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Vaud

Les travaux du tram Lausanne - Renens démarrent

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Le terminus du tramway lausannois de Renens sera construit à proximité de la gare et sera englobé dans le HUB de mobilité de la ville.

C'est parti pour les travaux du tram Lausanne - Renens. Longtemps bloqué devant les tribunaux, le chantier est officiellement lancé cette semaine pour une durée de cinq ans.

"Je peux enfin prononcer ces mots: les travaux du tram démarrent", s’est réjouie mardi devant la presse Nuria Gorrite. A Renens, sur le site du futur garage atelier du tram, la conseillère d'Etat vaudoise a rappelé qu'il avait fallu neuf ans de procédures et la signature de plusieurs accords, notamment pour préserver la forêt du Flon, avant de lancer le chantier.

Place désormais au tram, qui fera son retour dans l'agglomération lausannoise, d'où il avait été chassé "par l’automobile triomphante" dans les années 1960, a poursuivi Nuria Gorrite. La cheffe du Département des infrastructures a fait l'éloge de cet "atout majeur" pour répondre au fort développement démographique et économique de l'Ouest lausannois, mais aussi pour réduire la pollution.

Nuria GorritePrésidente du Conseil d'Etat - VD

Le premier tronçon reliera Lausanne-Flon et la gare de Renens, en traversant également les communes de Prilly et Crissier. D'une distance de 4,5 km, il est découpé en 10 stations.

Le futur tramway lausannois disposera de tracés en site propre. Il devrait, à terme, permettre de transporter dix-huit millions de voyageurs.

Jusqu'à 18 millions de passagers

Le tram offrira "une desserte fine" de ce territoire, ce que ne permet pas le train ou le métro m1. Il doit aussi remédier au problème des lignes de bus saturées, a relevé Samuel Barbou, le directeur du projet pour les Transports publics de la région lausannoise (tl).

Samuel BarbouDirecteur du projet - TL

Doté d'une plus grande capacité - 300 places par rame, soit trois fois plus qu'un bus standard -, le tram est aussi "un gage de meilleure régularité" au niveau des horaires, sachant qu'il n'aura pas à subir les aléas du trafic, a poursuivi le responsable.

Au début de son exploitation, en 2026 si tout se passe bien, le tram Lausanne - Renens transportera 13 millions de passagers par année. Un chiffre qui pourrait grimper à 18 millions vers 2030, lorsque la ligne sera prolongée jusqu'à Villars-Sainte-Croix.

Le dossier d'approbation pour ce deuxième tronçon, long de 3,1 km et doté de 6 stations, vient justement d'être achevé. "Il va partir cette semaine à Berne à l'Office fédéral des transports", a indiqué Nuria Gorrite, précisant que la mise à l'enquête publique était prévue dès cet automne.

Chantier à un demi-milliard

Après plusieurs travaux préparatoires, le chantier va entrer dans le vif du sujet ces prochains mois avec notamment les déviations des réseaux souterrains. Parmi les futurs ouvrages emblématiques, la construction du viaduc de Malley est prévue pour 2023.

Les équipements (rails, lignes aériennes, etc) seront posés entre 2023 et 2025, tandis que les stations seront finalisées en 2026. Avant cela, le nom de l'entreprise qui fournira le tram sera connu début 2022 au plus tard.

Estimés à un demi-milliard de francs, les travaux sont financés par la Confédération, le canton de Vaud et les communes concernées.

Nuisances à prévoir

Le chantier qui s'annonce ne se fera pas sans nuisance, ni difficulté. "Nous sommes conscients que l'on va suer. Cela va être compliqué, mais nous resterons concentrés sur l'image du futur tram", a relevé Florence Germond, la municipale lausannoise en charge de la mobilité. Selon elle, ce projet permettra également de repenser l'espace urbain autour des différentes stations :

Florence GermondMunicipale lausannoise en charge de la mobilité

Elle a rappelé que la capitale vaudoise n'en était pas à son premier gros chantier en matière de mobilité. La gare de Lausanne vient notamment d'entamer sa métamorphose, tandis que d'autres projets se profilent avec le développement du m2 et la construction du futur m3.

Fête publique

Pour fêter le début du chantier du tram, diverses animations sont prévues samedi pour le public à Renens et Lausanne, mais aussi le long de la future ligne avec des parades musicales.

L'aspect culturel sera également présent durant toute la durée du chantier. Une commission a été constituée pour établir un programme d'interventions artistiques, destinées à donner une autre image des travaux.

Robin Jaunin avec Keystone - ATS

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Lausanne

Ouverture lundi du point de vente régulée de cannabis à Lausanne

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Situé à la rue du Maupas 7, le lieu de vente régulée de cannabis se veut non-incitatif. Son intérieur très sobre ne fait donc aucune promotion pour le produit. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le point de vente régulée de cannabis à but non lucratif à Lausanne ouvrira lundi, à la rue du Maupas 7. Il proposera trois types d'herbe aux 250 consommateurs déjà inscrits au projet-pilote intitulé Cann-L. Les bénéfices réalisés serviront à la prévention et à la sécurité.

Le magasin à la devanture sobre et à l'intérieur épuré ne se veut pas incitatif et ne fait aucune promotion de son produit. Les trois - bientôt quatre - types de sachets de trois grammes d'herbe, baptisés Alpha, Bêta, Gamma et Delta, - allant de moins de 5% à plus de 15% de THC -, ainsi que la résine de cannabis qui complètera bientôt l'assortiment, demeureront ainsi sous le comptoir.

"L'offre pourrait évoluer, l'idée est de proposer un choix aux consommateurs", a expliqué jeudi Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse lors de la présentation du lieu aux médias. "Sur le marché noir, les gens achètent ce qu'ils trouvent. Ce sont souvent des produits très forts, mais peut-être que des produits moins forts leur conviendraient très bien", dit-il.

Peu de stocks

Le cannabis récréatif sera vendu entre neuf et douze francs le gramme, en fonction du taux de THC. Ces prix sont comparables à ceux du marché noir, sauf pour les achats en très grande quantité. Les produits sont exclusivement destinés à une consommation personnelle et dans la sphère privée.

L'entier du cannabis vendu dans le magasin est bio et provient d'un site de production dans le canton de Vaud. D'autres sites pourraient ouvrir, en fonction de la demande. Le lieu des cultures est maintenu secret pour des raisons de sécurité. De même, le magasin disposera de stocks très limités afin de minimiser les risques.

Une équipe de sept personnes, toutes issues du milieu de la vente, mais ayant reçu une formation spécifique, servira les clients. Outre le comptoir de vente, le magasin compte un lieu d'échanges informels autour d'une table basse, proposant des prospectus sélectionnés par Addiction Suisse.

Quitter le marché noir

Les participants - tous majeurs, résidant à Lausanne et déjà consommateurs de cannabis- n'ont pas le droit d'acheter plus de 10 grammes de cannabis à la fois et ne doivent pas consommer plus de 10 grammes de THC par mois. "Les 250 premiers inscrits ont entre 35 et 37 ans en moyenne et sont des hommes à 80%. Ils consomment du cannabis quotidiennement ou presque, et de longue date, et ont envie de quitter le marché noir", a précisé Frank Zobel. Le projet Cann-L entend recruter quelque 1500 participants d'ici cet été.

Les participants disposent d'une carte personnelle permettant d'acheter le cannabis. Cette carte servira également à justifier de la possession du produit en cas de contrôle par la police.

Inspiré du Québec, le projet lausannois a pour objectif de suivre l'évolution du marché noir, mais aussi d'évaluer les effets d'une vente à but non lucratif sur le comportement des consommateurs. A cet effet, les participants devront répondre à un questionnaire tous les six mois, dans le cadre d'une étude scientifique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le 117 rejoint les centrales d'urgence sur un seul site

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Dans sa nouvelle structure, la CVP est composée de 80 personnes dont 48 opérateurs 117 (inspecteurs de police judiciaire, policiers et gendarmes) et 10 opérateurs de trafic professionnels (OTP). (© Keystone/GABRIEL MONNET)

Les quatre principales centrales d'urgence vaudoises - le 117, le 118, le 144 et le numéro des médecins de garde - sont désormais toutes regroupées sur un seul site ultra sécurisé à Lausanne. Le siège administratif de l'ECA a accueilli jeudi la dernière qui manquait, à savoir la centrale de police vaudoise et lausannoise.

La future centrale de gestion coordonnée du trafic de l'agglomération Lausanne-Morges (GCTA) doit encore suivre à fin 2024. A ces centrales viendront encore s'ajouter les infrastructures de gestion de crise de l'Etat de Vaud: le poste de commandement des opérations de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), ainsi que les locaux de conduite de la Protection civile vaudoise (PCi).

Ce grand "Alarm Receiving Center" (ARC) qui a coûté quelque 34 millions de francs sera alors à 100% au complet. Il se situe dans un même vaste espace au nouveau siège de l'Etablissement cantonal d'assurance (ECA) inauguré en 2021 près de la Blécherette (ECAvenir). Les opérateurs resteront structurés par centrales et métiers.

"Montée en puissance"

Après la centrale de traitement des alarmes (118) en avril dernier, la centrale des appels sanitaires urgents (CASU) 144 et la centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG) pour Vaud et Neuchâtel, c'est donc au tour de la centrale vaudoise police (CVP) de rejoindre l'ARC. Le déménagement a été effectué avec "succès" dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué le Canton dans un communiqué.

"Cette réunification permet une montée en puissance lors des prises en charge d'événements d'importance et améliore la capacité des acteurs sécuritaires à répondre de façon coordonnée", souligne-t-il.

Dans sa nouvelle structure, la CVP est composée de 80 personnes dont 48 opérateurs 117 (inspecteurs de police judiciaire, policiers et gendarmes), 10 opérateurs de trafic professionnels (OTP), 11 opérateurs du Bureau renseignement police (BRP) et 11 personnes pour des tâches de gestion administrative et de conduite.

Pour rappel, chaque année en moyenne, quelque 250'000 appels au 117 sont enregistrés, 135'000 appels au 118, 237'000 au 144 et plus de 250'000 à la CTMG, auxquels viennent s'ajouter 66'000 alarmes du système Sécutel. Depuis le début de cette année, la CVP a enregistré plus de 260'000 appels 117, soit en moyenne près de 800 urgences par jour, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La Municipalité de Prilly visée par une enquête administrative

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Des tensions semblent agiter la Municipalité de Prilly (VD). Ici le bâtiment de l'administration communale de la ville de l'Ouest lausannois (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud a ouvert une enquête administrative concernant le fonctionnement de la Municipalité de la commune de Prilly, sur fond de tensions présumées au sein de l'exécutif. L'information relayée par le journal Le Temps a été confirmée à Keystone-ATS par le directeur général des affaires institutionnelles et des communes Jean-Luc Schwaar.

"Nous avons reçu un signalement de la part d'une membre de la Municipalité (...) L'enquête administrative n'est pas dirigée contre une personne, elle ne vise pas à accuser quelqu'un en particulier, mais à établir des faits sur le fonctionnement de la Municipalité", explique M. Schwaar. L'enquête a été confiée au préfet du district de Riviera-Pays-d'Enhaut Roland Berdoz, a-t-il aussi confirmé.

Son rapport pourrait être remis dans le courant du mois de janvier 2024. Selon Le Temps, le signalement a été fait par la vice-syndique écologiste de Prilly, Rebecca Joly, et concernerait le service de l'urbanisme du syndic libéral-radical Alain Gillièron pour non respect de la loi sur les marchés publics. Cité dans le média, celui-ci rejette des "accusations sans aucun fondement".

Il y a une année, la municipale de l'enfance, de la jeunesse, des sports et des affaires sociales, Anne Bourquin Büchi, avait annoncé sa volonté de quitter l'exécutif. Dans sa lettre de démission, elle avait écrit que depuis le début de la législature (2021-2026, ndlr), le style de travail était "trop agressif" à son goût. Elle avait ajouté ne plus arriver à travailler de manière "collégiale et consensuelle" et vivre "mal les tensions" au sein de la Municipalité.

La commune de l'Ouest lausannois, qui a basculé à gauche lors des dernières élections générales, a été agitée par des turbulences politiques ces derniers mois. La volonté du nouvel exécutif d'exercer son droit de préemption sur un terrain d'une valeur de 62 millions de francs en faveur d'une coopérative d'habitation a notamment fait des vagues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Elu à Berne, l'UDC Yvan Pahud renonce à son mandat cantonal

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L'UDC Yvan Pahud (à gauche) a été élu le 22 octobre dernier au Conseil national (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le député UDC Yvan Pahud quittera le Grand Conseil vaudois à la fin de l'année pour mieux se consacrer à son mandat fédéral. Le siège du vice-syndic de Sainte-Croix sera repris par l'UDC Olivier Agassis.

"Je quitterai le Grand Conseil avec un pincement au coeur", a déclaré Yvan Pahud jeudi dans les colonnes du journal "La Région". L'entrepreneur forestier, élu au Conseil national le 22 octobre, siègera pour la dernière fois le 19 décembre au Parlement vaudois.

L'UDC-Vaud n'interdisant pas le cumul des mandats, M. Pahud avait dans un premier temps indiqué vouloir assumer ces deux charges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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