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Vaud

Le PLR dit oui au financement de Frontex et non à la loi Netflix

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Refuser Frontex, c'est prendre le risque de devoir sortir du système Schengen-Dublin, a expliqué devant les délégués du PLR la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Réunis samedi en assemblée à Montreux, les délégués du PLR Suisse ont arrêté leurs mots d'ordre pour les objets fédéraux en votation le 15 mai prochain. Ils ont très nettement accepté le renforcement de Frontex et largement refusé la "lex Netflix".

"La protection des frontières extérieures, c'est assurer la sécurité et la liberté de notre pays", a affirmé la conseillère fédérale PLR Karin Keller-Sutter, défendant à la tribune le renforcement du mandat de l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes et l'augmentation de la contribution financière de la Suisse à Frontex.

Refuser Frontex, c'est prendre le risque de devoir sortir du système Schengen-Dublin, selon elle. "Si on joue avec le feu, il ne faudra pas s'étonner ensuite que la maison brûle", a-t-elle imagé.

Les délégués ont largement suivi son argumentaire. Ils ont soutenu par 335 voix contre 6 et 2 abstentions la loi Frontex et donc accepté de combattre le référendum lancé par Migrant Solidarity Network et soutenu par la gauche. Il n'y a pas eu de débat sur cette question.

Valeur de liberté versus valeur culturelle

Les délégués ont, en revanche, désapprouvé à 275 voix contre 53 et 10 abstentions la Lex Netflix, un projet qui vise à protéger la création cinématographique suisse indépendante. Cet objet a suscité un court débat et plusieurs interventions.

Les services de streaming (Netflix, Disney+, etc) et les diffuseurs étrangers, comme TF1 ou M6, devront affecter 4% de leurs recettes brutes réalisées en Suisse au secteur. Ils seront également obligés de programmer 30% de films européens. Jugé trompeur, ce texte a été attaqué par référendum par les jeunes UDC, PLR et PVL qui dénoncent un impôt extraordinaire.

Le président des Jeunes PLR Suisse, Mathias Müller, a mis en garde qu'avec une telle loi les producteurs répercuteront les frais sur les consommateurs et augmenteront le prix des abonnements. Avec un risque, celui de voir des utilisateurs se diriger vers des sites de téléchargement illégaux. "Chacun devrait être libre de décider ce qu'il veut regarder ou non. L'Etat ne doit pas nous dicter ce que nous devons regarder", a lancé M. Müller.

Avec une voix divergente, le conseiller aux Etats vaudois Olivier Français a rappelé que le Parlement avait voté clairement pour la Lex Netflix, une loi qui défend la créativité et la pluralité. Cette valeur culturelle est peut-être plus importante que celle de liberté.

A fond derrière la réforme de l'AVS

La réforme AVS 2021, dont le point central est l'augmentation de l'âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans, était aussi au menu. Un référendum a été lancé contre ce projet, adopté par le Parlement en décembre, et les électeurs auront le dernier mot en septembre. L'ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin est notamment venu délivrer ses arguments sur le sujet et les délégués ont clairement dit oui (217 contre 2) à cette réforme.

Vendredi soir, la Conférence des présidents de partis (CPP) s'est prononcée à l'unanimité en faveur de la loi sur la transplantation, aussi soumise au peuple le 15 mai. Le texte ancre juridiquement le modèle du consentement présumé au don d'organes au sens large.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

ALTernatives: prévenir la violence domestique auprès des jeunes

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Le déploiement d’ALTernatives est prévu dans les établissements scolaires du secondaire II, dans les 7 cantons romands, dès la rentrée 2025. Elle sera aussi disponible pour les maisons de quartiers et les foyers pour jeunes. (© egalite.ch)

La Conférence romande des bureaux de l’égalité – egalite.ch présente « ALTernatives », un jeu numérique destiné aux 16 à 25 ans. Son but: sensibiliser les jeunes à la violence domestique et dans le couple ainsi que la promotion des ressources à disposition. Le phénomène des cyberviolences est également abordé.

La violence domestique est un enjeu de santé publique. Elle touche de nombreuses personnes en Suisse, y compris des jeunes. En 2024, plus de 21'000 infractions liées à la violence domestique ont été signalées à la police. Pour lutter contre l’ampleur inquiétante du phénomène, la Conférence romande des bureaux de l’égalité a présenté  « ALTernatives ». Un jeu didactique qui permet d’explorer cinq thématiques de la violence domestique en incarnant différents personnages. Ce « serious game » sera déployé dans les établissements scolaires du secondaire II, dans les 7 cantons romands dès la rentrée 2025. Lionel Eperon, directeur général de la Direction générale de l'enseignement postobligatoire du Canton de Vaud souligne l’importance de l’implication des milieux éducatifs pour prévenir la violence domestique.

Cyberviolences

L’un de ces volets concerne les cyberviolences, car les phénomènes comme les « revenge porn » ou la circulation de « nudes » touchent de plus en plus de jeunes en Suisse. On retrouve la déléguée à l’égalité du canton de Vaud.

Et justement, l’un des cinq scénarios traite de ce phénomène. Immersion avec Ludovic Tornare , développeur à dna  studio et spécialiste du jeu vidéo.

Consentement

Autre thématique abordée: l’importance du consentement, très présent à cette classe d’âge. Maribel Rodriguez, déléguée à l’égalité du canton de Vaud.

Et pour Sarah Gutierrez Barrios, chargée du développement du projet, la notion était au cœur des discussions. On l’écoute.

Le déploiement d’ALTernatives est prévu dans les établissements scolaires du secondaire II, dans les 7 cantons romands, dès la rentrée 2025. Le jeu sera aussi disponible pour les maisons de quartiers et les foyers pour jeunes.

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Lausanne

TGV Lausanne-Paris: les députés inquiets de la baisse des liaisons

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Dès l'an prochain, il n'y aura plus que trois directs chaque jour entre Lausanne et Paris (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil vaudois tient aux six liaisons quotidiennes TGV directes entre Lausanne et Paris. Il a soutenu mardi à l'unanimité une résolution demandant au Conseil d'Etat d'entreprendre "toutes les démarches utiles" pour s'opposer ou compenser la suppression des trois liaisons via Genève.

Selon l'horaire 2026 des CFF, et en raison de travaux entre Genève et La Plaine, l'actuel Paris-Genève-Lausanne ne terminera plus sa course dans la capitale vaudoise, mais aura Genève comme terminus. Alors que Paris est aujourd'hui accessible sans changement six fois par jour depuis Lausanne, il ne restera que trois liaisons directes l'an prochain via Vallorbe.

"Une telle baisse de l'offre pour notre chef-lieu cantonal est problématique. Cela risque d'instaurer un report modal du train vers d'autres modes de transports tels que la voiture ou l'avion", a relevé l'auteur de la résolution, le PLR Alexandre Berthoud.

Rencontre de prévue

Tous les députés qui ont pris la parole ont soutenu le texte, que cela soit pour préserver les objectifs climatiques du canton ou pour éviter que l'économie ou le tourisme ne souffrent que cette réduction de l'offre de TGV. La mise en place de nouvelles liaisons via Vallorbe a été avancée pour compenser celles qui s'arrêteront à Genève dès l'an prochain.

Conseillère d'Etat en charge des transports, Nuria Gorrite a estimé que cette résolution constituait "un signal fort et bienvenu" alors que l'offre de trains vers d'autres pays constitue "le parent pauvre" du système ferroviaire suisse. Elle a aussi rappelé que ces liaisons internationales dépendaient de l'axe Genève-Lausanne, lequel est déjà saturé.

La ministre a indiqué qu'une rencontre était prochainement prévue avec des représentants de Lyria et des CFF. Elle a aussi invité la députation vaudoise à agir à Berne pour obtenir davantage de moyens pour le trafic ferroviaire international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Finance vaudoise: résolution de l'UDC écartée

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Le Grand Conseil vaudois a écarté mardi une résolution demandant le gel des charges dans le budget 2026 de l'Etat (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'UDC n'est pas parvenue mardi au Grand Conseil à faire passer une résolution demandant de "geler" la croissance des charges de l'Etat de Vaud. Les abstentions de nombreux PLR expliquent l'échec de ce texte, avant tout symbolique puisqu'il ne s'agissait que d'un souhait adressé au Conseil d'Etat.

Initiée par Fabrice Moscheni, la résolution demandait précisément que les charges de l'Etat de Vaud dans le budget 2026 soient inférieures ou égales à celles du budget 2025. Rappelant la situation précaire des finances vaudoises, l'élu UDC a jugé que le canton dépensait "beaucoup trop" et qu'il fallait mettre un terme à cette "croissance mirobolante des charges", lesquelles augmentent plus rapidement que la population.

Il a pris l'exemple du Conseil d'Etat fribourgeois, qui a annoncé ce printemps un vaste programme d'économies.

Plusieurs autres députés de droite ont abondé dans le même sens, critiquant notamment une politique sociale "trop généreuse", notamment en matière de subsides à l'assurance maladie. Toutefois, l'inapplicabilité de cette résolution, qui serait "impossible" à mettre en oeuvre déjà pour le budget 2026, a entraîné plusieurs abstentions dans les rangs PLR et des Vert'libéraux.

A gauche en revanche, les députés ont voté en bloc contre cette résolution. Ils ont notamment critiqué la volonté de l'UDC d'exiger des "coupes massives", mais sans dire précisément où il fallait tailler. Plusieurs élus de gauche ont aussi souligné que, selon eux, les problèmes financiers de l'Etat ne venaient pas des charges, mais des revenus, et plus précisément des baisses d'impôts accordées ces dernières années.

Au vote, la résolution a été refusée par 58 voix, contre 48 avis favorables et 31 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le municipal morgien Laurent Pellegrino quitte le PLR

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L'antenne morgienne du PLR traverse des remous en ce début d'été (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le municipal de la Ville de Morges (VD) Laurent Pellegrino, en charge de la cohésion sociale, du logement et de la sécurité, a quitté le PLR avec effet immédiat pour siéger en tant qu'indépendant. L'antenne locale du parti a dit "prendre acte, avec regret" de ce choix.

"Cette décision résulte des discussions et travaux en cours du comité en vue de la préparation des prochaines élections communales", écrit le PLR Ville de Morges, mardi dans un communiqué. Un comité de sélection est en cours. Il proposera les candidats PLR lors d'une assemblée générale extraordinaire après la pause estivale, précise le document.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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