Vaud
Tour de vis pour la mendicité au Grand Conseil vaudois
Le canton de Vaud tient sa nouvelle loi sur la mendicité. Le texte final a été accepté ce mardi par le Grand Conseil vaudois, par 81 oui contre 37 non et 18 abstentions. La droite a tenu à allonger la liste du Conseil d'Etat énumérant les lieux où la mendicité est strictement interdite.
La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité est sous toit. Le Grand Conseil l’a validée ce mardi en plénum, à l’issue d’un deuxième débat. La révision était incontournable, après la remise en cause texte par un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme. L’interdiction totale de la mendicité était jugée excessive.
Comme en premier débat, les discussions ont été marquées par un traditionnel clivage gauche/droite. Et c’est la droite qui a eu le dernier mot, validant plusieurs amendements. Ils portaient essentiellement sur la liste des lieux où tendre la main est interdit, notamment au sein des marchés dans leur entier ou dans les bâtiments d’habitation. Une liste trop étoffée pour la gauche, qui craint une nouvelle intervention de la Cour européenne des droits de l’Homme en cas de recours. Joëlle Minacci, députée Ensemble à gauche et POP.
De son côté, la PLR Florence Bettschart-Narbel estime que la loi assouplie ne devrait pas être invalidée une nouvelle fois.
La députée libérale-radicale souligne encore que les modifications apportées à la loi vaudoise s’inspirent d’une loi bâloise, qui n’a pas été remise en question.
Frustration à gauche
La gauche de l’hémicycle estime donc que le projet de loi est encore bien trop restrictif. Elle taxe aussi la droite d’un manque de vision commune. On retrouve Joëlle Minacci, élue du groupe Ensemble à gauche et POP.
Le sentiment n’est, évidemment pas partagé à la droite du plénum. La réponse de Florence Bettschart-Narbel sur cette question de l’absence de compromis.
Rappelons le principe de base de cette nouvelle loi : « La mendicité est interdite si elle est de nature à porter atteinte à la liberté de choix du passant ». Le texte prévoit aussi de sanctionner la mendicite dite intrusive ou agressive.
Lausanne
Le CHUV et Lavigny s'associent pour soigner les patients neurolésés
Le CHUV à Lausanne et l'Institution de Lavigny s'associent pour la prise en charge des personnes victimes de lésions cérébrales. Ils ont lancé le Service universitaire de neuroréhabilitation (SUN), qui vient d'entrer en activité sur les deux sites.
Le SUN permet de réunir, au sein d'une même structure, l'ensemble des thérapies et des soins nécessaires à la neuroréhabilitation. Son "atout majeur" consiste à soigner les patients "depuis les soins aigus jusqu'à la prise en charge ambulatoire", expliquent le CHUV et l'Institution de Lavigny dans un communiqué.
Ils relèvent que chaque année en Suisse, 20'000 personnes souffrent de lésions cérébrales, à savoir des dommages au cerveau causés par exemple par un AVC, un accident de la route ou une tumeur.
Une équipe interdisciplinaire de soignants, médecins et divers thérapeutes (ergothérapeutes, physiothérapeutes, neuropsychologues et autres logopédistes) accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, sachant que de "nouveaux enjeux se posent à chaque étape", poursuit le communiqué.
En phase aigüe, la question principale est souvent de savoir si la personne sera capable de remarcher. Il s'agit ensuite de réapprendre des gestes du quotidien comme cuisiner, se laver, s'habiller ou se déplacer. Il faut également préparer la sortie de l'hôpital, par exemple en évaluant si le logement est adapté. Après le retour à domicile, la prise en charge cible des aspects plus fins comme la fatigue neurologique ou la reprise d'une activité professionnelle.
Eviter le morcèlement des soins
"Le SUN offre désormais une vision fédérée, commune, qui encourage l'innovation. L'un des bénéfices, pour les patients, est que l'ensemble des professionnels impliqués ont une vision complète du parcours de neuroréhabilitation. Cela évite le morcèlement des soins", explique Arseny Sokolov, chef ad intérim du SUN, cité dans le communiqué.
Du côté de l'Institution de Lavigny, sa directrice Stéphanie Saudan dit se réjouir "de la rénovation et l'agrandissement de l'hôpital de Lavigny qui offre dorénavant des infrastructures modernes, adaptées aux spécificités des prestations requises pour la neuroréhabilitation".
Le SUN compte 250 collaborateurs. Chaque année, 550 patients seront hospitalisés sur les deux sites du CHUV et de Lavigny, tandis que 2000 sont suivis en ambulatoire au CHUV.
Avec l'ouverture cet été de neuf lits supplémentaires à Lavigny, la capacité du SUN se monte à 75 lits de neuroréhabilitation. En été 2025, Lavigny accueillera quinze lits en provenance du CHUV. Les dix lits restant au CHUV seront réservés aux patients ayant besoin de la proximité et de l'expertise de l'établissement universitaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Une exposition pour se plonger dans les mystères du Léman
La Maison de la Rivière à Tolochenaz invite les visiteurs à mener l’enquête autour des trésors du lac. Elle propose depuis le mois de mai une exposition autour de François-Alphonse Forel.
La Maison de la Rivière à Tolochenaz propose une nouvelle exposition familiale autour de François-Alphonse Forel. Il s'agit d’un scientifique de renom né à Morges. Il est le premier à avoir cherché à comprendre l’écosystème lacustre. De ses études est né un grand ouvrage paru en 1904. Cent-vingt ans plus tard, La Maison de la Rivière lui dédie une exposition et invite la population à découvrir comment le Léman a évolué depuis cette époque. Amandine Bussard, collaboratrice scientifique à la Maison de la Rivière et commissaire de l’exposition.
Une figure importante pour Morges
Mais qui était François-Alphonse Forel ? Amandine Bussard
Une exposition qui s'inscrit dans un cycle pour la Maison de la Rivière.
L’exposition est à voir à la Maison de la rivière jusqu’au 3 novembre prochain. Elle devrait ensuite être itinérante et visible sur les quais autour du Léman d’ici l’hiver prochain. Toutes les informations sur leur site internet.
Lausanne
Vaud: entrée en vigueur début 2025 pour la loi sur la mendicité
La mendicité agressive ou intrusive sera bientôt interdite dans le canton de Vaud. La nouvelle loi sur la mendicité devrait entrer en vigueur début 2025, après validation au début du mois par le Grand Conseil. L’arrêté sera publié dans la feuille d’avis ce mardi, faisant courir le délai référendaire jusqu’à la mi décembre.
Le canton de Vaud va bientôt mettre en œuvre sa nouvelle loi sur la mendicité. Elle sera publiée dans la feuille d’avis ce mardi, en vue d’une entrée en vigueur début 2025 si aucun référendum n’est lancé. Le texte a été validé tout début octobre par le Grand Conseil. Il vise à bannir la mendicité dite intrusive ou agressive. Mais il interdit aussi la pratique dans un certain nombre de lieux, notamment au sein des marchés, à proximité des crèches et places de jeux ou encore près des immeubles d’habitation et des bureaux. Cette révision de la loi était nécessaire, l’interdiction pure et simple de la mendicité – décidée en 2018 sur Vaud – ayant été invalidée il y a deux ans par la Cour européenne des droits de l’Homme. Depuis, le flou règne concernant la pratique. Le nouveau texte est donc accueilli avec soulagement dans plusieurs communes, notamment à Lausanne. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Les polices doivent maintenant réfléchir à la mise en œuvre sur le terrain de cette nouvelle loi. Précisions du Colonel Olivier Botteron, commandant du Corps de police de Lausanne.
La Ville devrait donc opter pour une phase d’avertissement auprès des personnes concernées avant de verbaliser. Pratiquer la mendicité agressive coûtera entre 50 et 100 francs. Mendier avec des mineurs sera sanctionné d’une amende de 100 à 500 francs. Faut-il craindre une surcharge de travail, notamment à Lausanne où le sentiment d’insécurité va croissant face au deal de rue ? On retrouve le Colonel Olivier Botteron.
L’arrêté de la nouvelle loi sera donc publié ce mardi dans la feuille d’avis vaudoise. Le délai référendaire s’étalera sur trois mois, jusqu’à la mi-décembre. Si aucun dépôt n’est effectué, la loi entrera en vigueur en début d’année.
Vaud
Florine Jeanrenaud élue à la Municipalité d'Avenches
Florine Jeanrenaud a été élue dimanche à la Municipalité d'Avenches. La socialiste de 44 ans, gestionnaire à la justice de paix remplace le syndic Gaetan Aeby (PLR) qui avait démissionné en avril dernier.
A l'issue du 2e tour de cette élection complémentaire, Florine Jeanrenaud a récolté 395 voix. Elle a devancé ses deux collègues du Conseil communal, Samuel Apothélos (PLR) et Thomas Broillet (Rassemblement avenchois), qui ont respectivement glané 376 et 250 suffrages. Le taux de participation s'est élevé à 33,45 %.
Ce 2e tour a été organisé car aucun des trois candidats n'était parvenu à obtenir la majorité absolue lors du 1er tour du 22 septembre.
Les citoyens d'Avenches retourneront aux urnes le 24 novembre, cette fois-ci pour désigner la personne qui assurera la syndicature.
Pour mémoire, Gaetan Aeby avait annoncé en avril qu'il allait quitter la Municipalité, évoquant un emploi du temps trop chargé. Il siégeait depuis 12 ans au sein de l'exécutif avenchois, dont trois ans comme syndic.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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