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Vaud

Un postulat pour étendre la mobilité électrique aux lacs

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Le Grand Conseil vaudois souhaite avoir des propositions pour favoriser la mobilité électrique sur les lacs (Photo d'illustration © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois souhaite encourager la mobilité électrique sur les lacs du canton. Il a envoyé mardi un postulat au Conseil d'Etat, destiné à élaborer des propositions dans le domaine.

Pour Laurent Miéville (Vert'libéraux), à l'origine du postulat, il est "logique et naturel" que les réflexions menées pour la promotion de la mobilité électrique sur les routes soient étendues aux cours d'eau.

Le Conseil d'Etat doit se montrer "proactif" et établir "un tableau de bord" pour permettre de réduire les émissions de CO2 et les nuisances sonores sur les lacs, a renchéri Didier Lohri (Verts). "On ne peut pas se contenter d'attendre que des solutions arrivent au petit bonheur la chance", a-t-il dit.

Des députés ont, en revanche, estimé que ce postulat était inutile. "Il n'a aucun d'intérêt. Il serait plus pertinent de financer et soutenir des domaines où il y a des vraies économies de CO2", a jugé Pierre Volet (PLR). Il a relevé que les émissions de CO2 pour la navigation représentent 0,3% des émissions totales des gaz à effet de serre et 0,7% des émissions dues à l'utilisation de carburant générées sur sol vaudois.

Ouvrir le débat

Les opposants ont également souligné que la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN) avait déjà entrepris des démarches pour l'achat de nouveaux bateaux plus écologiques. Quant à la flotte historique de la CGN, il ne serait pas possible de la transformer avec des moteurs électriques.

Pour les propriétaires privés, l'utilisation d'un bateau électrique pourrait s'avérer contre-productive, sachant par exemple que "la batterie devrait rester sous tension toute l'année", a poursuivi Pierre Volet.

Plusieurs députés ont rétorqué que ce postulat visait avant tout à faire des propositions. "On ne va pas obliger tout le monde à passer à l'électrique du jour au lendemain. Ce postulat a le mérite de nous faire réfléchir sur un débat se fera de toute façon", a affirmé Philippe Vuillemin (PLR).

Au final, et contre l'avis de la commission qui s'était penchée sur la question, le postulat a été accepté par 71 députés, contre 58 refus et 4 abstentions.

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Lausanne

Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité

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Les abattoirs de proximité sont plus respectueux des animaux qui doivent être transportés sur de moins longues distances (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.

"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".

Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.

La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.

Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grand Conseil

La droite du Grand Conseil veut protéger les hôpitaux périphériques

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La droite du Grand Conseil craint que les problèmes financiers du CHUV ne finissent par impacter les hôpitaux périphériques (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les problèmes du CHUV doivent être réglés au CHUV. Phrase prononcée ce mardi au Grand Conseil vaudois. La majorité de droite a soutenu une détermination déposée par l’élu UDC Fabrice Moscheni. Le texte exige que les problèmes financiers du CHUV ne mettent pas en péril les hôpitaux périphériques.

Le déficit du CHUV fait encore du bruit au Grand Conseil vaudois. Les députés ont notamment longuement discuté ce mardi d’une détermination déposée par l’UDC Fabrice Moscheni. Soutenu par le Grand Conseil via sa majorité de droite, elle demande que les problèmes financiers du CHUV n’impactent pas les hôpitaux périphériques. Dans la ligne de mire du député lausannois : l’augmentation des PIG, soit les subventions de l’Etat destinées à financer les prestations d’intérêt général. Pour lui, cette augmentation peut mettre les hôpitaux périphériques en péril.

Fabrice MoscheniDéputé UDC

La gauche et l’extrême gauche se sont opposées au texte. On écoute la députée Ensemble à gauche et POP Joëlle Minacci.

Joëlle MinacciDéputée Ensemble à gauche et POP

Soutenue par le Grand Conseil, cette détermination a été confiée au Conseil d’Etat. Il dispose de trois mois pour y répondre.

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Lausanne

Lausanne-Renens: le nouveau m1 n'arrivera pas avant 2032

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La modernisation du m1 devra attendre au moins 2032 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La modernisation du métro m1 entre Lausanne-Flon et Renens ne se concrétisera pas avant 2032, au mieux. La conseillère d'Etat vaudoise en charge des infrastructures, Nuria Gorrite, a expliqué que le projet n'était pas encore "assez mûr", notamment pour obtenir un financement de la Confédération.

Mardi devant le Grand Conseil, en réponse à une question orale du député Hadrien Buclin (EP), la ministre a rappelé qu'il subsistait "des divergences de vue" entre le Canton et les communes de l'Ouest lausannois au sujet du développement du m1. Des études exploratoires ont certes été menées, mais en laissant "de nombreuses questions en suspens".

Mme Gorrite a relevé que "les variantes sur la table" ont des coûts qui vont presque "du simple au double", avec potentiellement des investissements "bien au-delà du milliard de francs" pour le Canton. Un chiffre qu'elle a donné "avec beaucoup de réserve" au vu des incertitudes actuelles.

Aujourd'hui, l'objectif consiste à ce que le Canton et les communes se mettent d'accord sur "une variante d'évolution" pour le m1. Celle-ci devra répondre aux besoins "de manière équilibrée et proportionnée", satisfaire aux exigences techniques et avoir "un coût acceptable", a poursuivi la conseillère d'Etat socialiste.

Décaler les cours

Selon elle, le Conseil d'Etat n'a "aucune volonté" de retarder la modernisation du m1. La ministre a même affirmé qu'elle avait "acquis la conviction" que le projet devait permettre "une importante augmentation de capacité de la ligne, de l'ordre de 50%". Toutefois, le projet n'a actuellement pas "le niveau de maturité nécessaire" pour obtenir un financement de la Confédération, a-t-elle ajouté.

Si Canton et communes parviennent à s'entendre, et si ensuite les études et procédures sont menées "à un rythme soutenu", le projet pourrait entrer en ligne de compte pour la période de financement suivante entre 2032 et 2036, a jugé Mme Gorrite.

En attendant, le gouvernement a déjà "anticipé" des mesures pour atténuer les problèmes de saturation du m1. Il s'agirait, par exemple, de décaler les heures de cours de l'UNIL et de l'EPFL, dont les étudiants s'entassent dans le m1 à certaines heures précises. Un accord de principe des deux hautes écoles a déjà été obtenu, a révélé Mme Gorrite. Elle a ajouté que le désengorgement du m1 passera aussi par le développement des lignes de bus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des communes et banques ciblées par des hackers pro-russes

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Le site internet de communes et de banques suisses ont été mis hors-service par une cyberattaque (photo symbolique). (© Keystone/URS FLUEELER)

La Suisse a été visée ce mardi par pirates informatiques. Ils ont ciblé les sites internet de plusieurs communes et banques du pays, dont la Banque cantonale vaudoise, et les ont rendus inaccessibles. Aucune fuite de données n'est à déplorer, selon la Confédération.

Des pirates informatiques pro-russes reprennent la Suisse pour cible. Le groupe « NoName » a revendiqué une série de cyberattaques perpétrées hier. Elles ont visé le site internet de plusieurs communes du pays ainsi que des banques. Leur objectif : surcharger le site pour qu’il soit rendu inaccessible. Selon la Confédération, ces attaques sont une sorte de manifestation afin d’attirer l’attention. Elle s’attendait à ce genre d’opérations alors même que le Forum économique mondial de Davos a ouvert ses portes hier.

Aucune fuite à la BCV

Parmi les victimes de ce mardi : la Banque cantonale vaudoise. Jean-Pascal Baechler, porte-parole, se veut rassurant.

Jean-Pascal BaechlerPorte-parole - BCV

Pascal Baechler assure donc que le service « cybersécurité » de la BCV a réagi très rapidement.

Jean-Pascal BaechlerPorte-parole - BCV

La Confédération s’attend à ce que d’autres attaques soient menées d’ici la fin du Forum économique mondial de Davos, ce vendredi.

 

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