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Le bâtiment de la Zad du Mormont a été détruit sans autorisation

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Le bâtiment occupé par les zadistes a été démoli peu après leur évacuation (Archives © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le bâtiment occupé par les zadistes sur la colline du Mormont a été détruit sans autorisation. Une soixantaine de personnes ont fait l'objet de poursuites en lien avec l'évacuation de la Zad, à la fin du mois de mars.

Dans la foulée de l'évacuation, le cimentier Holcim a fait démolir la maison dont il est propriétaire et qui était inhabitée depuis des années. "Cette propriété avait été déclarée insalubre par les autorités. La démolition devait être conduite dans les plus brefs délais pour des raisons de sécurité", a expliqué jeudi à Keystone-ATS Arthur Got, porte-parole de l'entreprise, revenant sur une information de 24 Heures.

Problème: cette démolition est intervenue sans l'autorisation cantonale requise pour un bâtiment comme celui-ci, situé hors zone à bâtir. "La construction ou la démolition d'un bâtiment nécessite un permis de construire ou de démolir", a rappelé Patrick Genoud, porte-parole de la Direction du territoire et du logement (DGTL).

Le cas va désormais être analysé pour savoir ce qui s'est passé. Il pourrait faire l'objet d'une régularisation a posteriori. "La régularisation a posteriori de travaux de démolition ne présente pas un caractère exceptionnel. Les autorités se prononceront sur les suites à venir", a ajouté le porte-parole d'Holcim.

"L'instruction du dossier vient d'être lancée par la DGTL. Elle est en cours et il n'est pas possible pour le moment d'en déterminer l'issue", a précisé pour sa part M. Genoud.

Bilan pénal

Le procureur général Eric Cottier a confirmé qu'une soixantaine de personnes ont fait l'objet de poursuites après l'évacuation de la Zad, mais que seules une quinzaine d'entre elles ont décliné leur identité. La police a rédigé un descriptif de ces personnes; elle a pris des photographies ainsi que leurs empreintes digitales.

Ces personnes ont été condamnées par ordonnance pénale contre x, souvent à deux ou trois mois de prison ferme, voire à des jours-amende ainsi qu'à des amendes. Selon les zadistes du collectif orchidées, le total s'élèverait à un peu plus de 40'000 francs. Les infractions retenues sont la violation de domicile, l'empêchement d'accomplir un acte officiel et l'insoumission à une décision de l'autorité.

Validité ou non

La question de la validité de ces ordonnances fait débat. "Pour rendre une ordonnance pénale, il faut connaître le nom de la personne et son historique, or dans le cas présent, ces personnes n'ont pas été identifiées. Ce qui fait que la validité de ces ordonnances apparaît très clairement problématique, ce qui justifie une opposition", a dit à la RTS David Raedler, avocat des zadistes.

Le procureur général ne "partage pas ce point de vue". "Nos divergences seront tranchées par les tribunaux, devant lesquels les argumentations seront développées", a-t-il indiqué à Keystone-ATS. Toute personne condamnée peut faire opposition. Mais elle doit le faire personnellement, précise-t-il.

Recours par procuration

Les zadistes annoncent que "des recours par procuration sont actuellement en train d'être menés". "Comme les photos, les empreintes et l'ADN ont été prélevés de force, ces personnes peuvent être mises à tout moment en prison si elles sont identifiées", écrit le collectif. Ce dernier a réitéré sa demande d'annulation de toutes les poursuites pénales.

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1 commentaire

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  1. Steph

    16 avril 2021 à 20:46

    C'est factuel, a priori, avec les temps impartis, il n'y a pas eu d'autorisation de démolir et les régularisations à près coup ne sont pas habituelles contrairement à ce que dit le porte-parole d'Holcim. Elles sont généralement assorties d'amendes.
    Mais ce qu'il manque vraiment par l'absence de cette démarche d'autorisation, c'est l'anticipation du tri des déchet (formulaire 71 à rendre à l'autorité 2 semaines avant les travaux) et surtout, le diagnostic amiante ! ... sur ce point, qui peut garantir que les démolisseurs n'ont pas été axposés à de l'amiante ? ... je vous rappelle que cette maison a été construite en 1970 ! ... et que de l'amiante on peut en trouver partout, colle, plaques anti-feu, sous-couverture de toiture, faux-plafonds, revêtements de sols, ... Holcim, l'inconscience !

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Le brame du cerf résonne dans les forêts vaudoises

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Un cerf aperçu lors du reportage Crédit : Renaud Rindlisbacher

Depuis mi-septembre et jusqu’au début du mois d’octobre, c’est la période des amours chez les cerfs. Reportage dans le Jura vaudois.

Les quelque 500 cerfs présents sur le massif du Mont-Tendre et dans la zone nord vaudois-Doubs sont en rut. Ils poussent des cris, pour attirer les femelles et ainsi se reproduire. La période du brame du cerf dure jusqu’au mois d’octobre. Nous sommes allés nous balader avec Renaud Rindlisbacher dans le Jura vaudois. En plus de son travail de diacre dans la région de Gland, il est accompagnateur en montagne, photographe animalier et surtout passionné. Il nous raconte sa première rencontre avec le roi de la forêt.

Renaud RindlisbacherDiacre, accompagnateur en montagne et photographe animalier

Mais se balader en forêt peut avoir un impact sur la reproduction des bêtes, il faut donc faire preuve de prudence. Renaud Rindlisbacher

Renaud RindlisbacherDiacre, accompagnateur en montagne et photographe animalier

Pour découvrir ses photos animalières, elles sont disponibles sur renaudrindlisbacher.com

 

 

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Coup d'envoi des travaux de la première étape sur sol vaudois

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La 3e correction du Rhône est le plus grand projet de protection contre les crues en Suisse. (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Les travaux sur territoire vaudois de la troisième correction du Rhône (R3) ont débuté. Les autorités ont présenté vendredi à Ollon, dans le Chablais, le projet de réaménagement complet du fleuve entre Lavey et le lac Léman.

"La 3e correction du Rhône est le plus grand chantier fluvial de Suisse et même l'un des plus grands d'Europe", a déclaré le conseiller d'Etat vaudois de l'environnement Vassilis Venizelos. "Il s'agit de protéger des milliers de personnes d'inondations et des dégâts potentiels évalués à 2 milliards de francs tout en donnant un gros coup de pouce à la biodiversité", a-t-il affirmé.

Après 20 ans de planification, ce chantier inédit se déclinera en sept étapes principales, sur 30 km, jusqu'en 2040. Il affectera les deux berges du Rhône, soit les territoires vaudois et valaisans.

Nouvelle digue

La première étape concerne notamment la construction d'une nouvelle digue de 1,5 km (3,5 m de haut et 20 m de large) sur les communes d'Ollon et de Bex, autour de la forêt des Grandes Iles, de l'embouchure de la Gryonne jusqu'au pont de la Moutonnerie à St-Triphon. Elle mesurera 3,5 m de hauteur pour près de 25 m de largeur. Elle a débuté le 4 septembre dernier.

C'est dans ce secteur en particulier que la digue actuelle, vieille de 80 ans, menace de céder en cas de fortes crues, fragilisée par l'érosion. L'objectif consiste à protéger en particulier la zone industrielle d'Aigle, forte de quelque 5500 emplois, contre les inondations.

"Il ne faudrait que cinq heures pour que cette zone, située à moins de 8 km en aval, se retrouve sous deux mètres d'eaux", a expliqué Marianne Gfeller, responsable de la section R3 à la Direction générale de l'environnement du Département de M. Venizelos.

Revitaliser et renaturer

"Ce premier réaménagement permettra aussi d'entamer des travaux de revitalisation et de renaturation du fleuve en favorisant la biodiversité qui l'entoure", a ajouté Mme Gfeller. Quant à la digue actuelle, elle disparaîtra complètement dans quelques années.

Le financement de cette première intervention, entièrement sur sol vaudois et qui s'achèvera en automne 2025, se monte à 20 millions de francs. Il est assuré par la Confédération, les Cantons de Vaud et du Valais, ainsi que les communes concernées. A terme, l'ensemble de la correction du Rhône sur les 30 km du fleuve dans le Chablais, entre Bex et Yvorne, est estimé à 730 millions de francs.

Les six autres étapes concernent notamment l'élargissement de la digue actuelle dans différents secteurs, passant de 60 à 95 m, la construction d'un palier hydroélectrique à Massongex, la revitalisation et la renaturation de plusieurs zones, dont le delta de l'embouchure du Rhône. Elles seront échelonnées de 2024 à 2040.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Animations multiples en octobre au château de Chillon

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Le mois d'octobre sera animé au château de Chillon (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le château de Chillon (VD) va multiplier les rendez-vous avec son public durant le mois d'octobre. Trois événements sont programmés pour "le mois doré des légendes, du frisson et de la créativité", annonce dans un communiqué le château le plus visité de Suisse.

La première manifestation est fixée dimanche à l'occasion de la Journée des châteaux suisses. Les organisateurs promettent notamment des animations de fauconnerie, des visites guidées théâtralisées dans le château et le jardin ainsi que des jeux dédiés au bestiaire médiéval pour les enfants. Le restaurant attenant au château, le café Byron, proposera des recettes médiévales.

Samedi 14 octobre, Chillon sera le théâtre d'une "Nuit de l'épouvante", imaginée pour les familles. Diverses animations nocturnes, spectacles lumineux, contes et jeux de piste sont prévus.

Toujours pour les enfants et adolescents, diverses activités seront organisées durant les vacances d'automne. Il sera notamment possible de s'initier à la danse médiévale. Des ateliers de dorure à la feuille d'or sont aussi proposés, animés par Leah Linh, l'artiste qui expose actuellement au château.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le LEB fêtera ses 150 ans à Echallens

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Le LEB fête cette année son 150e anniversaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Une fête populaire est organisée le samedi 30 septembre à Echallens (VD) pour les 150 ans du LEB. Diverses expositions et animations sont programmées sur la place de la gare et aux ateliers du LEB, où les visiteurs pourront notamment découvrir les métiers du chemin de fer et des anciennes locomotives.

Durant le week-end, douze courses sont aussi planifiées avec une locomotive à vapeur de 1890. Désormais propriété du chemin de fer-musée Blonay-Chamby, cette locomotive transportera les passagers à bord d'une ancienne voiture entre Echallens et Bercher. Une fierté pour Olivier Bronner, directeur du LEB.

Olivier BronnerDirecteur du LEB

Cette journée d'anniversaire aura aussi sa partie officielle, entre 11h00 et 13h00 sur la place de la gare. Responsables du LEB et autorités politiques seront présents, à commencer par la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite, en charge de la mobilité.

L'histoire du LEB remonte aux années 1860 avec les premiers projets de chemins de fer entre la capitale vaudoise et le Gros-de-Vaud. Après diverses études, c'est le 6 juin 1872 que le Canton accorde la concession pour le premier chemin de fer à voie métrique de Suisse (une voie étroite dont l'écartement des rails est d'un mètre).

L'exploitation commerciale est ouverte le 5 novembre 1873 entre Lausanne, Chauderon et Cheseaux. Trois trains circulent alors par jour avec un temps de parcours de 30 minutes.

La compagnie du Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) naît officiellement le 1er janvier 1913 avec l'absorption par le Lausanne-Echallens du Central Vaudois, qui gérait la ligne Echallens-Bercher.

Gare souterraine

Les locomotives à vapeur sont remplacées en 1935 par les premiers trains électriques. Dans les années 60, la ligne se développe et transporte toujours plus de passagers, jusqu'à atteindre le million de voyageurs en une année en 1962. Le trafic marchandises est supprimé en 1970.

La ligne se modernise avec la mise en service des trois premières rames doubles en 1985. Cette croissance amène à l'inauguration du nouvel atelier à Echallens. En 1995, la gare souterraine de Lausanne-Chauderon, qui se trouvait en surface jusqu'ici, est ouverte. Le prolongement de la ligne jusqu'au Flon, ainsi que sa gare, sont inaugurés en 2000.

En 2013, les Transports publics de la région lausannoise (tl) reprennent la gestion opérationnelle du LEB. Les années suivantes, la cadence au quart d'heure jusqu'à Echallens est introduite en 2020. Deux ans après, le tunnel sous l'avenue d'Echallens est inauguré.

Nouveau tunnel

Aujourd'hui, le LEB transporte 3,8 millions de personnes par an. Il dessert onze communes le long de ses 23,6 km de voies ferrées, parsemées de 19 gares et haltes.

Les futurs grands projets sont déjà en planification. On retrouve Olivier Bronner, directeur du LEB.

Olivier BronnerDirecteur du LEB

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

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