Vaud
Le public et les jeunes à la découverte des métiers d’art
Les JEMA Vaud 2018 approchent. Ces Journées Européennes des Métiers d’Art se dérouleront les 20, 21 et 22 avril prochain en terres vaudoises.
En tout, pour cette 5e édition, le programme des JEMA propose 48 rencontres avec une centaine d’artisans d’art. L’occasion pour le public de découvrir le travail des taxidermistes, tailleurs de fontaines, luthiers guitariers, fabricants de skateboard, facteurs de clavecins et bien d’autres. C’est aussi l’opportunité pour les plus jeunes de se faire une idée sur certains métiers, voire même de trouver sa vocation. Cesla Amarelle, conseillère d’Etat vaudoise en charge de la formation, de la jeunesse et de la culture :
Les Journées Européennes des Métiers d’Art se dérouleront dans 40 lieux du canton, car chaque région a ses spécificités. Cesla Amarelle :
Au niveau géographique, l’accent est placé cette année sur l’Est vaudois, la Broye et le Nord vaudois. Plus d’infos sur ces journées sur le site www.metiersdart.ch
Image : By WorldSkills UK - flickr, CC BY 2.0
Lausanne
Accusé d'homophobie, Alain Soral est jugé en appel à Lausanne
Le procès en appel pour homophobie de l'idéologue d'extrême droite Alain Soral s'est ouvert mercredi après-midi devant le Tribunal cantonal à Lausanne. En première instance, il avait été condamné pour diffamation.
L'essayiste franco-suisse comparaît à la suite de l'appel déposé par le Ministère public en février dernier contre le jugement du Tribunal d'arrondissement de Lausanne du 16 décembre 2022. Ce dernier ne l'avait pas condamné à trois mois de prison ferme pour homophobie, comme le soutenait alors le Parquet.
En première instance, il avait été condamné pour diffamation à l'encontre d'une journaliste, mais pas pour discrimination et incitation à la haine. Il avait toutefois écopé de 30 jours-amendes à 50 francs et été condamné à verser 500 francs pour tort moral à la plaignante et à payer ses frais d'avocat fixés à 7000 francs.
Atteinte ciblée
Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, 64 ans et domicilié à Lausanne depuis octobre 2019, est jugé à la suite d'une vidéo où il attaque une journaliste de La Tribune de Genève et de 24 heures ayant publié un article à son sujet en août 2021 qu'il estime à charge.
Dans cette vidéo publiée sur le site internet de son association Egalité et Réconciliation (E&R), l'essayiste a notamment traité la journaliste de "grosse lesbienne" et "militante queer", insinuant que ce dernier terme voulait dire "désaxé". Celle-ci a déposé une plainte pénale en septembre 2021.
En première instance, le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a estimé que dans le contexte précis de l'affaire, il n'était "pas évident qu'il y ait un état de détestation contre la communauté homosexuelle". Pour sa présidente, il s'agissait plutôt d'une "atteinte ciblée et réactionnelle" à l'encontre d'une journaliste.
La juge avait aussi rappelé que les propos litigieux n'occupaient qu'une minute d'une vidéo de 13 minutes environ. Elle avait encore relevé que les commentaires injurieux ou haineux sur le site, postés a posteriori de la publication de la vidéo, n'étaient pas le fait de M. Soral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Anita Mucolli au Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains (VD)
Le Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains (CACY) propose dès dimanche et jusqu'au 22 décembre "Purity", une installation immersive comprenant des sculptures en métal et en céramique d'Anita Mucolli. L’artiste bâloise d’origine kosovare expose pour la première fois dans une institution publique de Suisse romande.
Au CACY, Anita Mucolli poursuit ses recherches sur les notions de pureté et de performance. Selon l’artiste, elles caractérisent la civilisation humaine depuis la fin du 18e siècle, en particulier le lien entre progrès et soumission des espèces à la société.
L’exécution parfaite des oeuvres d’Anita Mucolli, dans des matériaux extrêmement polis, laisse sourdre des visions inquiétantes. "Je voulais créer une atmosphère qui joue avec l'espace, un peu cinétique, un peu dystopique, un monde qui fait un peu peur", a expliqué Anita Mucolli à Keystone-ATS.
"L'être humain a peur de sa propre finitude, une question qui nous accompagne depuis toujours. La mort n'est pas si présente dans notre vie quotidienne, elle se cache ailleurs, quelque part dans les hôpitaux", a souligné l'artiste.
Employant de l’acier inoxydable, du silicone, de la céramique et du verre pour réaliser ses sculptures, la Bâloise s’inspire de meubles fonctionnels: tables chirurgicales, des cages vétérinaires ou des appareils d’expérimentation. La science est ainsi très présente dans ses oeuvres, notamment parce que "l'humain a défini la mort comme quelque chose qui peut être soigné".
Oeuvre sonore
Au fort pouvoir d’évocation, ses oeuvres questionnent l’aspiration des êtres humains à transcender les limites biologiques, ainsi que les relations complexes qu’ils entretiennent avec les animaux.
Diffusée dans toute l’exposition, une oeuvre sonore, imaginée par Anita Mucolli et réalisée par l’artiste sonore Ana Jikia, mixe les bruits de l’activité d’un laboratoire à des extraits de musique classique. Cet ensemble, constitué d’une trentaine d’oeuvres inédites, plonge le public dans un univers surréel, aseptisé et contrôlé.
Anita Mucolli est née à Berthoud (BE) en 1993. Elle vit et travaille à Bâle. En 2022, elle obtient un Master en Fine Arts à l’Institute of Art, Gender and Nature, Academy of Art and Design (FHNW) de Bâle. Depuis 2020, ses oeuvres sont présentées à l’occasion d’expositions collectives dans de nombreuses institutions en Suisse et à l’étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Permis: pas de simulateur pour la formation complémentaire
La journée de formation complémentaire imposée pour le permis de conduire en deux étapes ne peut pas être dispensée exclusivement sur simulateur. Le Tribunal fédéral confirme la décision du Service neuchâtelois des automobiles.
Dans un arrêt publié mercredi, la 2e Cour de droit public rejette le recours d'une société qui entendait recourir uniquement à des simulateurs pour la formation complémentaire des nouveaux conducteurs. A cet effet, la recourante avait consulté l'Office fédéral des routes, l'Association des services des automobiles et le Service neuchâtelois des automobiles.
En 2021, les deux instances ont rejeté le concept. Leurs positions ont été confirmées par la justice neuchâteloise. En substance, celle-ci a estimé que la journée de formation complémentaire visait à confronter les nouveaux conducteurs à des situations pratiques. A cet effet, les organisateurs devaient disposer d'une piste et de véhicules. (arrêt 2C_103/2023 du 13 septembre 2023)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Morges: le budget 2024 table sur un déficit de 10,3 millions
Comme l'an dernier, le budget 2024 de la Ville de Morges affiche un déficit "contenu" de 10,3 millions de francs, dans un contexte marqué par l'inflation, a indiqué mercredi la Municipalité dans un communiqué. La Ville poursuit malgré tout sa politique d'investissement.
"Le budget subit l'augmentation des charges intercommunales (transports publics, places d'accueil pour l'enfance) en raison du développement des prestations et de la prise en compte de l'augmentation de la population morgienne. Une grande partie de ces charges est néanmoins compensée par un retour péréquatif plus important", écrit la Ville.
Mais l'excédent de charges est dû à plusieurs facteurs, "et en premier lieu à l'inflation". "La Municipalité assume son rôle d'exemplarité en tant qu'employeur public et indexe les salaires de son personnel afin de ne pas diminuer le salaire réel et de maintenir le pouvoir d'achat", explique-t-elle.
Le budget est sinon toujours marqué par la crise énergétique. Le nombre de clients et les volumes de gaz consommés sont en réduction, conséquence de la hausse des prix et de la volonté municipaled'accélérer la transition énergétique, selon la Municipalité.
Impacts positifs
Malgré ces "vents contraires", le budget 2024 prévoit une hausse des recettes fiscales non liées au taux, ainsi qu'une baisse du prix de l'électricité par rapport au budget 2023. La Ville relève aussi qu'elle "poursuit sa gestion rigoureuse des charges réellement maîtrisables".
Les investissements ne sont pas en reste, "pour maintenir une haute qualité de vie à Morges et un niveau élevé de prestations". La Ville prévoit par exemple de créer un poste de chargé de projets pour les manifestations, afin de soutenir le tissu associatif et de maintenir les événements qui font vivre la ville et ses commerces.
Au total, les investissements s'élèvent à 35,8 millions de francs (contre 29,6 millions pour le budget 2023). La rénovation et la reconstruction de l'école de Chanel se taille la part du lion (11,7 millions). La Ville conserve une marge d'autofinancement de 1,1 million de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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