Football
Yverdon joue à 11 contre 10 mais s'impose sur un score serré
Yverdon Sport a battu Grasshopper 3-2 ce dimanche au Stade Municipal. Yverdon prend ainsi une bonne option dans la lutte pour le maintien.
Le match a commencé sur un rythme assez calme, l’action se déplaçant d'un côté à l'autre du terrain. Jusqu'à la 9e minute et l’ouverture du score par Kevin Carlos. L'attaquant a armé son tir à 25m, droit devant lui. Dans la cage, Justin Hammel était bien parti pour dévier le ballon mais celui-ci a touché la transversale avant de se loger dans les filets.
11 contre 10, le piège?
Une grosse dizaine de minutes plus tard, Joshua Laws s’est vu exclu du match. Le défenseur zurichois a méchamment taclé Kevin Carlos alors que celui-ci s’élançait vers le but avec le ballon. Heureusement sans conséquences physiques pour le buteur yverdonnois. À 11 contre 10, YS s’est créé quelques belles occasions, notamment grâce à Kevin Carlos. Mais Grasshopper a aussi réussi à se montrer dangereux. À la 41e, Dirk Abels a servi un excellent centre, parallèle au but. Francis Momoh a cependant manqué de peu le ballon pour le pousser au fond du but.
Et puis on a cru à l’égalisation de GC. Le ballon est bien entré dans la cage, mais il était préalablement sorti du terrain alors que les joueurs des deux équipes se battaient pour le récupérer. Le goal n’a donc logiquement pas été accepté. La preuve que c’est toujours un peu le piège de jouer en supériorité numérique? “Oui, répond Ricardo Alves. Surtout contre une équipe comme ça qui joue très bas et qui attend juste les contres ou une petite erreur. On l’a vu justement sur les deux buts qu’on a encaissés.”
Des buts un derrière l’autre
Parce qu’Yverdon a effectivement fini par encaisser. Une première fois à la 51e. Les Zurichois ont bénéficié d’un corner que les Vaudois avaient pourtant repoussé. Mais le ballon est tout de même resté dans les pieds des visiteurs et une sorte de deuxième corner a pu être tiré depuis la droite de la cage. Pascal Schürpf avait pratiquement la voie libre pour marquer.
La réaction yverdonnoise ne s’est pas faite attendre. Ricardo Alves a redonné l’avantage à son équipe trois minutes plus tard (54e).
À nouveau trois minutes plus tard, les hommes d’Alessandro Mangiarratti ont pu conforter leur avantage grâce à un penalty après une faute de main de la part de Florian Hoxha. C’est Boris Cespedes qui s’est chargé de transformer.
Pascal Schürpf a réduit le score à la 62e avec un tir en pleine lucarne. Résultat final, 3-2 pour Yverdon Sport.
On l’évoquait avec Ricardo Alves, les Vaudois ont eu tendance à prendre leur temps après avoir récupéré le ballon. Ils ont souvent enchaîné des passes entre eux, au milieu du terrain ou vers l’arrière. Pourtant, on a bien vu que lorsqu’ils jouent vite après avoir récupérer le ballon, c’est là qu’ils se créent des occasions. Comment expliquer cette “tactique” de jeu?
Le coach Alessandro Mangiarratti aussi déplore cette lenteur, même si l’issue du match gomme un peu ce défaut technique.
“Bien performer”
Il reste deux matchs de “saison régulière” pour les clubs de Super League. Ensuite, ils seront séparés en deux groupes. Les 6 premiers se battront pour le titre et les places dans les championnats européens. Les 6 derniers tenteront d’éviter la relégation. Les équipes de chaque groupe s’affronteront encore une fois. À l’issue de ces 5 journées, on connaîtra le classement final.
YS n’a plus aucune chance de monter dans le Top 6. En revanche, en battant Grasshopper ce dimanche, le club s’éloigne du tout bas du classement. En effet, une fois que tous les matchs auront été joués, le 12e sera automatiquement relégué en Challenge League et le 11e jouera les barrages. C’est Grasshopper qui occupe pour l’instant cette avant-dernière place.
Alors pour ces deux derniers matchs de saison régulière, quel va être le mot d’ordre?
Yverdon Sport se déplacera donc à St-Gall samedi 13 avril. Le dernier match, ce sera un derby vaudois contre Stade Lausanne Ouchy. La rencontre aura lieu au Stade Municipal le 20 ou le 21 avril. La date doit encore être définie par la SFL.
Football
Etoile Carouge frappe fort face à Xamax
Néopromu, Etoile Carouge est en tête de la Challenge League après deux matches. Les Stelliens ont battu Neuchâtel Xamax, candidat à la promotion, sur le score de 3-1 vendredi à la Fontenette.
Des réussites de Vincent Nvendo, Oscar Correia et Matheus Vieira ont mis les Genevois sur orbite avant la mi-temps. Les rouge et noir ont réduit la marque au retour des vestiaires, par Giovanni Bamba, mais ne sont pas parvenus à refaire leur retard.
Fortunes diverses pour les Stadistes
Le Stade nyonnais a quant à lui renversé Bellinzone (2-1) à Colovray après l'ouverture du score de Caleb Chukwuemeka. Franck Koré (sur penalty) et Darian Yama ont offert les trois points aux Vaudois.
De retour dans l'antichambre de l'élite après une saison en Super League, le Stade Lausanne-Ouchy connaît pour sa part une entame de saison délicate. Après leur défaite initiale à Neuchâtel, les Stadistes ont cette fois cédé à la Pontaise contre Schaffhouse, vainqueur 1-0.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Espionnage: la sélectionneuse canadienne suspendue
La sélectionneuse de l'équipe canadienne Bev Priestman a été suspendue de son poste pour la durée des JO.
Cette décision a été prise à la suite de l'espionnage par drone de deux entrainements de la Nouvelle-Zélande, a annoncé dans la nuit le comité olympique canadien.
"Au cours des dernières 24 heures, des informations supplémentaires ont été portées à notre attention concernant l'utilisation de drones contre des adversaires, avant les Jeux olympiques de Paris 2024", a indiqué le comité olympique canadien (COC) dans un communiqué diffusé après la victoire du Canada contre la Nouvelle-Zélande (2-1).
"A la lumière de ces nouvelles révélations, Canada Soccer a pris la décision de suspendre l'entraîneure principal de l'équipe nationale féminine, Bev Priestman, pour le reste des Jeux olympiques de Paris 2024 et jusqu'à la fin de l'enquête externe indépendante", poursuit le COC.
Huit mois avec sursis
Mercredi, un membre du staff de l'équipe du Canada, tenant du titre olympique chez les dames, a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d'une séance d'entraînement des néo-zélandaises. Le quadragénaire avait été interpellé lundi par la police, avisée par le superviseur des sites olympiques d'entraînement de Saint-Etienne, après avoir filmé à l'aide d'un drone une séance d'entraînement de la Nouvelle-Zélande.
A la suite de cet incident, la commission de discipline de la FIFA a ouvert une procédure contre notamment l'équipe du Canada et la sélectionneuse, qui s'était retirée d'elle-même pour le match contre la Nouvelle-Zélande. Jusqu'à la fin des JO, l'entraîneur adjoint Andy Spence dirigera l'équipe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Patrick Rahmen: "Nous sommes devant un sacré défi"
"Nous sommes devant un sacré défi !" Patrick Rahmen ne masque pas la réalité. Le nouvel entraîneur des Young Boys mesure pleinement l’étendue de la tâche qui l’attend.
"Nous avons commis trop d’erreurs individuelles ce soir, reconnaît le Bâlois. Le premier et le troisième buts sont des véritables cadeaux offerts à l’adversaire. Servette mérite son succès. Les Genevois ont su nous bousculer en fin de première mi-temps." Patrick Rahmen n’ignore pas qu’il se retrouve sous pression après deux défaites lors des deux premières journées. "C’est vrai, la pression est là. Je dois l’accepter, dit-il. Mais ce n’est pas la première fois que je suis confronté à une telle situation dans ma carrière d’entraîneur."
Thomas Häberli veillait, quant à lui, à ne pas s’enflammer. "Nous avons gagné nos deux premiers matches. C’est bien. Mais dimanche après-midi, nous recevons Yverdon et cette rencontre s’annonce compliquée." Le successeur de René Weiler se félicite toutefois de la performance d’ensemble de son équipe face au champion. "L’équipe a livré le match que j’espérais", conclut-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Une première depuis 21 ans pour le Servette FC
Pour la première fois depuis 21 ans, le Servette FC a remporté ses deux premiers matches de la saison en Super League. Victorieux 2-1 de Lucerne dimanche, les Grenat ont donné la leçon aux Young Boys.
Au stade de Genève devant 8727 spectateurs, le Servette FC s’est imposé 3-1 devant le double tenant du titre sur des réussites de Keigo Tsunemoto, Miroslav Stevanovic et Enzo Crivelli. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu face à un adversaire qui fait vraiment peine à voir, les joueurs de Patrick Häberli auraient pu s’imposer encore plus largement. Trois jours après avoir bu la tasse au Wankdorf devant le FC Sion, les Bernois ont, en effet, dévoilé toutes leurs limites au point que Patrick Rahmen peut se demander s’il a eu raison de quitter Winterthour pour diriger cette équipe qui balbutie son football.
Une implacable logique
La première période a tourné au cauchemar pour les Bernois avec une défense toujours aussi friable et une attaque aphone. Le score de 2-0 en faveur des Grenat répondait ainsi à une implacable logique. L’ouverture du score de la 32e minute de Tsunemoto pour son premier but sous les couleurs servettiennes a été facilitée par le laxisme de Joël Monteiro dans son marquage. Le 2-0 fut le fruit d’une action magnifique conduite essentiellement par Bradley Mazikou pour placer Stevanovic dans une position idéale.
Sur le plan offensif malgré la présence de Monteiro et de Meschak Elia sur les côtés, les Young Boys n’ont rien montré. Ce néant pour une équipe qui a remporté six des sept derniers championnats interpelle vraiment. Il a ainsi fallu attendre l’heure de jeu pour voir une double parade de Joël Mall devant Elia et la 71e pour le but de l’espoir de Cédric Itten. Mais le penalty provoqué par Anel Husic huit minutes plus tard et transformé par Crivelli devait sonner le glas pour les Bernois. Au coup de sifflet final, Patrick Rahmen a compris qu'il se retrouvait devant un immense chantier.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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