Lausanne
Vaud: entrée en vigueur début 2025 pour la loi sur la mendicité
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La mendicité agressive ou intrusive sera bientôt interdite dans le canton de Vaud. La nouvelle loi sur la mendicité devrait entrer en vigueur début 2025, après validation au début du mois par le Grand Conseil. L’arrêté sera publié dans la feuille d’avis ce mardi, faisant courir le délai référendaire jusqu’à la mi décembre.
Le canton de Vaud va bientôt mettre en œuvre sa nouvelle loi sur la mendicité. Elle sera publiée dans la feuille d’avis ce mardi, en vue d’une entrée en vigueur début 2025 si aucun référendum n’est lancé. Le texte a été validé tout début octobre par le Grand Conseil. Il vise à bannir la mendicité dite intrusive ou agressive. Mais il interdit aussi la pratique dans un certain nombre de lieux, notamment au sein des marchés, à proximité des crèches et places de jeux ou encore près des immeubles d’habitation et des bureaux. Cette révision de la loi était nécessaire, l’interdiction pure et simple de la mendicité – décidée en 2018 sur Vaud – ayant été invalidée il y a deux ans par la Cour européenne des droits de l’Homme. Depuis, le flou règne concernant la pratique. Le nouveau texte est donc accueilli avec soulagement dans plusieurs communes, notamment à Lausanne. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Les polices doivent maintenant réfléchir à la mise en œuvre sur le terrain de cette nouvelle loi. Précisions du Colonel Olivier Botteron, commandant du Corps de police de Lausanne.
La Ville devrait donc opter pour une phase d’avertissement auprès des personnes concernées avant de verbaliser. Pratiquer la mendicité agressive coûtera entre 50 et 100 francs. Mendier avec des mineurs sera sanctionné d’une amende de 100 à 500 francs. Faut-il craindre une surcharge de travail, notamment à Lausanne où le sentiment d’insécurité va croissant face au deal de rue ? On retrouve le Colonel Olivier Botteron.
L’arrêté de la nouvelle loi sera donc publié ce mardi dans la feuille d’avis vaudoise. Le délai référendaire s’étalera sur trois mois, jusqu’à la mi-décembre. Si aucun dépôt n’est effectué, la loi entrera en vigueur en début d’année.
Lausanne
Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté
L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.
Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).
L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.
Allemand renforcé
"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.
Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.
Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.
Pas d'impact pour le cursus en cours
Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.
Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud Talent Hub veut faciliter l'accueil et la rétention de talents
Pour faire face à la pénurie de main-d'oeuvre, la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud lancent "Vaud Talent Hub", une plateforme commune dédiée à l'accueil, à l'intégration et à la rétention des talents. Les personnes hautement qualifiées y trouveront des informations pour obtenir un emploi et s'établir dans le canton.
Ce projet de partenariat public-privé s'inscrit dans le plan d'action cantonal "Pénurie de main-d'oeuvre, employabilité, intégration 2025–2027", adopté par le Conseil d'Etat à la mi-novembre. Cette nouvelle plateforme en constitue d'ailleurs l'une des 16 mesures, rappelle vendredi le gouvernement dans un communiqué.
Dans le canton de Vaud, 50'000 emplois à temps plein pourraient rester vacants d'ici à dix ans. "Dans ce contexte, attirer et fidéliser les talents - qu'ils soient diplômés des hautes écoles, professionnels qualifiés, talents internationaux ou Suisses de l'étranger - devient un facteur clé de compétitivité, explique le Conseil d'Etat.
C'est donc pour répondre à cet enjeu que la CVCI et l'Etat de Vaud ont développé ensemble Vaud Talent Hub. Bilingue, la plateforme est dédiée aux personnes qui "souhaitent s'installer, travailler et faire carrière dans le canton". Elle dispose d'un assistant conversationnel fournissant aux utilisateurs des réponses instantanées, basées sur les sources officielles référencées sur le site, complétées par des informations d'autres sources externes.
Meilleure visibilité
Elle rassemble les informations essentielles pour les talents: marché du travail vaudois, démarches pour travailler ou créer une entreprise, obtention d'un permis, installation dans le canton, intégration familiale, sociale et culturelle.
"Une attention particulière est portée aux diplômées et diplômés des hautes écoles vaudoises, aux talents internationaux qualifiés, aux personnes hautement qualifiées déjà installées en Suisse et aux Suisses de l'étranger envisageant un retour", est-il souligné.
"Les personnes hautement qualifiées constituent un pilier-clé de notre écosystème d'innovation, composé de PME, de groupes internationaux et d'industries à forte valeur ajoutée. Vaud Talent Hub vise à renforcer les liens entre les entreprises et les réseaux d'alumni des hautes écoles et des institutions académiques et de recherche du Canton", explique Raphaël Conz, directeur du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Fonction publique vaudoise: nouvelle journée de grève et d'actions
La fonction publique vaudoise a connu jeudi une nouvelle journée de grève pour protester contre le projet de budget 2026 et ses 305 millions de mesures d'économies. C'était la septième journée de colère des employés des services publics et parapublics depuis octobre.
Sous les mots d'ordre "Contre l'austérité, on ne lâche rien!", les syndicats avaient invité tous les fonctionnaires à une "grève totale" afin de protester contre les coupes budgétaires de l'Etat. De nombreux lieux de travail avaient voté des résolutions de grève, notamment dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que dans le domaine de la santé et du social.
"Difficile de dire si les grévistes sont en augmentation, mais c'est déjà la quatrième journée de grève et la mobilisation reste très forte", a indiqué à Keystone-ATS Cora Antonioli, la présidente du syndicat SSP-Vaud, organisatrice de la mobilisation avec les syndicats SUD et FSF. "On constate toutefois que le nombre d'endroits mobilisés s'élargit à de nouveaux secteurs en grève".
Ecoles: "forte mobilisation"
C'est dans les écoles que le mouvement de grève était, une nouvelle fois, le plus répandu. Le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) "constate une forte mobilisation sur les différents lieux de formation du canton". "Dans l'enseignement obligatoire, on peut estimer à plus d'un tiers environ la proportion des employés de l'Etat de Vaud qui ont fait grève aujourd'hui", indiquent les services du ministre Frédéric Borloz.
"Les situations peuvent varier fortement d'un établissement à l'autre. Dans certains établissements ou certains sites, aucune classe n'a eu l'enseignement habituel, dans d'autres lieux ou écoles, la journée s'est déroulée normalement ou presque", souligne le DEF.
"Dans tous les cas où les cours ne pouvaient pas avoir lieu normalement, les élèves ont été accueillis à l'école selon la décision des parents de les garder ou non à la maison. Les familles ont été informées de chaque situation par écrit", précise-t-il.
Assemblée en soirée
Après les cinq manifestations dans les rues de Lausanne depuis le 2 octobre, dont deux cette semaine devant le Grand Conseil - où les députés débattent justement du budget 2026 de l'Etat -, aucune manifestation n'a été prévue jeudi en fin de journée, parallèlement à cette quatrième journée de grève.
En revanche, une assemblée générale unitaire des syndicats du personnel est prévue à 18h30 pour décider de la suite du mouvement, des mobilisations et des actions pour la semaine prochaine.
"Engager le dialogue"
Les trois syndicats de la fonction publique SSP, FSF et Sud fustigent toujours le gouvernement, "sa politique de (non-)communication" et "sa volonté de ne pas négocier". Ils reprochent aussi au Conseil d'Etat de "tenter de faire porter toute la responsabilité de ses choix politiques au Grand Conseil".
Ces organisations syndicales appellent donc le Conseil d'Etat à "engager sans délai un dialogue sérieux, seul moyen d'apaiser la situation et de répondre aux préoccupations légitimes exprimées".
Mardi et mercredi devant le Grand Conseil, le gouvernement a plusieurs fois répété qu'il n'avait pas refusé le dialogue, contrairement aux dires des syndicats. La présidente Christelle Luisier a notamment évoqué deux séances de discussions et relevé que, selon elle, c'était les syndicats qui avaient "refusé toute entrée en matière".
Le gouvernement a présenté le 24 septembre son projet de budget 2026, qui prévoit un déficit de 331 millions de francs et 305 millions de mesures d'économies. Ces dernières comprennent notamment 165 millions de coupes dans les subventions.
Le personnel de l'Etat est, lui aussi, directement concerné avec notamment une "contribution de crise" de 0,7% du salaire brut en 2026 sur les classes salariales de 6 à 18. Cette mesure, comme toutes les autres, est combattue par les syndicats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales
La justice vaudoise a mis à jour une fraude à l'assurance sociale en enquêtant sur le "tristement célèbre" immeuble de la rue de Genève 85 à Lausanne: 41 personnes sont accusées d'avoir reçu des prestations sociales indues pour la prise en charge de leur loyer.
Le préjudice est estimé à quelque 1,9 million de francs et les services sociaux de l'Etat de Vaud ont porté plainte, annonce jeudi le Ministère public vaudois dans un communiqué.
Cet immeuble, qui fait régulièrement la "une" des médias, est connu comme une base pour le trafic de drogue à Lausanne. En investiguant sur ces activités, mais aussi sur l'occupation d'appartements par des personnes en situation de séjour illégal, les enquêteurs ont remarqué que de nombreuses personnes s'annonçaient locataires sans toutefois y résider.
Grâce à de faux baux à loyer, fournis par le concierge et le gérant de l'immeuble, ces individus ont perçu illicitement des prestations des services sociaux de l'Etat de Vaud entre 2018 et 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Catherine Chappuis
14 octobre 2024 à 11:18
Nous sommes déjà harcelés par des mendiants aux arrêts de bus (Riponne)
Je n'ose imaginer en 2025 car je n'ai pas vu les arrêts de bus dans la liste des lieux plus autorisés.
Erika Mathis
14 octobre 2024 à 19:59
Pour combattre le deal de rue.
Il faudra fermer les frontières
Contrôler l'immigration massive, qui est la racine du problème.
Trop de racaille dans les rue de Lausanne.
Carole
15 octobre 2024 à 19:36
Comment peut-on donner des amendes à des personnes qui mendient pour vivre ??????
S’ils avaient les moyens de payer les amendes …. Ils ne mendieraient pas ……
C’est un gag ! 🤯🤯🤯
G
16 octobre 2024 à 15:45
Encore faut il l'appliquer.. arrêté tous les 5 mètres à Lausanne..
Nathalie nicole
16 octobre 2024 à 22:52
C'est illogique ont laisse des personnes suisses à la rue, ils sont obligés de mendier....laissé leurs au moins se droit.