Lausanne
Un partenariat pour mieux lutter contre les violences faites aux femmes
En collaboration avec l'organisation The Sorority Foundation, la Ville de Lausanne renforce la sécurité et l'entraide entre les femmes contre les violences domestiques et le harcèlement dans l'espace public. Ce partenariat débute par la promotion de l'application The Sorority, visant à faciliter le signalement d'une situation d'insécurité.
"Il s'agit d'une première en Suisse marquant une nouvelle étape dans la politique locale de prévention", indiquent mercredi les deux partenaires dans un communiqué conjoint. The Sorority Foundation est une organisation engagée dans la lutte contre les violences et l'isolement. Par le biais de son application, elle promeut une culture d'entraide entre les femmes.
Accessible gratuitement et proposée en quinze langues, l'application permet, en cas de de sentiment d'insécurité (dans la rue, les transports en commun, au bureau, en soirée, à domicile ou en voyage), de solliciter une aide immédiate à tout moment.
Chaque inscription fait l'objet d'un double contrôle d'authentification par la Fondation. L'application fonctionne grâce à son réseau de pairs volontaires disponibles en temps réel.
Nouvelles prestations en vue
Ce partenariat a pour ambition de prévenir les violences et d'offrir un soutien supplémentaire aux victimes, selon la Municipalité lausannoise. "Il n'est qu'un début. Il est appelé à se développer et des nouvelles prestations seront étudiées avec l'Unité spéciale pour la prise en charge des victimes (USPV), avec l'ambition de faire de Lausanne une référence", affirme Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité, cité dans le communiqué.
Hormis les forces de sécurité, d'autres acteurs seront mobilisés.
"L'objectif est de mettre fin à l'agression le plus vite possible, avant que les faits ne soient commis. Suite à une enquête interne sur nos actions, 94% des utilisatrices ont répondu que The Sorority leur permet de se sentir davantage en sécurité dans la rue et les transports", relève pour sa part Priscilla Routier Trillard, fondatrice et directrice générale de The Sorority Foundation.
Près de 250'000 utilisatrices
"Avec une approche inclusive et une technologie au service de la population, The Sorority Foundation oeuvre chaque jour pour une société plus solidaire", explique-t-on. Son application a déjà été téléchargée plus de 600'000 fois et compte plus de 240'000 profils de femmes validés, dont 1500 personnes à Lausanne et dans la région.
Déjà active en France en partenariat avec les autorités, l'application enregistre une moyenne de dix prises de contact réalisées par des pairs (appels ou messages via le chat) dans la minute suivant une alerte. Ce mouvement d'entraide constitue un outil supplémentaire pour les victimes, soulignent la Ville et la Fondation.
La police municipale de Lausanne rappelle toutefois qu'en cas d'urgence, les numéros 117 ou 112 restent prioritaires (accès immédiat dans les numéros utiles de l'application).
Yann Rossier avec Keystone ATS
Culture
Ciné au Palais: seize documentaires récents pour petits et grands
Pour sa 11e édition les 1er et 2 février, Ciné au Palais propose seize documentaires récents pour petits et grands. Les projections qui se déroulent au Palais de Rumine à Lausanne seront suivies par des rencontres avec leurs réalisateurs ou des spécialistes. L'entrée aux films et aux musées est gratuite.
Ciné au Palais propose de voyager dans le temps et dans l’espace, avec "Les mots qu'elles eurent un jour", un film qui raconte l'histoire de militantes indépendantistes algériennes. "L'extinction invisible", lui, décrit les efforts d'un groupe de scientifiques pour sauver la biodiversité microbienne.
Les spectateurs pourront également découvrir un documentaire très récent de Steven Spielberg, "La vie sur notre planète", une fresque des débuts de la vie aquatique. Ou rencontrer d'autres cultures dans "Marcher sur l’eau" et s'émerveiller devant "Le Chêne" et son casting d'animaux extraordinaires. Quant au film d’animation "Four Faces of the moon", il permettra de découvrir l'histoire coloniale du Canada.
Ciné au Palais est un week-end de documentaires et de rencontres sur des sujets en lien avec la nature, l'histoire ou des débats de société. Cet événement annuel est organisé le premier week-end de février par le Naturéum, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
cineaupalais.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'association Prométerre souffle ses 30 bougies en 2025
L'Association vaudoise de promotion des métiers de la terre, Prométerre, fête ses 30 ans d'existence en 2025. Elle a présenté et lancé vendredi à Lausanne le programme des festivités qui se dérouleront tout au long de l'année. Il sera articulé autour d'un livre sur les cultures paysannes.
"Nous voulons continuer à resserrer les liens entre la population et ceux qui la nourrissent", a déclaré devant la presse Claude Baehler, président de Prométerre, à l'occasion du jour de commémoration de l'indépendance vaudoise et de la traditionnelle "Journée du papet" au Forum de l'Hôtel de Ville de Lausanne.
"L'association n'a cessé et ne cesse de s'adapter rapidement aux évolutions et changements de la société civile et de la société agricole. Avec souplesse, nous cherchons toujours à être en adéquation avec les attentes, les goûts et parfois les modes de la population", a résumé le président pour évoquer la grande fierté de l'association. "On est toujours là, comme une sorte de laboratoire à ciel ouvert pour une agriculture pro-active", a-t-il ajouté.
"Ce qui n'a pas changé en 30 ans et qui ne change pas, en revanche, c'est de produire de la nourriture pour une population d'un terroir, d'un territoire, d'une région", complète Martin Pidoux, directeur de Prométerre. Parmi les "grands défis" mis en avant par les deux responsables figurent les prix des produits, l'auto-suffisance alimentaire et le réchauffement climatique.
Agriculture, nourriture, culture
Pour marquer ce 30e anniversaire, les dirigeants de Prométerre ont concocté une demi-douzaine d'événements durant l'année, qui se veulent "festifs, ludiques et culturels". "Nous voulons être tournés vers une communication positive et conviviale avec le public, axée sur les solutions, qui fera la part belle au triptyque agriculture, nourriture et culture", souligne Alexandre Truffer, porte-parole de l'association.
Celle-ci sera notamment présente au Comptoir du Nord vaudois du 28 mars au 6 avril, avec le lancement d'un concours de nouvelles littéraires sur le thème de la vache, mêlant grand public et écrivains confirmés. Elle organisera ensuite un événement autour du miel et de l'apiculture en mai et un autre autour du blé en août à Echallens. Elle promet aussi une tentative de record gourmand du monde lors de sa participation à la Semaine suisse du goût à Aigle.
Toutes ces activités et d'autres encore en préparation s'articuleront autour d'une publication que Prométerre a décidé de soutenir, via la Société vaudoise d'histoire et d'archéologie (SVHA). Il s'agit d'un nouveau et gros volume de la Revue historique vaudoise dédié aux "cultures paysannes", qui sera édité aux éditions Antipodes au mois d'octobre prochain.
Points de vue élargis
"L'idée est de faire converger différents points de vue variés sur différents sujets autour du monde paysan et agricole et de les faire dialoguer entre eux", a expliqué Philippe Kaenel, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université de Lausanne et codirecteur de l'ouvrage.
Des historiens de l'art, de la littérature, de la politique, de l'architecture, du patrimoine, de la durabilité, de la médecine vétérinaire ainsi que des associations agricoles proposeront un "éclairage plutôt qu'une encyclopédie" sur les cultures paysannes. Une histoire qui restait à écrire pour le canton de Vaud, selon lui.
Issue de la fusion entre la Chambre vaudoise d'agriculture, la Fédération rurale vaudoise et du Service vaudois de la vulgarisation agricole, Prométerre oeuvre depuis 30 ans à la promotion des métiers de la terre et à la défense des produits de proximité. Elle a développé tout au long de ces années différents services, de la fiduciaire aux assurances en passant par la promotion professionnelle ou le dépannage agricole.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Conditions de détention: une commission exige des mesures urgentes
Les mauvaises conditions carcérales dans les prisons vaudoises sont une nouvelle fois épinglées. Le rapport annuel de la Commission des visiteurs du Grand Conseil (CVGC), publié jeudi, dénonce notamment des durées de détention excessives dans les zones carcérales, bien au-delà de la limite légale de 48 heures, et une prise en charge insuffisante des personnes détenues souffrant de troubles psychiques.
La commission attire aussi l'attention sur le manque de places en foyers pour mineurs et sur la prison de la Tuilière, à Lonay, où des travaux d'assainissement péjorent les conditions de vie des personnes détenues. Son rapport, accompagné des réponses du Conseil d'Etat, sera traité lors de la séance du Grand Conseil du 4 février 2025, indique-t-elle dans un communiqué émanant du Grand Conseil.
"A l'issue des 17 visites effectuées, le constat de la commission est sans appel: la surpopulation carcérale reste un problème persistant et préoccupant (165% à la prison du Bois-Mermet, 139% à la prison de la Croisée), avec des conséquences délétères sur l'ensemble des conditions de détention. Cette situation appelle à des évolutions concrètes, à la hauteur de l'urgence", écrivent les sept membres de la CVGC dans leur rapport annuel 2023-2024.
La commission est néanmoins "pleinement consciente de la complexité de la situation et des efforts déployés par le département pour y faire face, dont le projet de construction en une seule étape de la prison des Grands-Marais", ajoute-t-elle néanmoins.
Plus de 100 détenus auditionnés
Elle a visité onze lieux de détention vaudois et a auditionné plus de 100 personnes détenues. Son rapport est assorti de neuf recommandations, dont deux problématiques prioritaires et "préoccupantes".
La première, la durée de détention dans les zones carcérales des locaux de police visités a connu une nouvelle hausse record, avec des séjours atteignant jusqu'à 49 jours à l'Hôtel de police de Lausanne, bien au-delà des 48 heures autorisées, et ce dans des conditions inadéquates, ont constaté les députés de la CVGC, présidée par la PLR Marion Wahlen.
La situation est "tout aussi alarmante" dans les Centres de gendarmerie mobile (CGM) visités, où des détentions ont duré jusqu'à 44 jours (CGM de la Blécherette et d'Yverdon-les-Bains). "Cette situation inacceptable exige des mesures urgentes pour que ces lieux récupèrent leur vocation première - arrestation provisoire et non prison - et pour ramener la durée de détention à 48 heures maximum", affirme la CVGC.
Insuffisances
Celle-ci rappelle au passage qu'elle attend toujours la réponse à sa motion "Mettre fin aux conditions illégales de détention dans les zones carcérales", déposée en son nom au parlement, pour que des solutions soient trouvées (construction provisoire, adaptation, transformation) pour limiter la durée de détention dans les zones carcérales, sans attendre l'ouverture de la prison des Grands-Marais.
Deuxième préoccupation, le suivi thérapeutique des personnes souffrant de troubles psychiques et/ou exécutant une mesure en milieu carcéral reste "insuffisant" aux yeux de la commission. "Non seulement des personnes occupent encore trop souvent des places dans un établissement carcéral alors que leur dangerosité est liée à leur état psychique, mais de plus leur prise en charge n’est pas toujours adaptée, malgré les efforts des équipes médicales", observe-t-elle.
Les autres recommandations visent à demander des aménagements nécessaires au vu de l'exiguïté de certaines cellules aux prisons du Bois-Mermet (Lausanne) et de la Croisée (Orbe), à renforcer le contact avec le monde extérieur, mais aussi l'accès aux activités durant les week-ends, à la formation et à des places de travail en suffisance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
EPFL: la ferme de Bassenges sera réaffectée en centre scientifique
La ferme biologique de Bassenges sur le campus de l'EPFL à Ecublens (VD) sera définitivement réaffectée en centre scientifique dès 2026. Le concours d'architecture a été remporté par un bureau genevois. Le bail de la micro-ferme exploitée par un collectif a été, lui, résilié.
"L'EPFL a rencontré le 16 janvier le collectif Cambium, qui exploite actuellement les terres et utilise les bâtiments du site de Bassenges, à l'ouest du campus lausannois de l'école. Lors de cette entrevue, elle a confirmé qu'elle allait procéder à la résiliation officielle, avec effet au 31 janvier 2026, du bail conclu en 2020 pour une durée de 6 ans. La lettre de résiliation a ainsi été envoyée le 20 janvier", indique jeudi l'EPFL dans un communiqué.
L'EPFL a sélectionné le lauréat du concours d'architecture qui avait été lancé en juillet dernier afin de rénover les bâtiments historiques du site de Bassenges. Il s'agit du bureau Eric Maria Architectes Associés SA, à Cologny (GE), dont le projet "Modi Operandi" a séduit le jury. "Il porte une attention particulière aux bâtisses agricoles nécessitant des travaux de réhabilitation et qui sont protégées par leur inscription au patrimoine cantonal".
"Il faudra toutefois attendre le terme du délai de recours touchant cette adjudication avant de pouvoir communiquer plus en détail les contours du projet", précise l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.
Trois volets agricoles
Le concours d'architecture ne concerne que les bâtiments et leurs abords, ajoute-t-elle. Les terres, elles, garderont une affectation entièrement agricole et de protection de la biodiversité. Un nouvel appel d'offres sera lancé afin de trouver le ou les exploitants qui seront les plus à même de mener à bien les objectifs de la direction de l'EPFL quant à ces surfaces, souligne la haute école.
Le projet s'articule en trois volets: production maraichère, pépinière urbaine et jardin historique. A noter que les terres arables continueront à être cultivées. Il en va de même pour les vergers pâturés installés ces dernières années, est-il encore bien précisé.
La micro-ferme, située sur la commune d'Ecublens, avait vu le jour en février 2020 sur les terres agricoles du site universitaire de Lausanne. Les exploitants revendiquaient une "agriculture low-tech", très peu mécanisée, associant maraîchage, arboriculture et élevage en cycle fermé. Ils proposent divers produits locaux et bios.
Le collectif Cambium, locataire des lieux, est composé de six adultes et deux enfants vivant de manière fixe à la ferme. Deux à trois apprentis y travaillent à l'année ainsi que deux autres personnes extérieures.
Pétition et manifestation
En juin dernier, il avait remis une pétition intitulée "Préservons l'avenir agricole de la ferme de Bassenges", munie de plus de 8000 signatures, à la direction de l'EPFL. Près de 300 personnes avaient participé à un cortège sous forme de chaîne humaine symbolique pour l'occasion. Un plus petit rassemblement a de nouveau eu lieu mercredi sur le site.
La pétition exigeait l'abandon de la réaffectation de la ferme de Bassenges au centre scientifique et le renouvellement du bail agricole au collectif actuel, comme convenu dans le bail au 1er février 2026. Elle demandait aussi l'inscription de la fonction agricole de la ferme de Bassenges dans les statuts de l'EPFL. En vain. Un recours du collectif n'est toutefois pas exclu.
C'est donc bien le Centre Bernoulli pour les études fondamentales de l'EPFL (mathématiques, informatique et physique théorique) qui y sera installé. Il s'agira notamment d'accueillir à l'avenir dans le bâtiment des écoliers et gymnasiens qui suivent les cours Euler et Turing ainsi que des scientifiques en résidence.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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