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Vaud

Pression des communes actionnaires sur la Patinoire de Malley

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Les villes de Lausanne, Prilly et Renens mettent la pression dans l'affaire du Centre sportif de Malley (CSM). Toutes trois actionnaires, elles demandent au Conseil d'administration du CSM de "tout mettre en œuvre afin d'établir les faits et de déterminer, le cas échéant, les responsabilités pour ramener un climat de travail serein au sein de cette structure".

Les Municipalités de Lausanne, Prilly et Renens "prennent très au sérieux" les différentes interpellations qui leur ont été adressées au sujet des conditions de travail au CSM (Vaudoise aréna). Dans ce cadre, elles demandent au Conseil d'administration (CA) du CSM - propriétaire et exploitant de la nouvelle patinoire de Malley - que "des mesures soient prises rapidement", ont-elles indiqué vendredi dans un communiqué commun.

Elles souhaitent que les administrateurs "s'assurent immédiatement du respect des dispositions de la loi sur le travail et corrigent le cas échéant les éléments qui doivent l'être". "Les aspects financiers qui en découlent pour les collaborateurs devront être étayés et réglés, en particulier s'agissant du travail de nuit", écrivent les trois syndics, Grégoire Junod (Lausanne), Alain Gillièron (Prilly) et Jean-François Clément (Renens).

Ils exigent aussi que l'entreprise chargée de l'audit externe, demandé par le canton, "établisse les faits et détermine si besoin les responsabilités en prenant en compte tous les éléments mentionnés par les collaborateurs".

Pour un audit impartial

Ils demandent en outre que le cadre du mandat de l'audit soit modifié et que celui-ci soit "réalisé sous l'égide du vice-président du conseil d'administration et des représentants politiques des communes au sein du conseil". Il s'agit ainsi de "garantir l'impartialité de la démarche et que toutes les personnes concernées soient entendues et puissent être traitées de manière égalitaire".

En clair: les trois syndics veulent que ce soit le vice-président et non le président du CA, Jean-Jacques Schilt - très critiqué dans cette affaire -, qui organise l'audit. Interrogé par Keystone-ATS, Grégoire Junod conteste toute idée de "mise à l'écart" de M. Schilt dans ce processus. Selon lui, c'est surtout une mesure "formelle" et "symbolique" pour s'assurer que l'audit "ne soit pas sujet à contestation avant même qu'il ait débuté".

Les Municipalités des trois communes prient par ailleurs le CA de "mettre en place au plus vite une structure de soutien pour accompagner les collaborateurs durant cette période et pendant la mise en place des mesures qui auront été décidées suite à l'audit".

Toute cette affaire a pour toile de fond la construction de la Vaudoise aréna, qui devait à tout prix être prête pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), début janvier à Lausanne. La vingtaine d'employés du CSM ont été mis sous forte pression durant cette phase. Des durées de travail allant jusqu'à 20 heures par jour et du travail de nuit sans autorisation ont notamment été dénoncés par les employés du nouveau complexe sportif de l'ouest lausannois.

Mercredi, c'est le syndicat Unia, saisi par les employé de la Vaudoise aréna, qui estimait que l'audit ne serait pas neutre, le CSM ayant "volontairement choisi de ne pas associer les salariés à ce processus". Unia dénonçait aussi la position de Jean-Jacques Schilt, organisateur de l'audit, le déclarant "juge et partie" dans l'actuel conflit.

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  1. Notification automatique: Pressure from the shareholder municipalities on the Malley ice rink | En24 News

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Lausanne

Solidarité fiscale entre ex-époux: recours dans le canton de Vaud

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La fin de la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours dans le canton de Vaud, en raison de la non-rétroactivité du changement de loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La décision du Grand Conseil vaudois de supprimer la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours. En cause: le fait que la modification de la loi concerne uniquement les couples qui vont se séparer dès 2026.

Pour tous les couples qui se sont séparés avant 2026, le nouvel article de la loi "maintient une pratique discriminatoire à l'égard des femmes", soulignent jeudi l'Association vaudoise des familles monoparentales et recomposées ainsi que l'Association vaudoise pour les droits des femmes.

Toutes deux ont déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle du canton de Vaud, comme elles l'avaient laissé entendre fin avril à l'issue des débats au Grand Conseil. Un Parlement qui avait longuement discuté sur la rétroactivité ou non de la suppression de la solidarité fiscale. La majorité de droite avait fini par avoir gain de cause en s'opposant à la rétroactivité.

Pour les deux associations, la modification de la loi maintient "sans justification une discrimination indirecte avérée et grave." Leur recours vise ainsi à suspendre "toutes les procédures actuellement en cours (taxation, poursuite ou recouvrement) et à ouvrir la voie de la révision pour les victimes", dont 97% sont des femmes.

Pour mémoire, la fin de la solidarité fiscale entre ex-époux était réclamée de longue date dans le canton de Vaud, le dernier en Suisse romande à conserver cette pratique. Ailleurs, mais aussi en matière d'impôt fédéral, la solidarité fiscale s'arrête dès que les époux ne vivent plus en ménage commun.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

VOé essuie une baisse du bénéfice net en 2024

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Le groupe VOé a vu son bénéfice reculer l'an dernier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'énergéticien du Nord vaudois VOé a essuyé une baisse de plus d'un tiers de son bénéfice net l'année dernière. Il a reculé de 35% sur un an à 2,26 millions de francs.

"Dans un contexte de turbulences généralisé où plusieurs entreprises importantes du secteur annoncent de fortes baisses de leur bénéfice et procèdent à de massifs licenciements, nous pouvons être satisfaits de l'exercice 2024 qui permet, dans un évident souci de responsabilité sociale, de préserver tous les postes de travail tout en maintenant un dividende de 12 %", a souligné dans le rapport annuel Claude Recordon, président du conseil d'administration du groupe basé à Orbe.

La production totale d'électricité s'élevait à 20,4 GWh en 2024, soit une augmentation de 4% sur un an. Le chiffre d'affaires consolidé a progressé de 4,2% à 65,36 millions de francs. L'entreprise a procédé à nouvelle hausse des tarifs, de 12% en moyenne, en raison de l'augmentation des prix de l'énergie et de l'acheminement en 2024. Le groupe précise que cette augmentation est inférieure à la moyenne Suisse, situé autour de 18% de hausse.

A fin décembre, les effectifs se montaiebt à 165 employés, dont 27 apprentis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

ADC Therapeutics lève des fonds et supprime 30% de ses effectifs

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ADC Therapeutics lève 100 millions de dollars et ferme un site au Royaume-Uni (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le laboratoire vaudois ADC Therapeutics lève 100 millions de dollars via un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels. L'entreprise basée à Epalinges a également annoncé la fermeture d'un site au Royaume-Uni et la suppression de 30% de ses effectifs à l'échelle mondiale, précise-t-elle jeudi dans un communiqué.

ADC Therapeutics a placé auprès d'investisseurs institutionnels 13 millions de titres à 3,53 dollars par pièce. Des options d'achat pour 15,7 millions d'actions ont également été placées pour 3,43 dollars par titre. La transaction devrait être finalisée d'ici le 16 juin.

Les fonds serviront à poursuivre le développement clinique et à préparer la commercialisation de l'anticancéreux Zynlonta, ainsi qu'à couvrir les charges générales.

La société fermera d'ailleurs un site au Royaume-Uni et supprimera environ 30% de ses effectifs d'ici la fin septembre 2025. Des charges exceptionnelles de 6 à 7 millions pour la restructuration sont à prévoir, pour la plupart inscrites au deuxième partiel.

Ces mesures permettent d'allonger l'horizon de financement de l'entreprise jusqu'à 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Vaud: la nouvelle loi sur la mendicité entre en vigueur en juillet

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La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité entre en vigueur en juillet (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Le Conseil d'Etat l'a confirmé jeudi dans la liste de ses décisions hebdomadaires.

Les opposants à cette nouvelle loi, déboutés en avril par la Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal, avaient renoncé fin mai à recourir auprès du Tribunal fédéral. Une décision qui permettait la mise en pratique de la loi, dont il restait toutefois encore à fixer la date d'entrée en vigueur.

La nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Elle prévoit "une interdiction de la mendicité agressive, trompeuse et passive dans plusieurs lieux", rappelle jeudi le Conseil d'Etat. Un renforcement des sanctions contre l'exploitation de la mendicité est également prévu.

Le texte avait été attaqué en justice par un groupe de neuf personnes, dont cinq mendiants, au motif qu'il ne respecterait pas les droits fondamentaux. La Cour constitutionnelle a toutefois estimé que cette loi constituait "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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