Vaud
Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet
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La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.
Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.
Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).
Projet illégal
Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.
Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.
Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable" selon Christian Weiler, municipal chargé de la sécurité publique.
Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes, comme l’explique Brenda Tuosto municipale chargée de la mobilité, de l’environnement, et des infrastructures.
Consensus municipal
Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.
"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).
Une première
Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.
A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.
Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.
Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Lausanne
Grand sourire pour les organisateurs de la Fête fédérale de gym
Les organisateurs de la 77e Fête fédérale de gymnastique ont affiché un large sourire dimanche à l'heure de tirer un premier bilan de la manifestation. Avec ses 65'000 gymnastes de tout le pays, elle a permis un renforcement de la cohésion nationale, ont-ils souligné.
Au terme de semaines d'une "folle intensité", cet événement, "quelque peu anachronique dans une société individualiste", a permis de "réunir énormément de monde sans tension, sans problème de sécurité, dans le plaisir du vivre ensemble", a déclaré Cédric Bovay, président du Comité d'organisation. Il s'exprimait devant la presse, peu avant la cérémonie de clôture au stade de la Pontaise.
"Le fondement même de cette fête est l'échange entre les régions linguistiques, entre les différentes cultures. Pour les jeunes, découvrir différentes régions du pays au travers de la gymnastique aide énormément à la compréhension", s'est-il réjoui.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les glaciers et leurs tentatives de préservation s'exposent à Vevey
Le Musée suisse de l'appareil photographique à Vevey consacre une double exposition sur la thématique des glaciers. Intitulée "Glaciers sous couvert. Une histoire de préservation", elle est à voir dès mardi et jusqu'au 17 août.
La première partie de l'exposition a lieu au musée et consiste en une sélection de photographies de glaciers provenant des collections. Elle a pour objectif de montrer le rôle crucial de l'institution dans la préservation de ce patrimoine.
"La comparaison entre la conservation d'une collection photographique et celle d'un glacier relève un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures. Avec le temps, les photographies s'altèrent et les informations à leur sujet se perdent. Face à ces changements irréversibles, la conservation devient un acte de résistance", écrit la Ville de Vevey dans son dossier de presse.
Le second volet de l'exposition se déroule le long du quai Perdonnet avec des photographies contemporaines de glaciers recouverts de bâches, destinées à ralentir la fonte. Réuni par Nathalie Diestchi, professeure à la section d'histoire de l'art de l'Université de Lausanne, ce corpus inédit "offre une perspective artistique et scientifique sur ces paysages en mutation, suscitant une réflexion profonde sur les enjeux de leur protection", poursuit le document.
Une soirée d'ouverture publique ainsi qu'une table ronde sur les moyens techniques, patrimoniaux et culturels de préserver les glaciers des Alpes aura lieu mardi, à 18h00, au Musée suisse de l'appareil photographique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un "concert du coeur" pour les détenus de Bois-Mermet
Les portes de la prison lausannoise du Bois-Mermet s'ouvriront jeudi à deux musiciennes. Les détenus auront ainsi accès à la "musique vivante" du duo Lumielles dans le cadre d'un événement organisé par l'association "Les Concerts du Coeur".
Une vingtaine de personnes détenues assisteront à ce concert d'environ une heure dans la salle de gym de l'établissement pénitentiaire situé sur les hauts de Lausanne. "Ce sera un concert intime qui devrait être très participatif. Le duo Lumielles a une grande expérience de la médiation", indique Mary Rose, co-directrice artistique de l'antenne vaudoise des Concerts du Coeur, à Keystone-ATS.
Depuis la création de l'association il y a six ans, c'est la toute première fois que ses musiciens se produiront en milieu carcéral. "C'était un de nos souhaits depuis le début, mais cela n'avait encore jamais été possible en raison des contraintes liées à ce milieu. Nous sommes ravis que cela puisse finalement se concrétiser grâce à une coordination particulière avec la prison du Bois-Mermet", poursuit Mary Rose.
Garantir le droit à la musique
A l'image de la fondation "Live music now" créée en 1977 par le violoniste et chef d'orchestre Yehudi Menuhin, les Concerts du Coeur ont pour objectif d'amener de la "musique vivante" à des publics qui peuvent difficilement fréquenter des concerts traditionnels pour des raisons de santé, d'âge ou de situation économique ou sociale.
"Pourtant, l'accès à la culture, et donc à la musique, fait partie des droits humains", souligne l'ancienne violoncelliste, reconvertie dans la gestion culturelle pour des raisons de santé. "Il est très important pour nous de proposer des concerts et des moments d'échange humain également dans les prisons."
Mary Rose croise les doigts pour que cette première pour l'association soit suivie par d'autres. "J'espère que cela pourra mener à des concerts dans d'autres établissements pénitentiaires et que nous pourrons peut-être même aller au-delà d'un concert, par exemple avec des ateliers de co-création", dit-elle.
Ces dernières années, l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) et son chef Renaud Capuçon ont aussi donné des concerts en prison dans le canton de Vaud, dans celle de la Croisée à Orbe ou de la Tuilière à Lonay.
Soutien aux musiciens locaux
Outre ce concert en milieu carcéral, l'association a mis sur pied une trentaine de rendez-vous cet été dans le canton de Vaud. La majeure partie d'entre eux se dérouleront dans des EMS. D'autres auront lieu dans des hôpitaux, des centres d'accueil temporaire, ainsi que des foyers de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM).
Les Concerts du Coeur ont vu le jour en 2017 en Valais. Des antennes ont ensuite essaimé dans les cantons de Vaud, Genève et Fribourg. Outre leur mission d'amener la musique aux publics empêchés, ces associations ont également pour objectif de soutenir les musiciens professionnels locaux.
L'association vaudoise emploie actuellement une soixantaine de musiciens à temps partiel et environ 200 sont engagés dans l'ensemble des cantons partenaires. Au total, elles organisent près de 500 concerts par an, dont environ 150 sur le territoire vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vevey: la collection Thierry Barbier-Mueller au Musée Jenisch
Le Musée Jenisch Vevey consacre sa nouvelle exposition à la collection d'art contemporain du Genevois Thierry Barbier-Mueller. Intitulée "Une conversation sans mots", elle est à voir dès vendredi et jusqu'au 26 octobre.
Né en 1960 dans une famille de collectionneurs d'art, Thierry Barbier-Mueller n'a pas dérogé à cette tradition. Il a constitué pendant 40 ans une collection fortement marquée par les artistes suisses, jusqu'à son décès soudain en 2023.
L'exposition "invite les visiteurs à une rencontre intime et silencieuse, non seulement avec les oeuvres, mais aussi avec l'esprit du collectionneur, qui a su créer un dialogue fertile et inspirant au sein de sa collection", écrit l'institution dans son dossier de presse.
Les pièces exposées ont été sélectionnées en fonction de leur représentativité parmi les oeuvres sur papier de la collection et de l'importance sentimentale que leur portait Thierry Barbier-Mueller, précise le musée. Aquarelle, gouache et estampe comptent parmi les techniques utilisées.
L'exposition s'articule en deux temps. Le premier volet donne à voir diverses représentations de paysages notamment des études au crayon de Robert Zünd, une estampe monumentale de Franz Gertsch ainsi que des dessins au fusain d'Alain Huck. Elle présente également les gouaches abstraites de Sylvia Bächli. Le second volet se concentre sur les représentations de figures humaines, ainsi que sur les moments fondateurs que représentent pour l'être humain l'amour et la mort.
Sans texte
Le titre de l'exposition, "Une conversation sans mots" a été choisi par les filles du collectionneur, et évoque le rapport de leur père à l'art. "Très discret quant à son activité de collectionneur, Thierry Barbier-Mueller a nourri sa passion dans une grande intimité", souligne l'institution.
Fidèle à cette "approche intuitive de l'art", l'exposition a été conçue sans texte et permet ainsi aux visiteurs de "percevoir, en filigrane, la personnalité du collectionneur", indique le musée. Un guide de visite, donnant la parole aux personnalités ayant côtoyé le Genevois accompagne cependant le public.
Albert Chavaz au Cabinet des estampes
En parallèle, le Cabinet des estampes expose un panorama de l'oeuvre d'Albert Chavaz (1907-1990), un peintre né à Genève et installé à Savièse après avoir découvert le Valais en 1934 suite à la commande d'un décor mural. Il est connu essentiellement pour ses représentations de paysages valaisans, ainsi que pour ses personnages féminins et ses natures mortes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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