En référence à la fameuse série télévisée "24 Heures chrono", l'association des musées de Lausanne et Pully (AMLP) organise samedi un marathon musical sur six sites muséaux. 24H SONO a débuté à 06h00 et se poursuit jusqu'à 05h00 dimanche. Une manière de découvrir les musées autrement, entre concerts et DJ-sets.

Sous le label "Lausanne musées", l'AMLP propose cet événement original et gratuit qui fait la part belle à la scène musicale locale dans des lieux insolites et exclusifs. "Offrir une nouvelle expérience immersive où la musique, l'art et la culture se rencontrent harmonieusement est au c½ur de notre démarche", explique Cyril Veillon, président de l'AMLP.

Plusieurs sites muséaux, soit le Jardin botanique et les jardins du Palais de Rumine pour les institutions du Naturéum et du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire, l'Espace Arlaud (en cas de pluie seulement), le Musée Historique Lausanne, Plateforme 10, le Musée d'art de Pully et EPFL Pavilions, accueillent DJ-sets, concerts en direct et expériences sonores depuis 06h00 samedi.

Soirée after

Ce marathon de 24 heures est découpé en quatre temps: aube, du dîner au goûter, début de soirée et nuit. Une douzaine d'artistes y participent. Il est aussi à suivre en direct sur les ondes de RTS Couleur 3. L'accès aux musées est gratuit, puisqu'il s'agit du premier samedi du mois.

L'after - payante - est programmée au Bourg Music Club, partenaire des musées pour l'occasion. Parallèlement, l'association lausannoise Le Collectif 52 anime le Jardin botanique et Plateforme 10 grâce à ses deux bus, avec DJ-sets, animations et petite restauration de 10h00 à 20h00.

https://lausannemusees.ch/fr_CH/events/24-h-sono

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Les Design Days investissent de jeudi à dimanche le site de la Rasude, près de la gare de Lausanne. La 15e édition de ce rendez-vous romand de la création contemporaine réunit des labels émergents et confirmés du design et de la mode.

Les Design Days sont organisés en alternance entre Genève et Lausanne. Pour la première fois, ils s'installent sur le site de la Rasude, niché entre les voies CFF et l'ancien centre de tri postal.

L'événement, chapeauté par le magazine Espaces contemporains, met en lumière la vitalité du design suisse. Cette édition marque le retour de la mode, avec dix-huit stands, grâce au Swiss Fashion Point qui proposera une expo-vente avec une sélection de designers helvétiques, annonce un communiqué.

En design, près d’une cinquantaine de jeunes créateurs présenteront leurs projets. Pour la première fois, les Design Days accueillent plusieurs projets répondant aux besoins des utilisateurs âgés, loin des stéréotypes habituellement associés à cette catégorie.

Aussi de la robotique

Dans le cadre d’un projet de l’EPFL, la designer Léa Pereyre présentera une série de costumes en papier conçus pour le robot Thymio. Au menu également: des ateliers d'habillage de robots visant à faire découvrir une autre forme de poésie à travers la technologie, détaille le communiqué.

Enfin, cette année, le rendez-vous promet une expérience culinaire inédite. Les organisateurs annoncent une rencontre entre design et gastronomie "grâce des repas organisés directement sur les rails par des chefs de renom", écrivent-ils.

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Unisanté à Lausanne propose une nouvelle exposition itinérante en lien avec le tabac. Elle vise notamment à développer le sens critique des jeunes en les informant sur "les véritables objectifs de l'industrie du tabac".

L'exposition "Le tabac en question" offre aux professionnels travaillant en lien avec les jeunes (13-15 ans) "un outil complet pour aborder de manière ludique et sans jugement" différentes thématiques: le prix des cigarettes, les différentes manières de consommer de la nicotine (dont les puffs), le processus de dépendance, les stratégies marketing de l'industrie du tabac ou encore l'impact sur l'environnement de ces produits, indique Unisanté dans son communiqué. L'exposition s’accompagne d'un quizz pour les jeunes et d'un guide pédagogique.

Créée par Unisanté et soutenue par le Département de la santé et de l'action sociale du canton de Vaud, l'exposition est disponible gratuitement et proposée "clé en main". Elle est également utilisée dans les cantons du Jura et de Neuchâtel.

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La police cantonale vaudoise va tester l'utilisation de taser au sein de sa gendarmerie mobile. Cette arme, uniquement employée jusqu'ici par le groupe d'intervention vaudois (DARD), pourrait ensuite être utilisée à plus large échelle.

La phase pilote démarre en juin et s'étalera sur six mois. Durant cette période, quarante membres de la gendarmerie mobile, à savoir les agents qui interviennent en première ligne, seront formés et équipés avec le taser 10.

Il s'agit du dernier modèle "du dispositif incapacitant à impulsion électrique (DI)", indique vendredi la police vaudoise dans son communiqué. Ce modèle, qui dispose de dix sondes individuelles, bénéficie de "nouvelles fonctionnalités" qui le rendent "beaucoup plus précis et efficace."

Plusieurs polices cantonales et communales utilisent déjà le taser pour les interventions en première ligne, dont les polices cantonales jurassienne, bernoise, bâloises, saint-galloise, zurichoise ou argovienne.

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