre (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le canton de Vaud, le débat sur la fin des chauffages électriques n'est pas terminé. Une motion parlementaire a été déposée cette semaine afin de prolonger le délai de leur remplacement de 2033 à 2040. Le texte PLR défendu par une cinquantaine de députés de droite exige aussi d'autres nouvelles dérogations.

Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements et de longues discussions en plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés, c'est-à-dire les radiateurs branchés directement sur le courant (environ 80% de la consommation).

Le décret prévoyant l'éradication de ces chauffages et des chauffe-eau électriques équipant des bâtiments existants est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il met donc définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.

Mesures "incomplètes"

Très engagé lors des débats, le député et électricien Guy Gaudard (PLR) revient à la charge avec une motion qui sera officiellement présentée le 25 février. "Les conséquences de cette interdiction ont mal été présentées par le Conseil d'Etat, ce qui a rendu impossible à certains parlementaires de mesurer les conséquences économiques, techniques, voire sociales d'une telle décision", estime l'élu de droite.

Selon lui, les mesures et dérogations proposées par le gouvernement sont "incomplètes". Sa motion exige des modifications et dérogations supplémentaires, parmi lesquelles des délais de remplacement des chauffages électriques centralisés fixés aux mêmes dates que ceux à énergie fossile, soit 2040, et non 2033.

Le texte demande aussi que les systèmes de chauffages électriques décentralisés soient exemptés du décret, moyennant un remplacement des convecteurs existants par des systèmes dits intelligents et efficients. Il suggère également que ces chauffages décentralisés des habitations individuelles puissent être conservés jusqu'à la vente du bien immobilier, d'une succession, d'une donation, voire d'un viager.

Débat animé en vue

Autre voeu: la possibilité que les installations de chauffages électriques à accumulation puissent être installées en remplacement des chauffages décentralisés. Ils seront alimentés par des panneaux solaires en toiture ou en façade qui couvriront leur consommation nocturne.

La motion sera renvoyée en commission pour examen avant de retourner devant le plénum, où un nouveau débat animé se profile.

Parallèlement à l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a aussi connu un volet juridique. Après un premier recours en 2023 sur la loi elle-même, auprès de la Cour Constitutionnelle vaudoise (CCst) puis devant le Tribunal fédéral (TF), tous les deux rejetés, l'association vaudoise Choc électrique a, à nouveau, saisi la justice sur la directive entrée en vigueur le 1er janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Corona-Leaks: la protection des sources l'emporte sur le MPC

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Le groupe Ringier avait bénéficié de fuites sur la gestion de la pandémie de Covid par le Conseil fédéral. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Ministère public de la Confédération ne pourra pas accéder aux données de l'ex-chef de la communication d'Alain Berset et du CEO de Ringier pour son enquête sur les Corona-Leaks. La protection des sources journalistiques s'oppose à la levée des scellés.

Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne. Le Ministère public de la Confédération (MPC) n'obtient pas la levée des scellés sur les appareils et les supports de données de l'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur, Peter Lauener, et du CEO de Ringier saisis lors de perquisitions.

La 2e Cour de droit pénal rappelle que le Code de procédure pénale garantit la protection des sources des professionnels des médias. Cette protection ne peut être levée que pour élucider des infractions graves ou porter assistance à une personne en danger immédiat. Ces conditions ne sont pas réalisées en l'espèce.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Record d'affluence en 2024 pour le Musée Olympique à Lausanne

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Performance olympique pour le musée lausannois en 2024 (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée Olympique à Lausanne pulvérise son record d'affluence. Il a accueilli plus de 432'000 visiteurs en 2024, soit une augmentation de 23% par rapport à 2023. Parmi eux, plus de 52'000 élèves ont franchi les portes de l'institution, soit une hausse de 221%.

"Ce succès témoigne d'un engouement croissant pour le patrimoine olympique et l'excellence de la programmation proposée", écrivent vendredi les responsables du musée dans un communiqué. Le succès auprès des jeunes "renforce ainsi la mission pédagogique de l'institution", soulignent-ils.

L'an passé, le Musée Olympique a proposé trois expositions temporaires majeures qui ont su captiver le public: "Free to run", "Paris Olympique" et "Mode et Sport, d'un podium à l'autre". En parallèle, quatorze événements culturels ont été organisés, parmi lesquels la Semaine olympique pour les enfants, le défilé "Mode et Sport" ainsi que des collaborations avec des entités sportives et culturelles.

"Le musée confirme ainsi son rôle de plateforme culturelle dynamique au carrefour du sport et de l'innovation", relèvent les responsables.

Quatre expos pour 2025

La cérémonie d'ouverture de Paris 2024 a réuni plus de 2500 personnes dans le parc du musée lors d'une retransmission en direct à la fois festive et conviviale, est-il rappelé. Le restaurant et la boutique ont également atteint de nouveaux records.

Le Musée Olympique a par ailleurs annoncé les temps forts de l'année 2025. Départ avec "Let's Move - Bougez", une expérience interactive permettant aux jeunes visiteurs de vivre le sport autrement, à découvrir dès le 17 avril. "Sport à l'épreuve" proposera ensuite une immersion visuelle à travers la photographie et le cinéma (du 27 mai au 18 août).

Dès le 18 septembre, place à "Via Azzurra", une célébration des Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026. A partir de la même date, le musée invite le public à une exposition autour de l'innovation sportive, qui propose un voyage à travers l'évolution technologique du sport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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