Vaud
Un projet d'aiguillage digital pour mieux gérer les urgences
Quatre acteurs romands de la santé s'allient pour mieux orienter les patients en situation d'urgence ambulatoire. Ce projet-pilote, qui combine trois applications médicales et l'Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC), a pour objectif d'assurer une prise en charge efficace et d'éviter la saturation des services d'urgences hospitalières.
Plusieurs centaines de milliers de personnes consultent chaque année en situation d'urgence dans le canton de Vaud. Pour la grande majorité, il s'agit d'urgences dites "debout", à savoir sans hospitalisation. "Cependant, le premier réflexe reste souvent de se rendre aux urgences hospitalières, ce qui entraîne une saturation de ces services et des délais d'attente dont la moyenne cantonale dépasse les trois heures", indique mardi un communiqué de l'EHC.
Il existe pourtant des alternatives aux urgences hospitalières, "dont certaines plus rapides et mieux adaptées pour les besoins de patients", poursuit le document. Dans cette optique, le projet-pilote propose une "interface inédite" combinant les solutions digitales "Medigo", "Soignez-moi.ch" et "OneDoc" avec le réseau de soins de l'EHC.
Apps en cascade
Dans un premier temps, le patient peut visualiser l'affluence dans les différents services d'urgences via l'app Medigo. "Soignez-moi.ch" se chargera ensuite d'évaluer la situation clinique et de guider le patient vers l'offre de soins la plus adaptée (urgences hospitalières, permanence médicale, généraliste, téléconsultation,...). Dans le cas d'une semi-urgence, le patient pourra ensuite prendre rendez-vous dans une permanence médicale du réseau EHC via l'app OneDoc.
Le projet-pilote vise à "étudier l'intérêt d'interfacer ces trois solutions digitales pour mieux guider le patient dans le système de santé". Suivant les résultats, cette interface pourrait être étendue à d'autres hôpitaux et prestataires de santé dans le canton ou en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Application de la peine minimale en cas de délit de chauffard
Le Tribunal fédéral confirme le prononcé de jours-amendes avec sursis - au lieu d'une peine minimale d'un an - pour un premier délit de chauffard. Une telle sanction est conforme à la marge de manoeuvre octroyée au juge par le législateur depuis octobre 2023.
En janvier 2023, un automobiliste tessinois a écopé d'une peine privative de liberté de 12 mois avec sursis et à une amende de 500 francs pour avoir dépassé de 88 km/h la vitesse autorisée sur autoroute. Lors de son procès en appel dix mois plus tard, les juges ont appliqué la nouvelle disposition de la loi sur la circulation routière entrée en vigueur entretemps et prononcé une peine pécuniaire de 180 jours-amendes avec sursis, assortie d'une amende de 1000 francs.
Saisi par le Ministère public, le Tribunal fédéral confirme cette sanction. Celle-ci correspond à la marge d'appréciation accordée par le législateur au juge: celui-ci n'est plus tenu de prononcer une peine minimale d'un an à condition que l'auteur n'ait pas été condamné pour des délits graves dans la décennie précédente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le CHUV et Lavigny s'associent pour soigner les patients neurolésés
Le CHUV à Lausanne et l'Institution de Lavigny s'associent pour la prise en charge des personnes victimes de lésions cérébrales. Ils ont lancé le Service universitaire de neuroréhabilitation (SUN), qui vient d'entrer en activité sur les deux sites.
Le SUN permet de réunir, au sein d'une même structure, l'ensemble des thérapies et des soins nécessaires à la neuroréhabilitation. Son "atout majeur" consiste à soigner les patients "depuis les soins aigus jusqu'à la prise en charge ambulatoire", expliquent le CHUV et l'Institution de Lavigny dans un communiqué.
Ils relèvent que chaque année en Suisse, 20'000 personnes souffrent de lésions cérébrales, à savoir des dommages au cerveau causés par exemple par un AVC, un accident de la route ou une tumeur.
Une équipe interdisciplinaire de soignants, médecins et divers thérapeutes (ergothérapeutes, physiothérapeutes, neuropsychologues et autres logopédistes) accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, sachant que de "nouveaux enjeux se posent à chaque étape", poursuit le communiqué.
En phase aigüe, la question principale est souvent de savoir si la personne sera capable de remarcher. Il s'agit ensuite de réapprendre des gestes du quotidien comme cuisiner, se laver, s'habiller ou se déplacer. Il faut également préparer la sortie de l'hôpital, par exemple en évaluant si le logement est adapté. Après le retour à domicile, la prise en charge cible des aspects plus fins comme la fatigue neurologique ou la reprise d'une activité professionnelle.
Eviter le morcèlement des soins
"Le SUN offre désormais une vision fédérée, commune, qui encourage l'innovation. L'un des bénéfices, pour les patients, est que l'ensemble des professionnels impliqués ont une vision complète du parcours de neuroréhabilitation. Cela évite le morcèlement des soins", explique Arseny Sokolov, chef ad intérim du SUN, cité dans le communiqué.
Du côté de l'Institution de Lavigny, sa directrice Stéphanie Saudan dit se réjouir "de la rénovation et l'agrandissement de l'hôpital de Lavigny qui offre dorénavant des infrastructures modernes, adaptées aux spécificités des prestations requises pour la neuroréhabilitation".
Le SUN compte 250 collaborateurs. Chaque année, 550 patients seront hospitalisés sur les deux sites du CHUV et de Lavigny, tandis que 2000 sont suivis en ambulatoire au CHUV.
Avec l'ouverture cet été de neuf lits supplémentaires à Lavigny, la capacité du SUN se monte à 75 lits de neuroréhabilitation. En été 2025, Lavigny accueillera quinze lits en provenance du CHUV. Les dix lits restant au CHUV seront réservés aux patients ayant besoin de la proximité et de l'expertise de l'établissement universitaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Une exposition pour se plonger dans les mystères du Léman
La Maison de la Rivière à Tolochenaz invite les visiteurs à mener l’enquête autour des trésors du lac. Elle propose depuis le mois de mai une exposition autour de François-Alphonse Forel.
La Maison de la Rivière à Tolochenaz propose une nouvelle exposition familiale autour de François-Alphonse Forel. Il s'agit d’un scientifique de renom né à Morges. Il est le premier à avoir cherché à comprendre l’écosystème lacustre. De ses études est né un grand ouvrage paru en 1904. Cent-vingt ans plus tard, La Maison de la Rivière lui dédie une exposition et invite la population à découvrir comment le Léman a évolué depuis cette époque. Amandine Bussard, collaboratrice scientifique à la Maison de la Rivière et commissaire de l’exposition.
Une figure importante pour Morges
Mais qui était François-Alphonse Forel ? Amandine Bussard
Une exposition qui s'inscrit dans un cycle pour la Maison de la Rivière.
L’exposition est à voir à la Maison de la rivière jusqu’au 3 novembre prochain. Elle devrait ensuite être itinérante et visible sur les quais autour du Léman d’ici l’hiver prochain. Toutes les informations sur leur site internet.
Lausanne
Vaud: entrée en vigueur début 2025 pour la loi sur la mendicité
La mendicité agressive ou intrusive sera bientôt interdite dans le canton de Vaud. La nouvelle loi sur la mendicité devrait entrer en vigueur début 2025, après validation au début du mois par le Grand Conseil. L’arrêté sera publié dans la feuille d’avis ce mardi, faisant courir le délai référendaire jusqu’à la mi décembre.
Le canton de Vaud va bientôt mettre en œuvre sa nouvelle loi sur la mendicité. Elle sera publiée dans la feuille d’avis ce mardi, en vue d’une entrée en vigueur début 2025 si aucun référendum n’est lancé. Le texte a été validé tout début octobre par le Grand Conseil. Il vise à bannir la mendicité dite intrusive ou agressive. Mais il interdit aussi la pratique dans un certain nombre de lieux, notamment au sein des marchés, à proximité des crèches et places de jeux ou encore près des immeubles d’habitation et des bureaux. Cette révision de la loi était nécessaire, l’interdiction pure et simple de la mendicité – décidée en 2018 sur Vaud – ayant été invalidée il y a deux ans par la Cour européenne des droits de l’Homme. Depuis, le flou règne concernant la pratique. Le nouveau texte est donc accueilli avec soulagement dans plusieurs communes, notamment à Lausanne. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Les polices doivent maintenant réfléchir à la mise en œuvre sur le terrain de cette nouvelle loi. Précisions du Colonel Olivier Botteron, commandant du Corps de police de Lausanne.
La Ville devrait donc opter pour une phase d’avertissement auprès des personnes concernées avant de verbaliser. Pratiquer la mendicité agressive coûtera entre 50 et 100 francs. Mendier avec des mineurs sera sanctionné d’une amende de 100 à 500 francs. Faut-il craindre une surcharge de travail, notamment à Lausanne où le sentiment d’insécurité va croissant face au deal de rue ? On retrouve le Colonel Olivier Botteron.
L’arrêté de la nouvelle loi sera donc publié ce mardi dans la feuille d’avis vaudoise. Le délai référendaire s’étalera sur trois mois, jusqu’à la mi-décembre. Si aucun dépôt n’est effectué, la loi entrera en vigueur en début d’année.
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