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Vaud

Une prime Covid pour le personnel soignant vaudois

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(Image d'illustration ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le Grand Conseil vaudois soutient le principe d'un geste de reconnaissance ou d'une prime Covid pour le personnel soignant qui est au front durant la pandémie de coronavirus. Une partie de la droite estime toutefois que l'Etat ne doit pas intervenir et qu'il faut laisser agir les acteurs locaux, EMS et hôpitaux.

Raphaël Mahaim (Verts) a proposé au Grand Conseil de témoigner de manière solennelle sa reconnaissance envers "les personnes qui se mettent au service des autres au prix d'immenses sacrifices au quotidien". Sa résolution, un voeu non contraignant adressé au Conseil d'Etat, a été votée par 77 voix contre 36 et 18 abstentions.

Ce texte a obtenu le soutien des socialistes, des Verts, des Vert'libéraux, des Libres et d'Ensemble à Gauche, mais pas de la majorité du PLR et de l'UDC. L'"union sacrée" a prévalu sur le principe de la reconnaissance, pas sur les moyens de l'exprimer.

Des actes

Pour les partisans de la résolution, applaudir les soignants ne suffit plus. "Il faut joindre les actes à la parole", a dit M. Mahaim. Son texte réclame une prime Covid ainsi qu'une revalorisation des conditions de travail pour le secteur public et parapublic.

"Les équipes sont à bout de souffle et ont besoin de soutiens tangibles" a renchéri Jean Tschopp (PS). "Cette résolution reste en deçà de ce qui est nécessaire. Il faudra aller plus loin et entendre les revendications du personnel", a ajouté Julien Eggenberger (PS).

Réponses locales

"Tout le personnel mérite une reconnaissance", a expliqué Catherine Labouchère (PLR), présidente de la Fédération des hôpitaux vaudois. "Cette question a été discutée dans chaque établissement. Cela a été fait selon les moyens et le génie local", a-t-elle expliqué.

Pour Nicolas Suter (PLR), il faut éviter les solutions de "type arrosoir". Il convient de laisser agir les directeurs d'EMS et d'hôpitaux, qui sont mieux à même de décider.

Efforts colossaux

La conseillère d'Etat Rebecca Ruiz a assuré que le Conseil d'Etat était "conscient des efforts colossaux" demandés au personnel. Le gouvernement écoutera "avec bienveillance" les demandes qui seront exprimées en plénum.

Elle a rappelé que le CHUV, après la première vague, avait témoigné sa reconnaissance en octroyant jusqu'à deux jours de congé supplémentaires au personnel "très engagé". Elle est en discussion avec les partenaires sociaux et a promis d'examiner la question d'une prime Covid pour le CHUV et le parapublic. "Il faut une égalité de traitement la plus large possible", a-t-elle relevé.

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Lausanne

Vaud: la Coges adresse 24 observations au Conseil d'Etat

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La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois a adressé 24 observations au Conseil d'Etat dans son rapport 2023 (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dysfonctionnements dans des écoles du canton (HEP, HEMU, Eracom), manque de places en EMS et en prison, sous-effectifs dans certains secteurs de l'administration, outils informatiques dépassés ou mal utilisés. Telles sont quelques-unes des grandes lignes du rapport 2023 de la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois (Coges).

Dans ce rapport, "les problématiques RH reviennent très régulièrement", a reconnu Monique Ryf, présidente de la Coges, jeudi devant la presse. Et de rappeler les crises traversées ces derniers mois par la Haute école de musique (HEMU), la Haute école pédagogique (HEP) et l'Ecole romande d'arts et communication (Eracom), mais aussi par d'autres entités comme le groupe Impact, l'organe chargé d'enquêter sur les conflits de travail et le harcèlement au sein de l'administration.

Si chaque cas est spécifique, les problèmes se situent "le plus souvent au niveau des directions", a relevé Nathalie Jaccard, vice-présidente de la Coges. Elle a remarqué que si le Conseil d'Etat avait eu le mérite de "ne pas laisser pourrir" ces affaires, il lui revenait désormais de veiller à ce que la situation s'améliore.

"La marge de manoeuvre du Conseil d'Etat reste néanmoins limitée", a-t-elle ajouté, rappelant que, dans le cas des hautes écoles, c'est un conseil de fondation qui chapeautait ces institutions.

La Coges a aussi questionné "l'adéquation des moyens utiles au bon fonctionnement de l'administration". Pour Mme Ryf, si le Grand Conseil "parle beaucoup" actuellement du nombre d'employés de l'Etat, "trop élevé selon certains députés", des secteurs demeurent en "sous-effectifs". C'est le cas, par exemple, au sein des secrétariats des établissements scolaires ou encore auprès des tutelles et curatelles professionnelles, a constaté la Coges.

Prisons et EMS

Comme chaque année, le rapport de la Coges mentionne aussi des prisons surchargées. Monique Ryf a notamment mis en lumière les retards des travaux à la prison pour femmes de la Tuilière à Lonay. "Une réponse urgente" du Conseil d'Etat est exigée pour connaître l'avancement de ces travaux, la situation actuelle en matière de sécurité et de conditions de détention restant "toujours problématique".

Les places continuent aussi de manquer en EMS, le programme d'investissements 2017-2021 ayant été "sous-estimé", a indiqué un autre membre de la Coges, Jacques-André Haury. Le programme 2022-2027 vise en partie à combler cette pénurie, mais toujours sans englober les EMS non reconnus d'intérêt public. "Pourquoi se priver de ces EMS privés ?", a-t-il demandé.

Pour la Coges, l'Etat de Vaud doit aussi améliorer l'accessibilité à certaines prestations de l'Etat. Sur ce volet, c'est un autre commissionnaire, Arnaud Bouverat, qui a cité en exemple le moyen d'identification électronique (MIE). Celui-ci, utile notamment pour remplir une déclaration d'impôt, devrait "être mieux expliqué et valorisé" auprès de la population, a-t-il dit.

Réponses attendues fin mai

D'autres députées membres de la Coges sont venues présenter quelques-unes des observations adressées au Conseil d'Etat. Oriane Sarrasin a appelé à "mieux anticiper" les communications au sujet des PFAS ("polluants éternels"), sachant que ce sont bientôt des normes européennes qui s'imposeront en Suisse.

Quant à Céline Misiego, elle a abordé la question des clubs sportifs amateurs, pour lesquels la Coges aimerait savoir ce que le Conseil d'Etat a prévu pour les inciter à favoriser les déplacements en transports publics.

Long de 106 pages, le rapport 2023 de la Coges recense 24 observations (ainsi que plusieurs remarques), sur lesquelles le Conseil d'Etat devra se positionner d'ici la fin mai. Ces réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Orbe: point d'entrée unique et trois périmètres de sécurité prévus

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A l'horizon 2025, une porte d'entrée unique, véritable "check-point" central, viendra améliorer la sécurisation de l'ensemble du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV) à Orbe (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

L'Etat de Vaud a donné jeudi des précisions sur le projet de sécurisation du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV) à Orbe. Son choix s'est porté sur un point d'entrée unique et trois périmètres de sécurité. Cette variante s'appuie sur les nouvelles technologies et renforce l'acceptabilité sociale du projet de Poste de contrôle avancé (PCA), indique le gouvernement dans un communiqué.

Situé à l'entrée ouest du site, le projet prévoit la construction d'un bâtiment centralisant tous les accès et abritant les fonctions d'accueil, de contrôle ainsi que la nouvelle centrale de vigie et d'engagement. "La sécurisation du périmètre à l'aide du PCA, point d'entrée unique à accès restreint, est nécessaire alors que le site accueillera à terme plus de 1000 personnes détenues", note le Canton.

L'entrée sera ainsi la même pour tous les établissements actuels du site (Bochuz, Colonie ouverte et fermée, prison de la Croisée) ainsi que pour les installations planifiées (prison des Grands-Marais, nouvelle Colonie ouverte, futur pôle alimentaire). La réalisation de ce "check-point" central et unique est devisé à un peu plus de 17 millions de francs, dont près de 15 millions à charge du Canton, avec une mise en service courant 2025.

Surveillance par drones

Il s'appuiera sur un découpage du site en trois zones de sécurité distinctes. Un premier périmètre, dit "périmètre contrôlé ", englobera l'ensemble des parcelles et des infrastructures du PPNV, à l'exception du parking principal. Ce périmètre délimite ainsi la zone et aura comme fonction d'empêcher l'intrusion de piétons en les maintenant à distance des établissements et des champs exploités par les personnes détenues, explique le Conseil d'Etat.

L'activité sur les 362 hectares agricoles sera surveillée à l'aide de technologies permettant de créer un maillage sécuritaire adapté aux risques encourus par une zone pénitentiaire de telle taille. Longtemps pensé pour être grillagé, ce périmètre étendu sera équipé de dispositifs technologiques de pointe - tels des drones par exemple - pour éviter la pose d'une clôture sur l'ensemble du domaine agricole des Etablissements de la plaine de l'Orbe.

Un second périmètre de sécurité plus restreint, dit "périmètre anti-intrusion véhicules ", intégrera de manière plus efficace les contraintes liées à la mobilité des personnes et aux déplacements de la faune sur le site. Equipé d'un grillage renforcé, il répond ainsi à l'exigence de sécurisation élevée du PPNV.

Enfin, le troisième périmètre, dit "périmètre haute sécurité", est défini par les murs et enceintes propres à chaque site pénitentiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud s'engage en faveur de la parité dans le sport associatif

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L'Etat de Vaud et le Département de la présidente du gouvernement Christelle Luisier comptent agir activement en faveur de la parité dans le sport associatif (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut agir en faveur de la parité dans le sport associatif sur son territoire. Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) va proposer une formation gratuite spécifiquement destinée aux femmes. Ce cursus, décliné en quatre modules, a été pensé pour fournir ou compléter les outils à disposition pour rejoindre ou poursuivre leur engagement dans les clubs.

"Les chiffres actuels sont clairs, les femmes sont sous-représentées dans les clubs sportifs et plus précisément au sein de leurs comités. Alors que seules 34% de femmes sont actives dans les comités de clubs sportifs vaudois, on estime à 300 le nombre de présidentes manquantes dans les clubs vaudois pour atteindre la parité", explique jeudi le gouvernement dans un communiqué.

En janvier 2023, la Confédération a inscrit une obligation pour les organisations sportives nationales d'atteindre une proportion d'au moins 40% de femmes dans leurs organes dirigeants. "Bien que cette prescription ne concerne pas les clubs de sport locaux, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre l'effort au niveau cantonal en accompagnant les clubs vers une meilleure parité", souligne-t-il.

Dès septembre prochain

Les formations destinées spécifiquement aux femmes auront lieu en septembre prochain, indique le Canton. "Elles ont été pensées pour que les femmes puissent consolider leur légitimité en tant que dirigeante au sein d'un comité et en conduite d'une équipe de bénévoles", ajoute-t-il. Projet-pilote, ce cursus gratuit sera assuré par le Centre d'éducation permanente (CEP) et a pour but de réunir 40 dirigeantes ou futures dirigeantes du sport vaudois.

"Plusieurs études montrent que les femmes arrêtent souvent leur activité sportive dès l'adolescence. Nous souhaitons les encourager à trouver leur place et les soutenir à prendre des responsabilités au sein des structures de sport associatif. Il est nécessaire que les femmes puissent pratiquer le sport de leur choix et se sentir légitimes pour prendre la direction d'un club", affirme Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat, citée dans le communiqué.

Campagne de sensibilisation

En parallèle, une campagne de sensibilisation est menée dès avril 2024 et vise à inciter les filles et femmes à s'engager au sein des clubs sportifs, tout en sensibilisant tous les membres de clubs sportifs au manque de représentativité des femmes dans leurs structures.

Pour incarner la pratique féminine du sport, trois ambassadrices de choix ont accepté de prêter leurs images et partager leurs expériences en la personne des dirigeantes sportives Leeloo Granger (tir à l’arc), Thaïs Brana (natation) et Sarah Bréchet (football). Enfin, une boîte à outils mise en ligne sera à disposition des organes intéressés à relayer le message de parité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Vaud: "Time Designers" remporte le concours d'innovation Qart

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Pierre Coutaz et Guillaume Bonneau, lauréats du 2e Qart, avec leur projet Time Designers, ont reçu leur distinction mardi à l'ECAL en présence des conseillères d'Etat Nuria Gorrite et Isabelle Moret (© Keystone/ARC/Jean-Bernard Sieber)

La deuxième édition de Qart, concours d'idées vaudois reliant l'art et la technologie, a récompensé "Time Designers". Ce projet porté par Pierre Coutaz et Guillaume Bonneau promet de développer des montres d'avant-garde intégrant un affichage spectaculaire basé sur des liquides magnétisés.

Lancé en juin 2022 dans le but de stimuler la dynamique des industries créatives dans le canton de Vaud, l'appel à idées "QART – Quand l'art rencontre la technologie", a reçu pour sa deuxième édition près de 130 candidatures. Cinq finalistes ont été choisis, écrit le canton de Vaud mercredi dans un communiqué.

Le lauréat "Time Designers" a convaincu le jury grâce à sa technologie propriétaire qui parvient à sculpter un liquide précieux dans une sphère en saphir, en temps réel, sur le poignet de son propriétaire. Cette sphère est la base de montres uniques.

Dans cette histoire, la physique peut soit remplacer, soit partager la scène avec la joaillerie. Le projet bénéficiera d'un accompagnement d'une valeur de 25'000 francs afin de poursuivre son développement technique et commercial.

La remise des prix a eu lieu mardi à l'ECAL en présence des conseillères d'Etat Nuria Gorrite en charge de la culture et Isabelle Moret, ministre de l'économie. "La tenue de la deuxième édition de ce concours montre l'importance que nous portons à la création de synergies au sein de l'écosystème d'innovation vaudois", a notamment souligné Mme Moret, citée dans le communiqué.

Pour mémoire, le QART est soutenu par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et accompagné par le Service des affaires culturelles (SERAC), le tout en partenariat avec arttechs.io. Il est porté par la Fondation Inartis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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