Vaud
Lyria doit conserver la liaison par Vallorbe
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Les explications de Lyria sur la suppression d'une liaison TGV Paris-Lausanne par Vallorbe n'ont convaincu ni le gouvernement vaudois, ni les députés. Mardi, ils ont voté à l'unanimité moins une abstention une résolution demandant à l'entreprise de revenir en arrière.
La résolution signée par le socialiste Nicolas Rochat Fernandez s'inquiète de la volonté de TGV Lyria de supprimer une des quatre liaisons Lausanne-Paris via Vallorbe et de la remplacer par une liaison via Genève. Son objectif: faire savoir à la société franco-suisse que le Grand Conseil s'y oppose et soutient les démarches du gouvernement vaudois demandant d'y renoncer.
Dès décembre 2020
Pour l'élu, la décision est incompréhensible. Non seulement au vu de la saturation actuelle de la ligne Lausanne-Genève, mais surtout elle fait fi du financement des travaux par la Confédération pour optimiser le tronçon Dôle-Dijon.
"Le trajet de 7h00 à Vallorbe serait ainsi supprimé dès décembre 2020. La société nous rassure en mentionnant plus de places et l'installation du wi-fi", a poursuivi le député. "Mais la situation est grave".
Notamment face à la problématique du climat. Nicolas Rochat Fernandez a rappelé que Lyria a aussi supprimé la liaison Genève-Marseille en hiver, laissant la voie libre aux vols pour Marignan. Il a invité les députés à soutenir sa résolution et la position du Conseil d'Etat vaudois.
Pas de dialogue préalable
C'est aussi celle du Conseil régional de la Bourgogne-Franche-Comté et de sa présidente Marie-Guite Dufay, a déclaré la présidente du Conseil d'Etat Nuria Gorrite devant le plénum. Les deux politiciennes ont envoyé une lettre commune à Lyria, à la SNCF et Andreas Meyer, patron des CFF pour protester contre cette décision.
"Dans cette affaire, le fond et la forme ne conviennent pas", a souligné la cheffe du Département des infrastructures. "Lorsqu'on supprime des liaisons, on s'adresse à l'autorité pour dialogue préalable. Cela n'a pas été fait".
Arguments incompréhensibles
Les arguments de Lyria sont pour le moins incompréhensibles, estime-t-elle. "En clair, c'est en raison du chantier de la gare de Lausanne, par manque de place. Or le projet de rénovation a été modifié sur ce point pour permettre en tout temps l'arrivée de l'ensemble des TGV, un objectif stratégique du canton.
"On a besoin d'être relié autrement que par l'aéroport. Le peuple suisse a aussi voté un raccordement aux lignes de TGV pour électrifier la ligne, la rénover et maintenir la desserte, a-t-elle rappelé.
Rencontre demandée
"Genève-Lausanne est l'une des lignes les plus saturées du pays, avec de nombreux chantiers en cours. On peine à croire qu'il faille précisément y injecter une ligne internationale. Cela ne tient pas la logique là encore".
Le Conseil d'Etat a sollicité une rencontre avec Lyria. "Dans la période que nous vivons, nous croyons que les liaisons ferroviaires doivent être attractives", a noté Mme Gorrite.
Pas d'influence directe
TGV Lyria appartient à trois quarts à la SNCG et un quart aux CFF. "On n'a pas les leviers pour influencer de manière directe. Mais il n'est pas inutile de protester", a-t-elle ajouté.
"On demande le respect de la décision du peuple qui a plébiscité le raccordement aux lignes TGV. La Confédération a investi 60 millions pour laisser passer les trains à grande vitesse", a-t-elle rappelé.
(KEYSTONE-ATS)
Vaud
Orbe - Chavornay: les adieux à une ligne historique
Les habitants d'Orbe et de Chavornay (VD) ont dit au revoir samedi à la ligne historique reliant les deux localités, avant la refonte complète du parcours. Un dernier aller-retour symbolique a été organisé sur ce qui a longtemps été la plus petite ligne à voie normale électrifiée de Suisse.
L'Orbe - Chavornay (OC), ou l'Ottawa-Chicago selon son surnom, reliait les deux localités du Nord vaudois sur 3,965 kilomètres. Elle avait été inaugurée en 1894 et était, à l'époque, la première ligne électrifiée du pays.
Cette ligne, qui obligeait les voyageurs d'Orbe à changer à Chavornay pour rejoindre le réseau CFF, va être complètement modernisée. Avec donc comme objectif principal d'intégrer la cité urbigène et ses 8000 habitants au RER vaudois.
Début 2027
Le chantier a déjà démarré depuis plusieurs semaines et comprend divers aspects, relatifs à la future ligne, aux haltes, mais aussi à la construction d'un pont routier pour assurer le croisement entre le ferroviaire et la route cantonale. L'ensemble du projet est estimé à 100 millions de francs, dont environ 96% sont financés par la Confédération, le solde étant notamment à charge des communes et du Canton.
Durant la durée des travaux, le trafic des voyageurs s'effectuera désormais avec des bus. A la réouverture de la ligne, prévue début 2027, l'exploitation ferroviaire sera assurée par les CFF, et non plus par la société de transports régionaux Travys.
"Nouvelle ambition"
Samedi à Orbe, la population a été invitée à participer aux adieux des rames OC, lesquelles finiront à la casse. "Ce dernier voyage marque la fin d'une époque, mais surtout le début d'une nouvelle ambition: offrir à la région une liaison directe et performante avec le réseau RER Vaud, jusqu'à Renens, sans changement à Chavornay", a relevé le directeur de Travys, David Robert, cité dans un communiqué.
Diverses animations ont été proposées durant la journée. La rame OC a notamment été décorée par plus de 70 dessins d'élèves d'Orbe et Chavornay.
En 2023, près de 320'000 voyageurs ont emprunté la ligne Orbe - Chavornay. A terme, l'objectif consiste à atteindre entre 400'000 et 500'000 personnes. Le trafic marchandises en profitera aussi, à commencer par Nestlé qui dispose d'un important site à Orbe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Fuite de chlore à la piscine d'Etoy: 3 ados hospitalisés
Une fuite de chlore survenue vendredi en début de soirée à la piscine du Centre sportif d'Etoy a nécessité l'évacuation d'une cinquantaine de personnes. Intoxiqués, trois adolescents ont dû être hospitalisés, mais leur vie n'est pas en danger, indique la police cantonale samedi.
Les trois adolescents âgés de 15 ans sont toujours en observation à l'hôpital, précise la police dans son communiqué, mais leur pronostic vital n'est pas engagé. La police ignore pour l'heure les raisons de la fuite de chlore, survenue vers 18h45. Le Ministère public a ouvert une enquête.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann
Le Parti socialiste vaudois a désigné samedi Roger Nordmann comme candidat à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat le 8 mars prochain pour succéder à Rebecca Ruiz. L'ex-conseiller national a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala.
Réunis en Congrès extraordinaires à Epalinges, les 400 délégués du PS Vaud ont voté par 239 voix en faveur de Roger Nordmann, dès le premier tour. Ils l'ont ensuite longuement applaudi.
"En trois ans et demi, la majorité de droite du Conseil d'Etat a entraîné un enchevêtrement de crises, crises financières, institutionnelles et de confiance", a déclaré M. Nordmann devant le congrès. Le Lausannois a notamment critiqué les baisses fiscales, dénonçant "une crise des recettes fabriquée par la droite".
Face à "la redistribution des richesses à l'envers", il a plaidé pour "une politique pour l'intérêt général". Il a aussi vanté sa compréhension des enjeux économiques, financiers et fiscaux. "Bâtir des ponts est ma marque de fabrique pour résoudre les problèmes", a-t-il dit.
Très connu et médiatisé pour son inlassable engagement sur le plan climatique et énergétique, Roger Nordmann avait annoncé en février dernier qu'il démissionnait du Parlement fédéral. Le Lausannois était entré en novembre 2004 à la chambre du peuple à Berne. Il avait affirmé alors aux médias qu'il quittait "provisoirement, c'est sûr" la politique, mais "sans exclure de revenir". Il disait avoir besoin d'une pause et d'être moins exposé.
Il a notamment siégé dans la commission de l'énergie et de l'environnement du Conseil national. Il a également présidé le groupe socialiste de 2015 à 2023, puis été membre de la commission d'enquête parlementaire sur Credit Suisse. Il est souvent loué pour sa capacité à construire des ponts et à bâtir des compromis.
UDC en challenger
Roger Nordmann aura donc la tâche de conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lancent donc personne dans la course.
L'UDC est, elle partante. Elle a été le premier parti à désigner son candidat à cette élection complémentaire, le député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR. Egalement membre de l'Alliance vaudoise, le Centre doit se prononcer mardi soir.
La gauche radicale est aussi dans les starting-blocks. Elle lance la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées
Rebondissement dans le budget vaudois 2026: le gouvernement revient sur deux mesures très contestées dans la fonction publique. Il retire la contribution de crise de 0,7% sur les salaires ainsi que la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.
Cette annonce tombe après plusieurs semaines de mobilisation du personnel des services publics et parapublics, entre journées de grève, manifestations dans les rues de la capitale vaudoise et diverses actions dans les secteurs de l'enseignement, de la santé et du social notamment. Le Grand Conseil avait, lui, terminé son premier débat sur le budget mercredi soir après 26 heures de discussions, souvent très tendues, et sans avancée majeure.
"Le Conseil d'Etat propose un nouveau chemin pour apaiser le climat politique et social et assurer un retour à l'équilibre financier", a-t-il indiqué vendredi en fin de journée dans un communiqué. Il précise avoir pris ces décisions dans une séance extraordinaire ce vendredi même. Il compte ouvrir des négociations avec les syndicats.
"Constatant que la répartition des efforts souhaités dans son projet de budget 2026 a été modifiée lors du premier débat budgétaire, en parallèle à la montée d'un mouvement de contestation, il a décidé d'abandonner certaines mesures concernant le personnel tout en maintenant ses objectifs d'économies dans ce secteur", écrit-il.
Compensations
Le gouvernement retire donc le décret sur la contribution de crise de 0,7 % sur les salaires de la fonction publique, soit l'équivalent de 24 millions de francs.
Mais, ajoute-t-il, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines, notamment par le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles (par exemple: chaîne sécuritaire, médecins, infirmières, enseignants, etc).
S'agissant de la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants (-1 million de francs), le Conseil d'Etat retire donc aussi la mesure. Il formulera rapidement une nouvelle proposition au Grand Conseil dans le cadre de la réponse à une interpellation, après avoir négocié les modalités d'application avec les syndicats.
Stop à la grève?
"Compte tenu des mesures prises, le Conseil d'Etat considère que les conditions de licéité de la grève ne sont plus remplies", écrit-il aussi. Le gouvernement annonce aussi vouloir négocier avec les syndicats. Il les invitera prochainement au dialogue, affirme-t-il. Invitée dans l'émission Forum de la RTS, la présidente du gouvernement Christelle Luisier a évoqué de possibles négociations "dès le début de l'année prochaine".
Invité dans la même émission, David Gygax, secrétaire syndical au SSP-Vaud, s'est montré prudent par rapport au communiqué de presse du gouvernement. "On lâche d'une main mais on reprend d'une autre. C'est une opération blanche pour le Conseil d'Etat", a-t-il réagi.
Il s'étonne surtout de la "position surprenante" sur la grève. C'est à l'Organe de conciliation dans le secteur public de trancher, selon lui, critiquant une "forme d'autoritarisme à nouveau" du gouvernement vaudois. L'appel à la grève de lundi est maintenu, a-t-il affirmé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Michael
7 février 2019 à 16:51
Youhou je ne prend pas le tgv. Mais les CFF investisse un quart d'une entreprise et l'entreprise retire un quart de ses liaisons. Il est où le crétin la dedans ?
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