Vaud
Une Journée pour faire vivre la démocratie sur le terrain
Quelque 500 personnes, représentant 241 communes sur les 300 que compte le canton de Vaud, ont participé samedi à Chapelle-sur-Moudon à la 114e assemblée générale de l'Union des communes vaudoises (UCV). Elles ont entendu les messages d la présidente du Conseil d'Etat Christelle Luisier Brodard et de la conseillère fédérale Viola Amherd, invitée d'honneur.
La ministre de la défense, de la protection de la population et des sports a insisté sur la nécessité de "continuer à échanger points de vue et bonnes pratiques entre communes, cantons et Confédération, et de continuer à renforcer la sécurité en parallèle du développement de notre durabilité économique, sociale et environnementale", indique l'UCV dans un communiqué.
Remerciant les communes pour leur engagement, la présidente du gouvernement vaudois a pour sa part déclaré que "ce sont elles qui font vivre la démocratie sur le terrain". Ce sont d'ailleurs des projets portés l'an dernier comme l'accord avec Airbnb ou des défis au-devant desquels vont les communes, notamment en matière de ressources en personnel politique et administratif, qui ont été mis en exergue lors du rapport du directeur de l'association Eloi Fellay.
L'assemblée générale s'est déroulée en marge de la journée des communes vaudoises qui s'intègre elle-même dans le cadre d'une fête de cinq jours intitulée UNION 23. Elle était organisée par les communes de Montanaire et Boulens.
Péréquation le 27 juin
Les élues et élus ainsi que les employés et employées des communes vaudoises n'ayant pas pris part à l’assemblée générale ont participé à toute une série de visites et animations 100% locales telles que découverte des artisans et des spécificités du village de Boulens, café-théâtre, atelier de tags ou typographique, balade en char dans le Bois des Brigands. Au total, ils étaient près de 1700 à prendre part au repas, précise l'UCV dans son communiqué.
Le 27 juin prochain, l'UCV tiendra une assemblée générale extraordinaire. Les communes se prononceront alors sur l’accord sur la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV) ainsi que sur la convention cybersécurité entre le Canton et les Communes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne
Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.
En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.
Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.
Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.
Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.
Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.
Culture
Le Musée du Léman à Nyon expose bien plus que des cartes
Pour sa nouvelle exposition temporaire, inaugurée jeudi à Nyon, le Musée du Léman met en lumière une centaine de cartes consacrées au plus grand lac d'Europe. Pour les concepteurs, il ne s'agit pas tant de parler de géographie, que de s'intéresser au regard porté sur cette étendue d'eau à différentes époques.
"Une carte est le reflet plus ou moins fidèle de l'espace qu'elle représente. Mais c'est aussi le reflet de son époque, de son cartographe, des préoccupations et des intentions de ce dernier. Une carte peut permettre de se repérer ou de planifier un itinéraire, mais aussi de revendiquer un territoire, de transmettre un savoir scientifique ou d'attirer des touristes", écrivent les organisateurs dans le dossier de presse.
Intitulée "Ceci n'est pas une carte", l'exposition brosse un "portrait protéiforme du Léman" en s'appuyant sur ces documents. Les visiteurs découvriront ainsi la Table de Peutinger, représentant le réseau routier de l'Empire romain à l'époque d'Auguste et qui constitue la plus ancienne carte sur laquelle figure le Léman, identifié comme "lac de Lausanne".
Lac de Vevey, d'Evian ou de Morges
Le public aura également l'occasion de s'étonner d'une représentation du Léman "à l'envers", héritage d'une convention moyenâgeuse selon laquelle une carte devait être orientée vers Jérusalem. Les divers documents exposés montreront en outre que le nom du lac a changé plusieurs fois, puisque suivant les cartes, il est fait mention du lac de Genève, de Thonon, de Vevey, de Morges, d'Evian, ou encore du lac Léman.
Pour décliner la thématique plus largement et toucher un public étendu, divers événements auront lieu jusqu'à la clôture de l'exposition le 31 août 2025. Au menu: visites guidées, ateliers de dessin, course d'orientation, randonnées pédestres ou encore livret de visite destiné aux plus jeunes.
L'exposition donnera également lieu à la publication du "Grand Atlas du Léman". Plus qu'un précis de géographie, l'ouvrage fera office de "livre d'histoire qui remonte les siècles de carte en carte", écrivent les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Hôpital d'Yverdon-les-Bains: les études doivent se poursuivre
Le sort de l'hôpital d'Yverdon-les-Bains ne sera pas connu avant le premier trimestre 2025 "au plus tôt". Les Etablissements hospitaliers du Nord vaudois (eHnv) annoncent jeudi que les analyses liées au programme "eHnv du futur" nécessitent encore du temps.
Dans leur communiqué, les eHnv disent continuer d'explorer "divers scénarios", à savoir le maintien de l'hôpital sur le site existant ou son déménagement. La répartition sur deux sites demeure aussi l'une des pistes de réflexion, précisent-ils.
"L'allocation des surfaces aux différentes activités est en cours de réévaluation dans chaque scénario, tout comme les éventuelles économies réalisables en cas de centralisation sur un seul site", écrivent les eHnv. Ils ajoutent qu'il s'agit aussi d'estimer les dépenses d'exploitation et de maintenance des bâtiments existants en cas de retard dans l'ouverture des nouvelles structures.
Surcoûts
Pour rappel, le programme "eHnv du futur" vise à la transformation complète de l'hôpital d'Yverdon. Objectif: regrouper les activités somatiques aiguës des eHnv sur un site unique. Parallèlement, un nouveau centre de traitement et de réadaptation doit ouvrir à Orbre. Cela s'accompagnera par le désengagement progressif des deux autres sites des eHnv, soit l'hôpital de Saint-Loup à Pompaples et celui de Chamblon.
Début mai toutefois, la phase d'avant-projet pour transformer l'hôpital d'Yverdon avait débouché sur une estimation des coûts supérieure de 180 millions de francs par rapport au devis initial de 308 millions. La majeure partie de ces surcoûts (106 millions) provient de facteurs incompressibles, à savoir le renchérissement des prix de la construction en Suisse et la nature des sols de l'hôpital d'Yverdon.
Ces augmentations ont conduit le comité directeur des eHnv à suspendre temporairement le programme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le CHUV vise un retour à l'équilibre financier en 2028
Le CHUV à Lausanne vise un retour à l'équilibre financier en 2028. Pour éviter un déficit structurel qui pourrait atteindre 100 millions de francs d'ici quatre ans, le plan de réduction des coûts "Impulsion" passe à la vitesse supérieure pour corriger la situation.
Ce plan d'action, précisé jeudi au CHUV devant les médias, va déployer dès cet automne de nouvelles mesures conjoncturelles, structurelles et organisationnelles ainsi qu'une réforme de la gouvernance. Il se fera en deux phases.
Une première phase (2024-2028) reposera principalement sur l'optimisation des charges et l'augmentation des revenus nets, avec pour cible des économies de 35 millions de francs. La seconde phase (2025-2028) se concentrera sur l'amélioration de l'efficience et la recherche de financements supplémentaires pour couvrir le reste du déficit, soit 65 millions, tout en incluant une révision de la gouvernance et une planification des investissements.
Lancé en 2022, le plan de réduction des coûts "Impulsion" est piloté par une "task force".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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