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Lausanne

Le racisme touche aussi le monde réputé respectueux du sport

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L'athlète lausannoise Sarah Atcho a témoigné des actes de racisme dont elle est parfois la cible. (Photo : DR)

Si le sport se veut avant tout être un lieu de respect, de solidarité et de collectif, il est aussi un endroit où les actes de racisme ne sont pas rares. Pour la Semaine d'actions contre le racisme et à moins d'une année des Jeux olympiques de la Jeunesse, la Ville de Lausanne a choisi de mettre cette thématique en avant et d'en débattre.

Respect, amitié, collectif, solidarité, dépassement de soi, autant de valeurs nobles que le sport véhicule. Malgré cela, terrains et gradins sont encore souvent le théâtre d’actes de racisme. C’est donc cette thématique que la Ville de Lausanne a décidé de mettre en avant lors de la Semaine d'actions contre le racisme. Chercheuse à l’UNIL et Science Po Paris, Claire Nicolas travaille sur ce sujet. Selon elle, le sport est à la fois un terrain propice à la lutte contre le racisme et un lieu où des stéréotypes racistes se sont construits. Un espace qui reflète la société, mais pas que. Claire Nicolas :

Claire NicolasChercheuse à l’UNIL et Science Po Paris

Le sport est aussi un endroit qui permet de lutter contre le racisme et de faire passer des messages. Un exemple, sûrement parmi les plus connus, Tommie Smith et John Carlos sur le podium des Jeux olympiques de Mexico en 1968. Claire Nicolas :

Claire NicolasChercheuse à l’UNIL et Science Po Paris

Suite à cette action, Tommie Smith et John Carlos seront sommés de quitter les Jeux et seront interdits de compétition pour leur acte militant. Au sacrifice de leur carrière, ils ont fait passer un message, celui de l'égalité et du respect entre tous. Désormais, ils sont un symbole de la lutte contre le racisme.

De la prévention pour lutter contre le racisme

Sarah Atcho, athlète lausannoise spécialiste du sprint, a apporté à l'occasion de ce débat un témoignage fort. Née à Lausanne d’un père ivoirien et d’une mère marocaine, elle a notamment représenté la Suisse aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques de Rio. Et de racisme, elle en est la cible. Si bien que parfois, elle a eu de la peine à s'identifier comme une athlète suisse alors même qu'elle a toujours porté le maillot rouge à croix blanche. C'est aux Jeux olympiques - seulement - qu'elle s'est sentie légitime, parce qu'elle avait atteint le plus haut niveau possible. Si elle refuse de se positionner en victime, Sarah Atcho reconnaît qu'elle est la cible de racisme. Moins sur le terrain que de la part de spectateurs. Sarah Atcho :

Sarah AtchoAthlète lausannoise spécialiste du sprint

Des propos qui ont trouvé écho dans ceux de Geneviève Swedor, ancienne joueuse universitaire de basketball aux USA et Yiting Cao, volleyeuse au LUC Volleyball, également venues témoigner du racisme dont elles ont été victimes. Selon Sarah Atcho, une des solutions est de parler de cette problématique sans en minimiser l’ampleur. Une piste pourrait être une prévention de la part des fédérations sportives. Sarah Atcho :

Sarah AtchoAthlète lausannoise spécialiste du sprint

Une récente étude mandatée par l’UNESCO à propos du racisme dans le football mentionne en effet la prévention parmi les trois registres de lutte contre le racisme dans le sport. La sanction et l’éducation complètent les moyens concrets d’action.

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Lausanne

Le gouvernement vaudois a choisi son vin et son fromage pour 2024

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La conseillère d'Etat en charge de l'agriculture et de la viticulture Valérie Dittli a félicité et remis leur diplôme vendredi matin aux deux producteurs désignés pour l'année 2024 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois a choisi comme vin d'honneur pour l'année 2024 le millésime 2022 du Clos blanc du Clos du Châtelard à Villeneuve, AOC Chablais Premier grand cru, propriété de la maison Hammel. Il sera accompagné du gruyère AOP de la fromagerie du Haut-Jorat à Peney-le-Jorat, désigné fromage d'excellence de l'an prochain.

La conseillère d'Etat en charge de l'agriculture et de la viticulture Valérie Dittli a félicité et remis leur diplôme vendredi matin aux deux producteurs désignés dans la cave d'affinage de la fromagerie lauréate, indique un communiqué du Canton. Elle a annoncé à cette occasion que la prochaine édition de cette distinction à vocation promotionnelle devrait s'ouvrir également aux vins rouges.

A l'issue de sa séance hebdomadaire du 1er novembre, le gouvernement a dégusté à l'aveugle trois Premiers grands crus vaudois et cinq gruyère AOP présélectionnés parmi une quinzaine d'échantillons de chaque. L'½nologue cantonal Philippe Meyer s'est assuré que cette phase finale se déroule dans les règles de l'art, alors qu'un contrôleur-qualité de l'Interprofession du gruyère a fait de même.

Solaire et doré

Le chasselas Premier grand cru élu pour 2024 l'est pour la troisième fois en douze éditions du Vin d'honneur du Conseil d'Etat. "Un vin d'aspect solaire aux teintes dorées", a commenté Olivier Viret, responsable du Secteur viticulture et cultures spéciales de l'Etat de Vaud.

"Son nez à la fois intense et élégant est typé floral, tilleul et fleurs blanches, avec une légère note poirée. Sa bouche structurée mais équilibrée est gouleyante, fruitée, croquante avec une légère note tannique en finale", décrit-il.

Fondant sans être collant

C'est aussi la troisième fois en onze ans que le Conseil d'Etat met à l'honneur la Société de fromagerie du Haut-Jorat et ses 14 producteurs de lait dans la région. "Notre gruyère se caractérise par une pâte fondante sans être collante", précise le fromager, "d'une texture soutenue, mais pas cassante. Il exprime beaucoup d'arômes et une belle longueur en bouche".

Les deux lauréats seront donc le vin d'honneur et le fromage d'excellence du gouvernement cantonal durant toute l'année prochaine. Ils seront servis aux hôtes du Conseil d'Etat lors de certaines manifestations officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Yvan Rytz nommé directeur général de l'environnement

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Agé de 40 ans, Yvan Rytz sera le nouveau directeur général de l'environnement (DGE) au sein des services du conseiller d'Etat Vassilis Venizelos. (© Etat de Vaud/Jeremy Bierer)

Le Conseil d'Etat vaudois a désigné jeudi son nouveau directeur général de l'environnement (DGE). Il s'agit d'Yvan Rytz, actuel secrétaire général du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) du ministre écologiste Vassilis Venizelos. Il remplacera Cornelis Neet qui a fait valoir son droit à la retraite en date du 30 avril 2024 et entrera en fonction au plus tard le 1er juillet 2024.

"Son expertise des différentes thématiques environnementales et énergétiques, son expérience étendue dans la conduite de projets transversaux et complexes, sa fine connaissance des institutions et de l'administration cantonale vaudoise, ainsi que son style managérial et son leadership lui permettront de mettre en ½uvre une politique énergétique et environnementale cohérente et efficace", écrit le Canton dans un communiqué.

Agé de 40 ans, Yvan Rytz est titulaire d'une licence en géographie et sciences de l'environnement de l'Université de Genève, d'un master en sciences holistiques de l'Université de Plymouth - Schumacher College et d'un CAS en management et gestion du changement de la HEIG-VD, détaille le gouvernement.

Secrétaire général du DJES depuis le 1er août 2022, M. Rytz a occupé différents postes au sein du département depuis son engagement à l'Etat. Il a été collaborateur personnel de la conseillère d'Etat Béatrice Métraux de 2016 à 2020 puis délégué cantonal au Plan climat vaudois de 2020 à 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Sophie Ballmer remporte la Bourse vaudoise des arts plastiques 2023

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Sophie Ballmer a reçu un prix pour son film "La Maison" lors du dernier festival Visions du Réel à Nyon (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La plasticienne et réalisatrice Sophie Ballmer est la lauréate de la Bourse arts plastiques 2023 du Canton de Vaud. Elle décroche 20'000 francs pour réaliser un nouveau projet: une vidéo intitulée "Les bagnoles" qui explorera les récits biographiques de certains membres de sa famille et de celle de son partenaire l'artiste Tarik Hayward.

Diplômée de l'ECAL, Sophie Ballmer, 45 ans, travaille à Lausanne et vit au Sentier (VD). En 2015, elle a cofondé l'espace d'art indépendant Tunnel Tunnel à Lausanne qu'elle dirige toujours aujourd'hui, explique jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué.

Ces dernières années, son travail artistique s'est concentré sur le genre cinématographique et les récits biographiques. Le projet proposé dans le cadre de la présente Bourse s'inscrit ainsi dans la continuité de sa précédente vidéo "La maison", qui a remporté une mention spéciale le printemps dernier au festival Visions du Réel.

Le projet "Les bagnoles" a été imaginé dans un premier temps grâce à une Bourse Covid octroyée par le Canton en 2021. Cette sorte de road-movie retracera les errances de la famille de l'artiste à bord de leur véhicule et se composera d'une suite de huis clos oscillant entre gravité et comique, détaille le communiqué.

L'aventure mènera les quatre protagonistes - l'artiste, son compagnon et leurs deux enfants - à la rencontre de différents membres des deux familles du couple. Ce projet de vidéo l'a emporté en raison de "sa singularité et de son originalité", le jury y voyant les prémices "d'une création de même envergure que l'oeuvre récemment primée", ajoute le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: 600 personnes en solidarité avec le peuple palestinien

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La manifestation de mercredi soir à Lausanne a eu lieu lors de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Près de 600 personnes se sont rassemblées mercredi à Lausanne dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Elles ont ensuite défilé dans le centre-ville. Le cortège s'est déroulé sans heurt.

Les participants s'étaient donné rendez-vous dès 18h00 sur la place de la Riponne, avant que certains se retrouvent plus tard vers 20h00 sous-gare à la maison de Quartier de Montriond pour écouter des lectures d'adolescents de Gaza. Ils avaient répondu à l'appel du collectif "Lausanne-Palestine" et du mouvement solidaritéS, soutenus par une quinzaine d'organisations et de partis signataires.

Les manifestants, près de 600 selon un décompte de Keystone-ATS, ont scandé plusieurs slogans durant leur déplacement: "Free Free Palestine", "Viva Viva Palestinia", "Israël casse-toi, la Palestine n'est pas à toi", "De Gaza à Jénine, libérer la Palestine" ou encore "Gaza, Gaza, la Suisse est avec toi". A l'avant du cortège, une grande banderole affichait "Palestine libre" et "Liberté - égalité - justice pour les Palestiniens".

Collectifs, ONG et partis de gauche exigent "un cessez-le-feu", "le retrait des troupes israéliennes hors de Gaza" et "la fin du blocus". Ils demandent aussi la "fin de l'occupation et de la colonisation israélienne" et "la fin du système d'apartheid israélien contre les Palestiniens".

Autres revendications, la fin de la collaboration militaire avec Israël et le boycott économique et politique d'Israël jusqu'au respect des droits fondamentaux des Palestiniens et du droit international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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