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Lausanne

Licenciement et soupçon de dysfonctionnement à l'EPFL

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L'EPFL a licencié trois fois un collaborateur en l'espace de quatre ans. (Photo d'illustration © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'EPFL a licencié trois fois un collaborateur en l'espace de quatre ans. L'intéressé avait dénoncé un dysfonctionnement, selon un arrêt du Tribunal administratif fédéral. Mais ce dernier s'est refusé à établir un rapport entre ces différents évènements.

A fin mai 2018, le collaborateur avait signalé à l'ombudsman des hautes écoles qu'une entreprise privée occupait des locaux de l'EPFL sans payer de loyer. Propriété d'un professeur, cette société bénéficiait aussi de prestations informatiques du personnel de l'école.

Selon un arrêt du Tribunal administratif fédéral publié lundi, l'employé avait agi trois mois après avoir été licencié par l'école. Mais cette dernière avait annulé le congé en août 2018, après un recours de son collaborateur.

Deuxième licenciement annulé

Mais un mois plus tard, l'EPFL avait à nouveau signifié son renvoi à l'intéressé. Elle justifiait la décision par des mesures de restructuration. En septembre 2021, le Tribunal administratif fédéral estimait que le licenciement était infondé et abusif. La réintégration du collaborateur était ordonnée. Les juges de Saint-Gall ne se prononçaient pas sur le fait qu'il s'était peut-être agi de représailles.

En mars 2020, l'ombudsman des hautes écoles avait décidé de ne pas donner suite à la dénonciation du collaborateur. Selon le dernier jugement du Tribunal administratif fédéral, le médiateur constatait que l'employé avait agi après son licenciement en mars 2018 et dans son propre intérêt. En outre, l'entreprise était active depuis 8 ans dans les locaux de l'école.

Requête en surveillance

Pour autant, l'homme ne s'était pas découragé. A mi-mars 2020, il a déposé une requête en surveillance auprès du conseil des EPF. Il affirmait qu'il s'était adressé durant des années auprès de son employeur afin de signaler les privilèges accordés à la société privée. Dans la foulée, il critiquait aussi l'inaction de l'ombudsman.

Le recourant demandait au conseil de pouvoir accéder à d'anciens mails sur le serveur de l'EPFL, qui auraient prouvé ses interventions passées. En décembre 2021, le conseil des EPF a rejeté la requête. L'utilisation prétendument illégale des bureaux de l'école n'était pas prouvée. En outre, la société n'y était plus présente depuis la fin juin 2018.

L'homme a fait recours contre cette décision devant le Tribunal administratif fédéral - en vain. En tant que dénonciateur d'un éventuel dysfonctionnement, il n'est pas partie à une procédure de surveillance et ne dispose pas des droits correspondants, tel le droit de consulter les dossiers ou de requérir des preuves. C'est ce que concluent les juges de Saint-Gall dans leur dernière décision. Ils ne sont donc pas entrés en matière sur le recours.

Alors que cette procédure était pendante devant le Tribunal administratif fédéral, l'homme a été licencié une troisième fois. Comme il a contesté ce congé, celui-ci n'est pas encore entré en force. (arrêt A-533/2022 du 5 août 2022)

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Lausanne

Mort de Mike: manifestation à Lausanne à quelques jours du procès

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Les manifestants ont exigé que justice soit faite pour Mike, mort lors de son arrestation par la police en 2018. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Lausanne, à quelques jours du procès des six policiers impliqués dans l'intervention qui a coûté la vie à Mike Ben Peter en février 2018. Les manifestants ont réclamé la "justice pour Mike."

C'est le collectif lausannois Kiboko, créé après la mort du Nigérian, qui a initié ce nouveau rassemblement aux côtés de plusieurs autres organisations. "Notre rôle est de continuer de dénoncer les violences policières et raciales, ainsi que le silence voire le soutien des autorités", a déclaré Sasha, l'une des membres du collectif, interrogée par Keystone-ATS. La manifestation se voulait aussi "commémorative" afin de "garder en mémoire qui était Mike", a-t-elle ajouté.

Parti sous le soleil de la Riponne, le cortège a dû ensuite affronter une pluie battante lors de son circuit au centre-ville. Si plusieurs personnes ont préféré renoncer et se mettre à l'abri, la majeure partie a tenu jusqu'au bout. Plusieurs discours ont été prononcés au fil du parcours, principalement pour conspuer la police et "son racisme meurtrier".

Les manifestants se sont notamment arrêtés plusieurs minutes devant l'hôtel de police, rue St-Martin, pour siffler et crier des slogans hostiles aux forces de l'ordre. Aucun débordement n'a toutefois été constaté.

Trois jours d'audience

Très attendu, le procès des six policiers est programmé du 12 au 14 juin à la salle d'audience cantonale de Renens. Tandis que leurs avocats plaideront l'acquittement, le Ministère public a retenu l'homicide par négligence.

Pour l'avocat de la famille de la victime, c'est l'homicide par dol éventuel qui doit s'appliquer. Autrement dit: le comportement des policiers rendait possible une issue fatale pour la victime, et ils s'en seraient accommodés.

L'acte d'accusation fait le récit d'une arrestation musclée le 28 février 2018, à proximité de la gare de Lausanne, lors d'un contrôle antidrogue. Mike Ben Peter, qui avait caché des boulettes de cocaïne dans sa bouche, s'était débattu face aux forces de l'ordre. Pour le contenir, les policiers l'avaient frappé et usé d'un spray au poivre, avant de l'immobiliser sur le ventre et de le menotter. Il était décédé d'un arrêt cardiaque.

"Restituer" le procès

Pour le collectif Kiboko, il est "stupéfiant" de parler d'homicide par négligence, ce qui revient à "nier la brutalité intentionnellement infligée à Mike". Samedi encore lors de la manifestation, les différents discours ont dénoncé "un passage à tabac", "une expédition raciste" ou encore "une authentique ratonnade".

Le collectif et ses soutiens ont prévu de se rendre au tribunal lors du procès, "avant tout pour soutenir la famille", a indiqué sa militante Sasha. Une "permanence" sera aussi installée au centre-ville de Lausanne, où chaque journée d'audience fera l'objet d'une "restitution" afin d'assurer "une transparence maximale" à ce procès, a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La place de la Gare de Lausanne attend les boulistes

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Cet hiver, la place de la gare de Lausanne s'était transformée en patinoire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En attendant la reprise des travaux à la gare de Lausanne, la Municipalité s'applique à rouvrir les espaces du chantier au public, dans le cadre d'un programme baptisé Entracte. Après avoir hébergé une patinoire cet hiver et le festival BDFIL au mois de mai, la place de la Gare accueillera cet été un "terrain de gravier" ainsi que des spectacles ponctuels, a fait savoir la Ville de Lausanne vendredi dans un communiqué.

Ce terrain sera "idéal pour des parties de pétanque entre amies et amis ou en famille", a pointé dans le communiqué Natacha Litzistorf, conseillère municipale à la tête de la Direction du logement, de l’environnement et de l’architecture. Par ailleurs un "pavillon climatique" offrira un "îlot de fraîcheur" aux promeneurs sur la place dite des Saugettes, au sud de la gare.

Quatre manifestations, parmi lesquelles la Fête de la Musique, ainsi que des spectacles d'humour et d'improvisation, sont prévues cet été sur la place de la Gare. La liste pourrait s'allonger puisque, comme le précise la Municipalité, "ces derniers mois, l’unité Pôle Gare de la Ville a reçu plusieurs demandes de projets (plus de 30 !), actuellement à l’étude, qui laissent présager une rentrée sous les meilleurs auspices!"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: 14 nouvelles zones de recharge électrique d'ici 2024

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Il sera bientôt plus facile pour les Lausannois de trouver une borne où recharger sa voiture électrique. (Image prétexte) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Ville de Lausanne va équiper 14 quartiers de bornes de recharge pour véhicules électriques d'ici 2024. Le quartier du Maupas sera le premier à en bénéficier, avec une mise en service prévue le 19 juin.

Chaque station comprendra trois bornes de recharge standard et une borne de recharge rapide. "La priorité étant d’offrir une possibilité de recharge aux Lausannoises et Lausannois, ces places seront réservées aux porteurs de macaron A à O (sans restriction de zone) et aux véhicules 100% électriques", précise vendredi la Municipalité dans son communiqué.

Les quartiers de Valency, Sous-Gare, Ouchy, Borde, Bellevaux, Sébeillon, Malley et Montchoisi doivent être équipés entre la mi-août et la fin de l'année. Les quartiers de Montriond-Cour, Florimont-Chissiez, Vallon, Béthusy et Vinet-Pontaise disposeront de leurs bornes de recharge en 2024.

P+R et parkings d'immeubles

Les Services industriels de Lausanne proposent par ailleurs une prestation "clé-en-main" pour équiper de telles bornes les parkings d'immeubles. Ces dispositifs apparaîtront également ces prochaines années sur les parkings P+R et au sein de l'administration, indique la Municipalité.

La Ville de Lausanne entend bannir les véhicules thermiques de son territoire d'ici 2030. L'encouragement de la mobilité électrique fait partie de sa stratégie pour y arriver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne déclenche son plan canicule 2023

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Lausanne déclenche son plan canicule (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne réactive son plan canicule à partir de jeudi et jusqu'au 31 août. L'opération, menée par la Ville depuis 2010 sur mandat cantonal, prévoit des visites auprès des plus de 70 ans.

Le dispositif s'adresse plus particulièrement aux personnes vivant seules et non suivies par un centre médico-social (CMS), ainsi que celles souffrant d'une affection chronique.

Les personnes concernées, ou un membre de leur famille, peuvent contacter le numéro gratuit 0800 808 808, en service durant les jours de semaine. Lors de leur appel, leur demande sera enregistrée et elles pourront bénéficier d'une visite à domicile en cas de vague de chaleur, rappelle jeudi la Municipalité lausannoise. Elle précise que le numéro est réservé aux habitants de la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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