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Vaud

Le CHUV tire un bilan positif de son Hôtel des Patients à Lausanne

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Le bâtiment de l'Hotel des Patients, inauguré en 2016, se situe non loin du CHUV à Lausanne (Archives © Keystone/LAURENT GILLIERON)

Ouvert il y a cinq ans à côté du CHUV à Lausanne et unique en Suisse, l'Hôtel des Patients a accueilli plus de 13'000 patients pour une moyenne de 2,4 jours. L'établissement atteint actuellement un taux d'occupation de 73% et remplit ainsi les objectifs fixés.

"Le modèle de l'Hôtel des Patients a fait ses preuves. Les résultats de l'année 2021 le montrent, la rentabilité pour le CHUV augmente régulièrement. Les réactions des patients sont aussi très positives et nous incitent à continuer à expérimenter des formes de prise en charge plus légère où cela est adapté", affirme le directeur général adjoint du CHUV Olivier Peters, cité dans un communiqué publié jeudi.

L'hôtel trois étoiles est le fruit d'un partenariat public-privé entre le CHUV, Reliva SA et Retraites Populaires, qui a réalisé et financé les deux bâtiments de l'hôtel pour 33 millions de francs. Il s'adresse avant tout aux malades du CHUV qui ont retrouvé une bonne autonomie, mais doivent rester hospitalisés.

Il s'agit par exemple de personnes opérées dans les divers services de chirurgie, de personnes nécessitant une radiothérapie intensive avec un domicile éloigné du CHUV, ainsi que de mamans accompagnées de leur bébé pour la fin de leur séjour après un accouchement. Financièrement, le séjour est pris en charge par l'assurance de base.

Départ plus lent que prévu

La société privée Reliva gère, elle, l'accueil hôtelier, aux frais par exemple de médecins de passage pour des congrès, de familles de malades ou de simples touristes. En ses murs, une tenue de ville est de rigueur, les blouses d'hôpital sont prohibées.

Sur les 114 chambres de l'hôtel, 105 sont dédiées au CHUV. Dans le cadre de son partenariat avec Reliva, le Centre hospitalier universitaire vaudois s'était engagé à en occuper au moins 70%. "Après un départ plus lent que prévu, le taux d'occupation global a augmenté régulièrement depuis l'ouverture de l'hôtel, excepté pendant l'année 2020 à cause de la pandémie Covid", affirme le CHUV.

"En raison notamment de l'interruption des activités chirurgicales électives, le transfert de patients a fortement diminué. De même, le tourisme d'affaires et de congrès a souffert de la situation", explique-t-il. Reparti à la hausse, le taux d'occupation a retrouvé le niveau de 2019 et atteint actuellement 73%, selon lui.

Nuitée 40% moins chère

Plus de 13'000 patients ont séjourné à l'Hôtel des Patients depuis son ouverture, pour une durée moyenne de 2,4 jours, indique le CHUV. "Ils se sont, à une très large majorité, déclarés très satisfaits des soins, de la chambre et des services hôteliers. Les mamans qui viennent d'accoucher apprécient en particulier de pouvoir y loger avec leur famille, si souhaité", souligne le CHUV qui tire ainsi un bilan "positif" du concept.

Une nuitée à l'Hôtel des Patients coûte à peu près 40% de moins que dans le bâtiment principal, selon ses responsables.

Le bâtiment abrite également un restaurant et un centre de soins, où le patient doit être suffisamment autonome pour se rendre seul. Une présence infirmière est assurée 24 heures sur 24. Les patients portent tous un bracelet d'alarme et de géolocalisation permettant au personnel soignant d'intervenir rapidement en cas de besoin.

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Vaud

Peine pécuniaire ferme pour le père qui avait frappé un arbitre

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A la suite de l'agression d'un père sur un arbitre, tous les matches de juniors D avaient été annulés durant un week-end en mars dernier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le père qui avait agressé l'arbitre d'un match de foot de juniors D (11-12 ans) en mars dernier dans la Broye a été condamné par la justice vaudoise. Il a écopé d'une peine ferme de 100 jours-amende à 30 francs.

Selon l'ordonnance pénale, rendue par le Ministère public du Nord vaudois, le quinquagénaire est aussi condamné à verser 500 francs pour tort moral à l'arbitre, 2000 francs pour supporter les frais du plaignant et 1500 francs de frais de procédure, a précisé Vincent Derouand, porte-parole du Parquet vaudois, confirmant à Keystone-ATS une information de 24 heures.

Le 16 mars dernier, ce père d'un junior D avait fait irruption sur le terrain pour agresser physiquement et verbalement l'arbitre, un adolescent de 16 ans. L'affaire avait fait grand bruit et l'Association cantonale vaudoise de football (ACVF) avait voulu en faire un exemple en annulant, le week-end suivant, les plus de 100 matches prévus dans cette catégorie d'âge.

Avant que la justice vaudoise ne se penche sur son cas, le père fautif avait déjà été sanctionné par les instances footbalistiques. Il lui a été signifié une interdiction de stade (foot et autres sports) durant trois ans.

Selon 24 heures, ce rentier AI était connu pour ses excès au bord des terrains. Son casier judiciaire comprenait aussi déjà une condamnation, en 2021, pour des menaces envers sa conjointe. Son coup de sang durant le match de junior D s'est déroulé pendant le délai d'épreuve, raison pour laquelle sa peine de 100 jours-amende à 30 francs est ferme et englobe les deux procédures, précise le quotidien vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Quelque 20% des jeunes Vaudoises et Vaudois ne veulent pas d'enfant

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En dix ans, la proportion de jeunes Vaudoises et Vaudois ne souhaitant pas avoir d'enfant a plus que triplé (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

En dix ans, la proportion des Vaudoises et Vaudois de 20 à 29 ans ne souhaitant pas avoir d'enfant a plus que triplé, passant de 6% en 2013 à 20% en 2023, révèle l'enquête nationale sur les familles et les générations. Celle-ci montre également que les mères vaudoises travaillent plus qu'il y a dix ans, tandis que les tâches domestiques et familiales sont réparties de manière plus égalitaire.

"Le non désir d'enfant a fortement augmenté en dix ans, que ce soit en Suisse ou dans le canton de Vaud", constate Statistique Vaud mardi dans sa publication NUMERUS. Reste que près de la moitié des jeunes Vaudois désire avoir deux enfants, qu'un quart en souhaite trois ou plus, et que 9% se voit plutôt avec un enfant unique.

En 2023, dans le canton de Vaud, les ménages les plus nombreux sont ceux d'une personne (36%), poursuit Statistique Vaud. Les ménages familiaux (couple avec enfant ou famille monoparentale) représentent un tiers des ménages (33%), tandis que les couples sans enfants en constituent un quart. Les ménages avec enfant comptent le plus souvent un (45%) ou deux enfants (42%), tandis que 13% des ménages comptent trois enfants ou plus.

Mères plus actives professionnellement

Les mères sont plus nombreuses à travailler avant la naissance du premier enfant (84% en 2023 contre 71% en 2013). Si, en 2023, elles étaient 72% à occuper un emploi à plein temps avant cet événement, elles n'étaient plus que 34% à reprendre ce même pourcentage après la naissance. Près de la moitié des mères est passée à un pourcentage entre 50% et 89%, et environ une sur cinq à moins de 50%.

Du côté des pères, 94% travaillaient à plein temps avant la naissance de leur premier enfant, et 87% d'entre eux ont conservé ce taux d'occupation après l'heureux événement.

Les ménages avec enfant(s) de moins de 13 ans constituent 44% des ménages familiaux. Dans 75% de ces ménages, les deux parents exercent une activité professionnelle. Le modèle de répartition le plus répandu est celui où l'homme travaille à plein temps (entre 90% et 100%) et la femme entre 50% et 89%. A noter que cette configuration est plus fréquente dans le canton de Vaud (35%) qu'en moyenne suisse (28%). Dans le canton de Vaud, la seconde configuration est celle où les deux parents travaillent à plein temps (20% des ménages).

Tâches domestiques plus égalitaires

Si, en 2023, les Vaudoises étaient plus nombreuses à travailler hors de la maison qu'il y a dix ans, la répartition des tâches domestiques au sein du couple est devenue plus égalitaire dans ce même laps de temps. Quelque 51% des ménages interrogés disent assumer les tâches domestiques de manière conjointe, contre 33% en 2013.

En revanche, bien que 55% des ménages disent que c'est aussi bien le père que la mère qui accompagne l'enfant à la crèche ou à l'école (contre 37% en 2013), c'est majoritairement la mère qui reste à la maison lorsque l'enfant est malade (60% des ménages).

L'enquête sur les familles et les générations est une enquête nationale, réalisée tous les 5 ans par l'Office fédéral de la statistique. La première édition a eu lieu en 2013. Quelque 1700 personnes de 15 à 79 ans vivant en ménage privé ont participé au volet vaudois de l'enquête en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les députés débattent sur les limites d'âge à la BCV

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L'organisation de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a été discutée au Grand Conseil, notamment la question des limites d'âge au Conseil d'administration et à la Direction (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'organisation de la Banque cantonale vaudoise (BCV) est actuellement débattue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat défend la suppression de toute limite d'âge au sein de l'établissement, les parlementaires ont décidé mardi en premier débat de fixer une petite cautèle pour les membres de la direction générale.

Dans sa modification de la loi, le gouvernement veut supprimer la limite d'âge fixée à 70 ans pour les membres du Conseil d'administration (CA) et de réduire le nombre de maximum de mandats de quatre (seize ans au total) à trois (douze ans au total).

"La suppression de l'âge limite pour le CA facilitera les renouvellements, permettra davantage de flexibilité et des départs étagés. Cela permettra aussi de conserver plus longuement au sein du CA certaines compétences qui se font rares sur le marché", argumente le Conseil d'Etat.

S'agissant de la direction générale, il propose, pour la limite d'âge de ses membres qui est actuellement de 65 ans, de renvoyer aux règles applicables au personnel de la banque autorisant les collaborateurs, avec l'accord de l'employeur, à travailler jusqu'à 68 ans.

"Actuellement, les membres de la direction générale doivent quitter la BCV dans l'année de leurs 65 ans, tandis que les autres collaborateurs peuvent, avec l'accord de l'employeur, travailler jusqu'à 68 ans. La proposition vise à harmoniser l'âge de départ des membres de la direction générale en renvoyant aux règles applicables pour le personnel de la banque", justifie le gouvernement.

Deux amendements

La commission du Grand Conseil chargée d'étudier ces changements a préféré une solution médiane pour le CA: "Le président et les membres du CA sont nommés pour quatre ans. Ils sont rééligibles jusqu'à la limite de 70 ans révolus; toutefois la durée totale de leur mandat ne peut excéder douze ans".

Largement accepté en commission, cet amendement n'avait pas passé la rampe la semaine passée dans l'hémicycle, le groupe PLR n'ayant pas suivi ses représentants au sein de ladite commission. Il avait été refusé par 70 voix, contre 53 oui et sept abstentions. C'est donc la version du Conseil d'Etat qui a été ainsi maintenue.

Les députés ont repris ce premier débat, inachevé la semaine dernière, mardi. Ils devaient cette fois se prononcer sur la modification concernant la direction générale.

Ils ont accepté par 74 oui, 57 non et cinq abstentions l'amendement de la commission qui fixe une petite cautèle. Il stipule que "le président et les membres de la direction générale sont tenus de se démettre de leur fonction à l'âge prévu de 65 ans. Une dérogation est possible jusqu'à 68 ans, sur décision des organes compétents".

Deuxième débat nécessaire

Cette nouvelle formulation autorise le départ des membres de la direction générale à 68 ans, mais évite le renvoi au règlement de la BCV, car il peut être modifié par l'institution elle-même, sans contrôle démocratique. Ce que critiquaient certains commissaires.

Un deuxième débat immédiat a été refusé mardi et aura donc lieu, sans doute, la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Jeunes lausannois: bon de 300 francs pour acheter un vélo

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Un bon de 300 francs sera remis aux Lausannois de 14 ans qui souhaitent acheter un vélo (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les Lausannois de 14 ans recevront désormais un bon de 300 francs pour l'achat d'un vélo non-électrique. Cette mesure, décidée par la Municipalité et qualifiée d'inédite, vise à favoriser l'accès aux loisirs, encourager les déplacements durables et soulager le porte-monnaie des familles.

Les jeunes nés en 2010 seront les premiers bénéficiaires. Ils recevront un courrier entre novembre et janvier, les invitant à venir récupérer leur bon au guichet des Aides communales à la place Chauderon, annonce mardi la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Puis, dès 2025, les quelque 1200 jeunes qui fêtent leurs 14 ans chaque année recevront un courrier le mois suivant leur anniversaire. Le bon est nominatif et valable jusqu'à la veille des 16 ans.

"A cet âge, on peut envisager l'achat d'un vélo adulte qui pourra être utilisé longtemps, mais c'est un achat souvent cher", relève Emilie Moeschler, la municipale en charge de la cohésion sociale et des sports, citée dans le communiqué. "Ces deux ans permettent de prendre le temps de la réflexion et d'acheter un vélo adapté à la croissance de l'enfant", ajoute la cheffe de projet Marie-Noëlle Domon-Aubort.

Le bon est valable pour l'achat d'un vélo neuf ou d'occasion auprès d'un des douze magasins partenaires de la Ville. Celle-ci précise que le bon doit permettre d'acquérir un "vélo musculaire", donc pas de vélo électrique ni de trottinette.

www.lausanne.ch/velo14

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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