Lausanne
Reportage au Point d'eau
La précarité augmente en Suisse. Immersion au Point d'eau, à Lausanne, qui permet aux personnes en situation de précarité un accès à des prestations médicales.
En 2020, la pauvreté concernait 8,5% de la population, soit plus de 700’000 personnes. Etre pauvre veut dire disposer de moins de 2279 francs pour le mois après les dépenses obligatoires comme les cotisations sociales, les impôts, les primes maladie de base. Selon l’Observatoire des précarités à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne, le phénomène s’aggrave. En cause, la pandémie et le contexte de renchérissement généralisé. Quelques structures prévoient en tout cas l’accès à tous à des consultations médicales. Ou permettent simplement de pouvoir prendre une douche. C’est le cas du Point d’eau, à Lausanne.
Chris a 40 ans et il est arrivé du Soudan il y a 9 ans. Il fait partie des milliers de personnes qui se rendent régulièrement au Point d’eau chaque année. Cette fondation située à Lausanne permet aux personnes en situation précaire de bénéficier de consultations médicales. Mais aussi de prestations d’hygiène. Ce sont environ 20’000 prestations qui sont dispensées chaque année au sein du Point d’eau. Ses bénéficiaires, des migrants, donc, mais aussi des personnes âgées, sans domicile fixe, des familles monoparentales, des étudiants ou encore des personnes divorcées. Et le directeur du Point d’eau François Chéraz a observé une tendance depuis cinq ou six ans. La proportion de Suisses en situation de précarité a augmenté.
Pour bénéficier des prestations du Point d’eau, il faut remplir quelques critères. Notamment, être domicilié dans le Canton de Vaud et pouvoir prouver sa détresse financière. Le but de la fondation ; rendre accessible à tous les consultations médicales, pour que la santé reste toujours une priorité.
Le Point d’eau compte une cinquantaine de bénévoles d’accueil. Et une centaine de médecins généralistes, de psychologues, d’ostéopathes, de podologues ou encore de dentistes donnent de leur temps. Ce jour-là, Mathilde Sarrazin-Geerinckx, médecin-dentiste, est en train de réaliser un traitement de racines.
Des bénévoles comme cette dentiste, le Point d’eau en aura encore plus besoin. Le Point d’eau est à l’étroit à l’Avenue de Morges. Au printemps, il investira de nouveaux locaux deux fois plus grands à l’Avenue d’Echallens, toujours à Lausanne. Il pourra donc accueillir plus de bénéficiaires. Mais pas sans avoir plus de moyens. Précisions que les trois-quarts du budget du Point d’eau sont financés par l’Etat de Vaud. Pour le reste, il s’agit de recherche de dons.
Lausanne
Une nouvelle annexe pour le Belvédère
Après deux ans de travaux, la ville de Lausanne inaugure la nouvelle annexe de l'établissement primaire et secondaire du Belvédère. Le nouveau bâtiment abrite sept salles de classe, onze salles spéciales, pour les travaux manuels ou les sciences par exemple, ainsi qu'un réfectoire et une salle de gymnastique.
L'édifice, qui remplace l'ancienne annexe, accueille des élèves depuis novembre dernier. L'école a été construite selon les normes de la construction durable et une attention particulière a été portée à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, qui pourront accéder à tous les espaces, indique jeudi la ville.
L'annexe accompagnera la croissance des effectifs scolaires et illustre la volonté de la ville de rénover et moderniser son parc existant, note le communiqué. La réorganisation des espaces extérieurs a permis d'augmenter la surface du préau à 450m2 et des arbres ont été plantés à la limite des terrains de sport et du préau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une pétition réclame le maintien de la Poste à Saint-François
La pétition demandant le maintien d'un bureau de poste à Saint-François, en plein coeur de Lausanne, a récolté 3295 signatures. L'office est menacé par un projet de transformation de l'Hôtel des Postes, un bâtiment historique qui abrite l'office postal.
Les signatures ont été récoltées en quasi-totalité dans la rue, en trois mois seulement, a expliqué jeudi le collectif "La Poste doit rester à Saint-François", qui regroupe des associations, des partis de gauche et des syndicats. A leurs yeux, l'expulsion de La Poste de son bâtiment historique constituerait "un scandale".
Pour rappel, La Poste est locataire des lieux. Lors de la séparation des PTT en deux entités, les locaux ont été attribués à Swisscom, qui l'a ensuite vendu à la société immobilière PSP Management SA.
Bail prolongé
Le bail de La Poste courait jusqu'au 31 mars. "Il a été prolongé jusqu'au 31 décembre 2023", a indiqué La Poste à Keystone-ATS. Des négociations sont en cours entre les deux parties pour la suite. "Autant La Poste que la gérance adoptent une attitude de coopération afin que les discussions aboutissent au succès espéré", écrit La Poste. Contacté, PSP Management n'a pour l'heure pas répondu.
La Poste, qui a reçu jeudi la pétition, espère le maintien de sa filiale dans ses locaux actuels. Elle réfléchit toutefois aussi à des alternatives et est en discussion avec d'autres propriétaires.
Espace commercial
Les pétitionnaires craignent que les locaux de La Poste ne soient transformés en un espace commercial. Ils rappellent que les deux tiers des offices locaux ont disparu au cours des vingt dernières années. Le maintien du site de Saint-François, "avec son accessibilité exceptionnelle", n'en est que plus "essentiel", écrivent-ils.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Covid: renvoi justifié de quatre militaires des forces spéciales
Le licenciement de quatre soldats de métier qui refusaient de se faire vacciner contre le Covid-19 est justifié. Selon le Tribunal fédéral, cette vaccination était une mesure préventive permettant de préserver la disponibilité de ces militaires des forces spéciales.
L'obligation de vaccination sous menace de licenciement constitue une atteinte à la liberté personnelle, reconnaît le Tribunal fédéral dans quatre arrêts publiés jeudi. Mais cette atteinte est justifiée en l'espèce.
Dans le cas de ces soldats de métier rattachés à une unité spéciale, l'atteinte doit être considérée comme légère. Et l'ordonnance concernant le personnel effectuant un engagement de la troupe à l'étranger constitue une base légale suffisante.
Une mesure plus légère, comme des tests réguliers, n'aurait pas offert une garantie suffisante de disponibilité opérationnelle immédiate. En effet, certains pays posaient des prescriptions plus strictes. L'obligation de vaccination était donc justifiée. (arrêts 8C_327, 340, 351 et 362/2022 du 22 février 2023)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Moins d'accidents mais plus de victimes sur les routes vaudoises
Malgré une baisse globale du nombre d'accidents de la circulation, il y a eu davantage de victimes sur les routes vaudoises l'an dernier. Trente-huit personnes ont perdu la vie, quatorze de plus qu'en 2021.
Parmi ces décès, 16 étaient des automobilistes, 8 des motocyclistes, 5 des cyclistes, 5 des piétons et 4 des usagers d'autres moyens de locomotion, précise jeudi la police cantonale dans un communiqué.
Par rapport à 2021, les accidents avec personnes décédées ont progressé de 54% (+13 accidents). Cela faisait depuis 2013 qu'il n'y avait pas eu plus de 30 accidents mortels dans le canton, la moyenne des dernières années tournant autour des 20-25.
Le nombre d'accidents avec des blessés graves a grimpé de 10% (+33) l'an dernier. Les accidents avec blessés légers sont stables (+1).
En revanche, les accidents avec des dommages matériels ont reculé de 4,5% (-122). Leur volume reste inférieur à la moyenne des 10 dernières années, malgré l'augmentation du nombre de véhicules en circulation (environ 65'000 de plus sur les routes depuis 2013).
Inattention et distraction
Au total, ce sont 4320 accidents qui ont été recensés en 2022 dans le canton, en retrait de 1,7% sur un an (-75). La police rappelle que les accidents avec dommages matériels faisant l'objet d'un constat à l'amiable ne figurent pas dans la statistique.
Comme un an plus tôt, la cause principale pour l'ensemble des accidents reste l'inattention ou la distraction. Elle est suivie par l'influence de l'alcool et la vitesse inadaptée.
Parmi ses autres statistiques, la police indique qu'elle a mené l'an dernier 22 contrôles spécifiques liés aux véhicules bruyants et à des "comportements inadéquats". Cela a permis de contrôler 1352 véhicules (689 motos, 661 voitures et 2 autres) pour aboutir à 346 dénonciations ainsi qu'à la saisie de 47 plaques et 34 véhicules.
Moins de piétons blessés à Lausanne
Sur le seul territoire lausannois, les constats d'accidents de la circulation ont reculé de 9,2% en 2022, avec 1061 cas. Les blessés graves sont en augmentation, passant de 61 à 88 cas. Quatre accidents mortels ont eu lieu dans la capitale vaudoise, contre 2 un an plus tôt.
Le nombre de blessés légers recule de 5% avec 334 personnes concernées. La baisse est plus marquée pour les piétons blessés (49 cas, -19%).
Concernant les contrôles de vitesse, la police dit avoir dénoncé 57'496 conducteurs, dont 11 chauffards au sens du programme de sécurité routière Via Sicura (9 en 2021). Une hausse des amendes a été constatée avec 318'146 contraventions (+6,4%), dont 172'720 pour du stationnement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: la Valencienne fermée pour une mise aux normes
-
CultureIl y a 2 jours
Lausanne: la fête laisse tomber le slip et devient la FdS
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Une communication insuffisante pour sauver Credit Suisse
-
CultureIl y a 3 jours
Trois hommes condamnés pour l'assassinat du rappeur XXXTentacion
-
LausanneIl y a 2 jours
Une motion pour fixer trois mois de domiciliation avant élection
-
CultureIl y a 2 jours
Les Black Eyed Peas, Rosalia et Indochine à Paléo
-
InternationalIl y a 3 jours
Stan Wawrinka zappe Miami
-
HockeyIl y a 1 jour
Premiers matches de la Suisse à Viège, Porrentruy et Lausanne