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Suisse Romande

"Victoire d'étape" dans le dossier de la géotopographie à Neuchâtel

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L'initiative pour une juste répartition de la compensation des charges excessives dues à des facteurs géotopographiques promet encore de vives discussions dans le canton de Neuchâtel, ici La Chaux-de-Fonds (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les tenants de l'initiative géotopographique dans le canton de Neuchâtel parlent de "victoire d'étape" après une décision tombée la semaine passée devant le Grand Conseil. A leurs yeux, le Conseil d'Etat doit "rapidement" livrer un nouveau rapport sur la question.

Ce dernier devra analyser de façon "critique" les méthodes "purement statistiques" du bureau d'experts bâlois BSS, a indiqué lundi soir le comité d'initiative "Pour une juste répartition de la péréquation". Il demande aussi que les communes concernées ainsi que les services compétents de l'Etat soient consultés.

Le sujet doit "rapidement" être pris en main par le Conseil d’Etat, qui doit "sortir de la vision réductrice et technocratique dont il a fait preuve à ce jour", précise le communiqué. De plus, les routes, domaine mis en avant par le gouvernement, ne sont "de loin" pas les seuls postes qui doivent assumer des surcouts liés à l’altitude.

Députés pas convaincus

Mercredi passé, les députés neuchâtelois n’ont pas été convaincus par le rapport du Conseil d’Etat consacré à la péréquation. Il reprenait les résultats de l'étude des experts du cabinet BSS démontrant un effet quasi nul de l’altitude sur les dépenses communales. Ils lui ont demandé de remettre l’ouvrage sur le métier.

En commission ad hoc, les députés ont plutôt écouté l’ingénieur cantonal. Ce dernier leur a expliqué que la construction et l’entretien des routes cantonales en altitude entraînaient un surcoût de 25 à 30% par rapport à des travaux similaires sur le Littoral.

Du coup, la commission, suivie en plénum, a rejeté le classement, voulu par l'exécutif, d’une motion pour une prise en compte durable de critères géotopographiques. Elle a requis aussi le prolongement jusqu’en 2023 d’une disposition transitoire modifiant la péréquation financière intercommunale en intégrant le critère de l’altitude.

La prolongation doit permettre au Conseil d’Etat de présenter son rapport sur l’initiative populaire cantonale, déposée en 2020. Celle-ci demande que le canton reverse aux communes le 90% des 23,6 millions de francs reçus de la Confédération pour les surcharges liées au climat dans les régions situées à plus de 800 mètres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Treize places de parking supprimées pour rafraîchir les Eaux-Vives

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En Ville de Genève, treize places de stationnement et 1400 mètres carrés de goudron ont été supprimés à la place du Pré-l'Evêque, dans le quartier des Eaux-Vives. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

En Ville de Genève, treize places de stationnement et 1400 mètres carrés de goudron ont été supprimés à la place du Pré-l'Evêque, dans le quartier des Eaux-Vives. Inauguré samedi matin, le nouvel espace piéton et végétalisé doit devenir un îlot de fraîcheur dans un secteur très minéral.

Dans le cadre de ce réaménagement de la pointe sud de la place, huit nouveaux arbres - des féviers d'Amérique - s'ajoutent aux 20 arbres déjà présents. Plus de 200 arbustes ont aussi été plantés le long des trois côtés de l'espace. Le goudron a été remplacé par du calcaire du Jura, une matière perméable qui permet une meilleure infiltration des eaux de pluie et dont la couleur claire ne conserve pas la chaleur.

Pour la Ville de Genève, ce site constituera un îlot de fraîcheur, de biodiversité et de rencontre. De nouveaux bancs ont été installés, et les arbustes isoleront les badauds du trafic environnant une fois qu'ils auront poussé. Ce secteur fait partie des projets de retrait du bitume et de plantations prioritaires du Service des espaces verts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Et vogue les voiles latines au Musée du Léman à Nyon

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Classée monument historique, La Vaudoise est l'une des plus anciennes barques à voiles latines construites sur le Léman (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Musée du Léman à Nyon consacre une de ses salles d'exposition aux bateliers au temps des voiles latines. Le visiteur peut s'immerger dans la cambuse d'une barque, aménagée avec de la vaisselle, des lampes et divers équipements.

L'exposition "La barque est belle ! La vie des bateliers au temps des voiles latines" s'intéresse à ces embarcations emblématiques et majestueuses. Celles-ci ont sillonné le Léman pour transporter personnes et marchandises jusqu'au début du 20e siècle, rappelle le musée.

Voiles historiques

Les voiles latines sont les mères de toutes les voiles que l'on peut encore observer sur les lacs et les mers du globe. Venue de l'Orient jusqu'en Méditerranée, la voile triangulaire est introduite sur le Léman au XIIe siècle pour un usage militaire, puis civil. Jusqu'à la Belle Epoque, elle règne en maître sur le Léman.

Dès les années 1920, le nombre de ces bateaux décline. En 1958, il ne reste plus guère que la Neptune à Genève et la Vaudoise à Lausanne, rachetée par les Pirates d'Ouchy. Mais autour des années 2000, plusieurs reconstructions ont lieu grâce à des passionnés qui sauvegardent ainsi le savoir-faire nécessaire à leur navigation.

Patrimoine suisse

L'an dernier, la navigation à voiles latines est entrée au patrimoine suisse, l'occasion pour le Musée du Léman de valoriser ces embarcations traditionnelles. L'exposition met l'accent sur la vie des bateliers, proposant une immersion dans l'ambiance à bord.

La nouvelle salle permanente a été configurée comme une cambuse de barque, soit l'espace du navire qui contient en principe le vin et les vivres. Le visiteur y découvrira divers objets de collection. Sur la table, un écran tactile lui permettra d'accéder à de nombreux documents, photographies et extraits de films montrant la vie à bord.

Un ensemble de modèles réduits explique l'évolution de la construction des embarcations entre les 17e et 20e siècles. Enfin, un film contextualise la navigation traditionnelle sur le Léman.

Depuis l'époque romaine, le lac a été le moyen de déplacement privilégié pour transporter les marchandises, car plus rapide et sûr que les routes terrestres mal entretenues et mal fréquentées. L'apogée de ces déplacements doit beaucoup à l'introduction de la voile latine qui permet de remonter le vent, note le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le vainqueur du Tour de Romandie devrait être connu à Leysin

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Le vainqueur du TdR devrait être connu à l'issue de l'étape-reine de samedi (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Zinal, Thyon, Villars-sur-Ollon... Les ascensions finales de l'étape-reine du Tour de Romandie font souvent figure de juge de paix du classement général.

Cela devrait être une nouvelle fois le cas samedi à Leysin, une habituée de l'épreuve.

C'est en effet la 7e fois qu'une étape de la boucle romande se terminera sur les hauteurs d'Aigle. La dernière arrivée dans la station vaudoise remonte à 2017, également lors de la 4e étape du samedi. Simon Yates s'était alors imposé dans un sprint à deux devant Richie Porte et endossé le maillot jaune, mais il l'avait rendu à l'Australien le lendemain après le contre-la-montre final.

Lors de la dernière édition, l'autre jumeau Yates, Adam, avait pour sa part conservé son bien après l'avoir dérobé à son coéquipier Juan Ayuso à Thyon lors de l'étape-reine. L'homme qui enfilera la tunique jaune sur le podium samedi devrait selon toute vraisemblance lui aussi la conserver jusqu'au terme du Tour, dimanche à Vernier.

"Un autre défi pour les organismes"

Mathias Frank connaît bien les pentes du Tour de Romandie. L'ancien grimpeur suisse, retraité depuis 2021 et désormais directeur sportif de la formation Swiss Cycling, a pris onze fois le départ du TdR durant sa carrière. "Ces ascensions sont différentes de celles des grands tours, elles sont généralement plus courtes et aussi plus fraîches. C'est un tout autre défi pour les organismes", témoigne celui qui avait terminé 8e du Tour de France 2015.

L'arrivée à Leysin, le Lucernois l'a vécue. Mais ce n'est pas celle qui l'a le plus marqué. "Je retiens plutôt celle de Villars-sur-Ollon, par où nous sommes souvent passés, et aussi lors de certains contre-la-montre. C'est l'ascension qui représente le Tour de Romandie à mes yeux et qui est aussi devenue un rendez-vous du Tour de Suisse", dit-il.

Quant à celles qu'il préférait éviter quand il parcourait les routes romandes au sein du peloton, Mathias Frank n'hésite pas à citer Thyon, théâtre d'arrivées souvent dantesques. "Pour le coup, celle-ci est très longue et très dure (réd: 20 km à 7,6% de moyenne). L'année dernière, j'étais bien content d'être au chaud dans la voiture sans devoir la faire à vélo", rigole-t-il.

"Imposer un tempo élevé"

Samedi, la météo et la pente seront plus clémentes. "La montée de Leysin n'est pas trop raide et plutôt roulante (14 km à 6% de moyenne). C'est possible de rester dans les roues pendant un long moment, mais cela dépendra du rythme imposé en tête de peloton. Celui qui voudra faire la différence devra mettre son équipe devant et imposer un tempo élevé", analyse Mathias Frank.

Reste à savoir si la décision se fera lors de l'ascension finale, ou si des premières manoeuvres auront lieu plus tôt dans la journée, comme dans la montée d'Ovronnaz, plus courte et intense (9 km à 9%). Son placement à 100 km de la ligne d'arrivée paraît toutefois trop lointain pour que des favoris s'essaient à partir à l'attaque.

Le scénario devrait en revanche être différent de celui de la 2e étape, où un gros peloton s'est présenté au pied des Marécottes, à la poursuite de cinq fuyards. Le groupe des favoris devrait être bien moins garni à Aigle, au pied de la dernière difficulté du jour, et du Tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Olympic pour un sextuplé

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Massagno et Ballard défient Olympic et Kazadi dès samedi en finale des play-off (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Olympic vise un sixième titre national consécutif.

Les Fribourgeois partent avec les faveurs du pronostic face à Massagno dans une finale des play-off de SBL qui démarre samedi.

Vainqueur de la phase préliminaire avec une seule défaite au compteur et six victoires de plus que son dauphin Massagno, sacré en Coupe de la Ligue puis en Coupe de Suisse, Olympic vit une première saison remarquable sous la houlette de Thibaut Petit. Mais seul un sacre en championnat la rendra parfaite.

Le technicien belge a pour l'heure repris là où son prédécesseur Petar Aleksic s'était arrêté l'an dernier, avec une domination sans partage. Ou presque: Olympic a entamé sa saison en Suisse sur un échec en SuperCoupe face à... Massagno, qui allait ensuite infliger aux Fribourgeois leur seule défaite de la phase préliminaire.

Ce duel est d'ailleurs le dernier en date entre les deux équipes, qui se sont aussi affrontées en demi-finale de SBL Cup cette saison. Massagno s'est imposé 90-76 le 17 février grâce notamment aux 16 points, 8 rebonds et 4 assists d'Isaiah Williams. Depuis, les deux formations n'ont subi qu'une seule défaite en championnat.

Olympic et Massagno ont conclu la saison régulière en trombe, avant de s'imposer 3-0 au 1er tour des play-off face respectivement à Nyon et à Pully Lausanne. Fribourgeois et Tessinois ont ensuite tous deux perdu un match en quart de finale, où ils étaient opposés aux Lions de Genève et à Union Neuchâtel.

Les frères Mladjan en mission

La profondeur de banc des Fribourgeois, si précieuse sur la scène nationale, pourrait à nouveau faire pencher la balance. Thibaut Petit s'appuie sur un trio helvétique Kazadi-Jurkovic-Cotture parfaitement rodé, ainsi que sur un Eric Nottage percutant (11,9 points, 5,4 assists et 4,7 rebonds par match en play-off).

Le coach tessinois Robbi Gubitosa, qui avait mené le club à son premier trophée la saison passée (SBL Cup 2022/23), compte quant à lui notamment sur deux hommes en mission. Les frères Dusan (37 ans) et Marko Mladjan (31 ans) espèrent en effet toujours offrir un premier titre national à leur club de coeur.

Un remake

Le temps presse pour eux. Mais il semble ne pas avoir d'emprise: l'aîné tourne à 16,4 points par match dans ces play-off, avec 41,3 % de réussite à 3 points, le cadet à 11 points de moyenne. Avec le duo Clanton/Ballard dans la raquette, le "supporting cast" semble par ailleurs mieux armé qu'en 2022/23.

Les deux équipes se retrouvent pour la troisième fois dans les séries finales depuis que les frères Mladjan sont revenus à Massagno à l'été 2019. Battus 2-0 en demi-finale en 2021, les Tessinois s'étaient inclinés 3-1 en finale en 2023, un an après un cuisant échec en demi-finale face à Neuchâtel. Leur heure a-t-elle sonné?

Tout n'est cependant pas rose du côté de Massagno à l'heure d'entamer cette finale. Disqualifié mardi à Neuchâtel, Marko Mladjan sera suspendu au moins pour l'acte I samedi, apprend-on dans La Liberté. Quant au meneur Yuri Solca, il est sur la touche en raison d'une blessure à un genou.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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