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Santé

Vaud: 166 millions demandés au Grand Conseil pour le Campus Santé

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C'est sur ce terrain, situé sur la commune de Chavannes-près-Renens, que sera construit le Campus Santé. (© KEYSTONE/$#2$)

Le chantier du campus santé vaudois devrait être lancé cette année, à Chavannes-près-Renens. C’est en tout cas l’ambition affichée ce lundi par le Conseil d’Etat. Il a annoncé avoir sollicité près de 166 millions de francs auprès du Grand Conseil.

Vaud veut lancer le chantier de son campus santé cette année, à Chavannes. Une annonce faite ce lundi, à l'heure d'officialiser la transmission de plusieurs demandes de crédit au Grand Conseil vaudois. Le Parlement devra se prononcer sur une enveloppe globale de près de 166 millions de francs. Cette somme doit permettre au Canton de participer notamment à la construction des bâtiments, afin de faire sortir de terre un centre de formation qu’il annonce « d’envergure nationale ». Cesla Amarelle, conseillère d'Etat chargé de la formation.

Cesla AmarelleConseillère d'Etat chargé de la formation

Un campus unique en Suisse

Le premier crédit d'ouvrage se monte à 39 millions de francs et concerne le Centre coordonné de compétences cliniques, dédié à l'apprentissage en milieu simulé. Le deuxième crédit approche des 87 millions et servira à ériger un bâtiment consacré à regrouper les activités de la Haute école de santé Vaud. Le dernier crédit, de 38 millions, permettra d'élaborer un parc et de pourvoir le site en équipements. Et la conseillère d'Etat Cesla Amarelle de relever que ce campus sera unique en Suisse.

Cesla AmarelleConseillère d'Etat chargé de la formation

Répondre aux besoins

Avec ce campus, le Canton espère pouvoir répondre à la pénurie de personnel de soins et à l'évolution des professions de la santé. Le site permettra ainsi aux hautes écoles, actuellement éclatées, d'être concentrées sur un même site. Et de former davantage de monde.  Carole Wyser, directrice générale de la Haute école de santé Vaud.

Carole WyserDirectrice générale de la Haute école de santé Vaud

Pourtant si les hautes écoles sont aujourd'hui à l'étroit, le Conseil d’Etat a tout de même rappelé la difficulté de recruter du personnel de santé.  Un paradoxe? Rebecca Ruiz, ministre vaudoise chargée de la santé et de l'action sociale.

Rebecca RuizConseillère d'Etat chargé de la santé et de l'action sociale

Pour la conseillère d'Etat, ce futur site est la preuve que le Canton de Vaud a su être visionnaire, pour ce qui est notamment des soins infirmiers. Rebecca Ruiz.

Rebecca RuizConseillère d'Etat chargé de la santé et de l'action sociale

Une cité estudiantine?

Le tout sera donc implanté sur le territoire de Chavannes-près-Renens, commune qui abrite déjà notamment le lieu de vie estudiantin Vortex et le bâtiment Geopolis de l’UNIL. Commune qui compte déjà 20% d’étudiants parmi ses habitants. Ne risque-t-elle pas de devenir une cité estudiantine? La syndique Loubna Labaar.

Loubna LabaarSyndique de Chavannes-près-Renens

Le Grand Conseil pourrait se prononcer sur les demandes de crédit à la fin de l'été. Le Conseil d'état espère une mise en service du campus en 2026.

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Lausanne

PFAS dans les sols et l'eau mais pas de risque pour la population

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KEYSTONE/Laurent Gillieron

Le site du Centre de formation de la Rama, à Montheron (Cugy), est pollué par des PFAS. La Ville de Lausanne rassure toutefois: il n'y a pas de risque au niveau de l'eau du robinet.

Le Centre de formation de la Rama est utilisé par les sapeurs-pompiers pour des exercices. Des préoccupations ont été émises concernant les PFAS dans cette zone, car on retrouve notamment ces produits dans les mousses anti-incendie. C’est pour cela que le site de la Rama a été analysé. Des évaluations menés par le Service de l'eau, le Service de protection et sauvetage (SPSL) et l'Unité environnement de la Ville
de Lausanne, en collaboration avec la Direction générale de l'environnement de l’Etat de Vaud. Et les tests ont confirmé la présence de ces PFAS dans les sols et les eaux.

Pour rappel, il s’agit de produits chimiques polluants éternels, connus notamment pour leurs propriétés hydrofuges, antigraisse et antisalissure. Mais concernant les résultats, Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l’économie, se veut rassurant.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

Il n'y a effectivement pas d'usage à risque du site, comme une place de jeu où les enfants risqueraient de porter de la terre à la bouche. Il n'y a donc pas de risque pour les sapeurs-pompiers qui s'exercent.

Une pollution qui date et qui reste

Le problème principal de ces PFAS, c'est qu'ils ne se dégradent pas naturellement. D'ailleurs, la pollution du site de la Rama ne date pas d'aujourd'hui. On l'a dit, les mousses extinctrices contiennent des PFAS. Celles comportant les substances les plus problématiques ne sont plus utilisées dans le Canton de Vaud depuis 2011, mais on peut dire que "le mal était fait".

"Ils ne perdent pas leur caractère dangereux, développe Pierre-Antoine Hildbrand. On a quelque chose qui s'accumule dans les tissus des animaux par exemple. Et nous, on est en bout de chaîne alimentaire et on risque de développer des cancers ou des maladies à force d'accumuler ces substances dans notre corps."

Le Canton de Vaud a donc inscrit le site au cadastre des sites pollués comme «site pollué, nécessite une investigation». Qu’est-ce que ça signifie? Les explications de Pierre-Antoine Hildbrand.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

D'après les observations et la topologie du site, les risques de propagations sont cependant faibles.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

De manière plus large, ces produits posent également problème du côté du droit. Il n'y a en effet pas de bases légales spécifiques au niveau fédéral pour les PFAS dans le sol. "Nous découvrons cette pollution. Les pays qui nous entourent, les pays européens, les États-Unis, la Grande-Bretagne, sont plus avancés que nous face à ce phénomène et ont mis des normes plus élevées. Il faut qu'on s'aligne sur ces normes pour continuer à bénéficier d'un environnement sain."

S'il est nécessaire de traiter cette question à l'échelle du pays, cela n'a pas empêché la Ville de s'aligner sur nos voisins européens.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

 

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Santé

L'Association suisse des fibromyalgiques appelle à l'aide

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La fibromylagie est un trouble fréquent, se manifestant par une douleur chronique dans plusieurs parties du corps (image d'illustration). © (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Les personnes atteintes de fibromyalgie souffrent d’un manque de reconnaissance: alors que l'Organisation mondiale de la santé reconnaît la maladie, ce n'est pas le cas de l'Assurance Invalidité en Suisse.

La fibromyalgie touche entre 1 et 5% de la population dans les pays industrialisés occidentaux, et les femmes sont deux à cinq fois plus touchées que les hommes. La maladie provoque notamment des douleurs musculaires, comme l'explique Philippe Schüpbach, président de l’Association suisse des fibromyalgiques.

Philippe SchüpbachPrésident de l'Association suisse des fibromyalgiques

La fibromyalgie est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, mais pas par l’Assurance Invalidité en Suisse. Un réel problème, selon Philippe Schüpbach.

Philippe SchüpbachPrésident de l'Association suisse des fibromyalgiques

Plus d'informations sur le site de l'Association suisse des fibromyalgiques.

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Santé

Briser le tabou autour de la prématurité

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La prématurité concerne une naissance sur dix dans le monde (photo d'illustration). (© KEYSTONE/Gaetan Bally)

C’est la Journée mondiale de la prématurité, une situation qui concerne une naissance sur dix dans le monde. Et qui est souvent difficile à vivre pour les parents.

Un bébé sur dix naît de manière prématurée, c’est-à-dire avant 36 semaines de grossesse. Et l’association Né trop tôt a été créée pour accompagner les parents de bébés nés prématurément et hospitalisés en néonatologie. Les bénévoles de l’association sont tous des parents qui ont vécu une naissance hors norme. Ils apportent du soutien matériel, mais aussi et surtout émotionnel, car l’expérience peut s’avérer traumatisante pour les parents. Cristina Guillet, coordinatrice générale pour l’association Né trop tôt.

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

Le sujet de la prématurité reste tabou, même dans le milieu médical.

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

Cristina Guillet nous explique par quel biais les parents sont soutenus par l'association "Né trop tôt".

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

L’association "Né trop tôt" organise aussi régulièrement des cafés-discussions. Ce vendredi 17 novembre, à l'occasion de la journée mondiale de la prématurité, elle est présente au CHUV à Lausanne, aux HUG à Genève, Pourtalès à Neuchâtel, au HFR à Fribourg et dans les établissements du Nord-Vaudois à Yverdon pour faire de la sensibilisation.

Né trop tôt

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Santé

Les recherches sur le VIH se poursuivent

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On commence à mieux connaître le VIH: une équipe du CHUV a découvert la présence de réservoirs actifs. Le virus n'est pas pour autant plus contagieux que ce qu’on pensait (photo d'illustration). © KEYSTONE/Gaetan Bally

Une équipe du CHUV a découvert il y a quelques semaines que le virus du VIH contenait des réservoirs actifs. C’est-à-dire que des cellules du virus ne sont donc pas complètement dormantes, contrairement à ce qui avait été établi jusqu’ici. Mais cela ne veut pas dire pour autant que le virus est plus contagieux que ce qu’on pensait, comme l'explique Daniel Kaufmann, professeur et chef de la division des maladies infectieuses au CHUV.

Daniel KaufmannProfesseur et chef de la division des maladies infectieuses au CHUV

Pour l’équipe du CHUV, il ne s’agit pas de trouver une cure, mais déjà, pour l’heure, de mieux comprendre le virus.

Daniel KaufmannProfesseur et chef de la division des maladies infectieuses au CHUV

Si les cas de guérison du VIH sont encore rares, six dans le monde à ce jour, c’est parce que les traitements administrés ne pourraient pas être généralisés. Il s’agit souvent de remèdes lourds et coûteux, tels que des chimiothérapies. Pour éviter de contracter le VIH, en plus de l'utilisation d’un préservatif, il existe aussi la PrEP, la prophylaxie pré-expositionnelle.

Vanessa Christinet Médecin-responsable du checkpoint de PROFA à Lausanne

Mais l’utilisation de la PrEP fait débat au sein du milieu médical. Les nouveaux cas de VIH sont moins nombreux en terre vaudoise ces dernières années: 38 cas en 2022, contre 84 en 2017 par exemple. Mais les professionnels de la santé recommandent cependant de prendre ces chiffres avec des pincettes. L’une des explications possibles à cette baisse: l’utilisation de la PrEP justement. La majorité des personnes qui contractent le VIH restent les hommes gays. Mais le regard sur la maladie a évolué.

Vanessa Christinet Médecin-responsable du checkpoint de PROFA à Lausanne

A noter encore que le Service des maladies infectieuses du CHUV, avec d'autres partenaires dont l’Université de Lausanne (UNIL), a lancé "Positive Life Festival". Ce cycle d’actions et d’événements vise à créer tout au long de 2023 de nouvelles représentations de la vie avec le VIH.

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