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Vaud

Les militants pro-climat blanchis à Renens

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Les militants pro-climat ont été acquittés par la justice vaudoise à Renens (archives). (©KEYSTONE/JCB)

Les douze militants du climat ont remporté leur procès au Tribunal de Renens (VD). Jugés pour une action dans les locaux de Credit Suisse en novembre 2018, ils ont été acquittés lundi.

Le président du tribunal et juge unique Philippe Colelough a retenu l'état de nécessité licite dans lequel ont agi les militants. Il a estimé que l'action des militants avait été "nécessaire et proportionnée" au vu de l'urgence climatique.

Il a jugé que leur action était le "seul moyen efficace pour faire réagir la banque" et "la seule façon d'obtenir le retentissement nécessaire" auprès des médias et du public. Pour Jacques Dubochet, Prix Nobel de chimie en 2017 et sympathisant de la cause (il a notamment été témoin dans ce procès) c'est un jour historique.

Jacques DubochetPrix Nobel de Chimie

Les douze membres de Lausanne Action Climat avaient été condamnés le printemps dernier, par ordonnance pénale, pour une action au Credit Suisse à Lausanne. Déguisés en Roger Federer - l'ambassadeur de la banque -, ils avaient singé une partie de tennis pour dénoncer les investissements de Credit Suisse dans les énergies fossiles. Pour Paul Castelain, militant écologique et prévenu dans cette affaire, ce verdict est un signal fort.

Paul CastelainPrévenu

Les militants avaient fait opposition à cette condamnation, ce qui avait ouvert la voie au procès qui s'est conclu lundi à Renens.

La décision rendue lundi par la justice vaudoise fera date. Il s'agissait en effet du premier procès d'ampleur en Suisse depuis le début de la mobilisation pour le climat. Plusieurs autres procès doivent se dérouler ces prochains mois pour de telles actions de désobéissance civile en faveur de l'environnement. David Raedler est un des 13 avocats qui ont défendu les prévenus.

David RaedlerAvocat des prévenus

Texte : Keystone-ATS / Sons : Robin Jaunin

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Lausanne

Application de la peine minimale en cas de délit de chauffard

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Le recourant avait dépassé de 88 km/h la vitesse autorisée sur autoroute (archives). (© KEYSTONE/SAMUEL GOLAY)

Le Tribunal fédéral confirme le prononcé de jours-amendes avec sursis - au lieu d'une peine minimale d'un an - pour un premier délit de chauffard. Une telle sanction est conforme à la marge de manoeuvre octroyée au juge par le législateur depuis octobre 2023.

En janvier 2023, un automobiliste tessinois a écopé d'une peine privative de liberté de 12 mois avec sursis et à une amende de 500 francs pour avoir dépassé de 88 km/h la vitesse autorisée sur autoroute. Lors de son procès en appel dix mois plus tard, les juges ont appliqué la nouvelle disposition de la loi sur la circulation routière entrée en vigueur entretemps et prononcé une peine pécuniaire de 180 jours-amendes avec sursis, assortie d'une amende de 1000 francs.

Saisi par le Ministère public, le Tribunal fédéral confirme cette sanction. Celle-ci correspond à la marge d'appréciation accordée par le législateur au juge: celui-ci n'est plus tenu de prononcer une peine minimale d'un an à condition que l'auteur n'ait pas été condamné pour des délits graves dans la décennie précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le CHUV et Lavigny s'associent pour soigner les patients neurolésés

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Le CHUV et l'Hôpital de Lavigny se sont associés pour créer le Service universitaire de neuroréhabilitation (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le CHUV à Lausanne et l'Institution de Lavigny s'associent pour la prise en charge des personnes victimes de lésions cérébrales. Ils ont lancé le Service universitaire de neuroréhabilitation (SUN), qui vient d'entrer en activité sur les deux sites.

Le SUN permet de réunir, au sein d'une même structure, l'ensemble des thérapies et des soins nécessaires à la neuroréhabilitation. Son "atout majeur" consiste à soigner les patients "depuis les soins aigus jusqu'à la prise en charge ambulatoire", expliquent le CHUV et l'Institution de Lavigny dans un communiqué.

Ils relèvent que chaque année en Suisse, 20'000 personnes souffrent de lésions cérébrales, à savoir des dommages au cerveau causés par exemple par un AVC, un accident de la route ou une tumeur.

Une équipe interdisciplinaire de soignants, médecins et divers thérapeutes (ergothérapeutes, physiothérapeutes, neuropsychologues et autres logopédistes) accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, sachant que de "nouveaux enjeux se posent à chaque étape", poursuit le communiqué.

En phase aigüe, la question principale est souvent de savoir si la personne sera capable de remarcher. Il s'agit ensuite de réapprendre des gestes du quotidien comme cuisiner, se laver, s'habiller ou se déplacer. Il faut également préparer la sortie de l'hôpital, par exemple en évaluant si le logement est adapté. Après le retour à domicile, la prise en charge cible des aspects plus fins comme la fatigue neurologique ou la reprise d'une activité professionnelle.

Eviter le morcèlement des soins

"Le SUN offre désormais une vision fédérée, commune, qui encourage l'innovation. L'un des bénéfices, pour les patients, est que l'ensemble des professionnels impliqués ont une vision complète du parcours de neuroréhabilitation. Cela évite le morcèlement des soins", explique Arseny Sokolov, chef ad intérim du SUN, cité dans le communiqué.

Du côté de l'Institution de Lavigny, sa directrice Stéphanie Saudan dit se réjouir "de la rénovation et l'agrandissement de l'hôpital de Lavigny qui offre dorénavant des infrastructures modernes, adaptées aux spécificités des prestations requises pour la neuroréhabilitation".

Le SUN compte 250 collaborateurs. Chaque année, 550 patients seront hospitalisés sur les deux sites du CHUV et de Lavigny, tandis que 2000 sont suivis en ambulatoire au CHUV.

Avec l'ouverture cet été de neuf lits supplémentaires à Lavigny, la capacité du SUN se monte à 75 lits de neuroréhabilitation. En été 2025, Lavigny accueillera quinze lits en provenance du CHUV. Les dix lits restant au CHUV seront réservés aux patients ayant besoin de la proximité et de l'expertise de l'établissement universitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Une exposition pour se plonger dans les mystères du Léman

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Une exposition familiale pour se plonger dans les mystères du Léman crédit : La Maison de la Rivière

La Maison de la Rivière à Tolochenaz invite les visiteurs à mener l’enquête autour des trésors du lac. Elle propose depuis le mois de mai une exposition autour de François-Alphonse Forel.

La Maison de la Rivière à Tolochenaz propose une nouvelle exposition familiale autour de François-Alphonse Forel. Il s'agit d’un scientifique de renom né à Morges. Il est le premier à avoir cherché à comprendre l’écosystème lacustre. De ses études est né un grand ouvrage paru en 1904. Cent-vingt ans plus tard, La Maison de la Rivière lui dédie une exposition et invite la population à découvrir comment le Léman a évolué depuis cette époque. Amandine Bussard, collaboratrice scientifique à la Maison de la Rivière et commissaire de l’exposition.

Amandine Bussardcollaboratrice scientifique à la Maison de la Rivière et commissaire de l’exposition

Une figure importante pour Morges

Mais qui était François-Alphonse Forel ? Amandine Bussard

Amandine Bussardcollaboratrice scientifique à la Maison de la Rivière et commissaire de l’exposition

Une exposition qui s'inscrit dans un cycle pour la Maison de la Rivière.

Amandine Bussardcollaboratrice scientifique à la Maison de la Rivière et commissaire de l’exposition

L’exposition est à voir à la Maison de la rivière jusqu’au 3 novembre prochain. Elle devrait ensuite être itinérante et visible sur les quais autour du Léman d’ici l’hiver prochain.  Toutes les informations sur leur site internet. 

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Lausanne

Vaud: entrée en vigueur début 2025 pour la loi sur la mendicité

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La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité devrait entrer en vigueur début 2025 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

La mendicité agressive ou intrusive sera bientôt interdite dans le canton de Vaud. La nouvelle loi sur la mendicité devrait entrer en vigueur début 2025, après validation au début du mois par le Grand Conseil. L’arrêté sera publié dans la feuille d’avis ce mardi, faisant courir le délai référendaire jusqu’à la mi décembre.

Le canton de Vaud va bientôt mettre en œuvre sa nouvelle loi sur la mendicité. Elle sera publiée dans la feuille d’avis ce mardi, en vue d’une entrée en vigueur début 2025 si aucun référendum n’est lancé. Le texte a été validé tout début octobre par le Grand Conseil. Il vise à bannir la mendicité dite intrusive ou agressive. Mais il interdit aussi la pratique dans un certain nombre de lieux, notamment au sein des marchés, à proximité des crèches et places de jeux ou encore près des immeubles d’habitation et des bureaux. Cette révision de la loi était nécessaire, l’interdiction pure et simple de la mendicité – décidée en 2018 sur Vaud – ayant été invalidée il y a deux ans par la Cour européenne des droits de l’Homme. Depuis, le flou règne concernant la pratique. Le nouveau texte est donc accueilli avec soulagement dans plusieurs communes, notamment à Lausanne. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.

Pierre-Antoine HildbrandtMunicipal lausannois de la sécurité

Les polices doivent maintenant réfléchir à la mise en œuvre sur le terrain de cette nouvelle loi. Précisions du Colonel Olivier Botteron, commandant du Corps de police de Lausanne. 

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

La Ville devrait donc opter pour une phase d’avertissement auprès des personnes concernées avant de verbaliser. Pratiquer la mendicité agressive coûtera entre 50 et 100 francs. Mendier avec des mineurs sera sanctionné d’une amende de 100 à 500 francs. Faut-il craindre une surcharge de travail, notamment à Lausanne où le sentiment d’insécurité va croissant face au deal de rue ? On retrouve le Colonel Olivier Botteron.

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

L’arrêté de la nouvelle loi sera donc publié ce mardi dans la feuille d’avis vaudoise. Le délai référendaire s’étalera sur trois mois, jusqu’à la mi-décembre. Si aucun dépôt n’est effectué, la loi entrera en vigueur en début d’année.

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