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Suisse

Signature d'un accord pour lutter contre le gaspillage alimentaire

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La Confédération et le secteur alimentaire ont signé un accord pour lutter contre le gaspillage alimentaire (image symbolique). (© KEYSTONE/LUIS BERG)

Mieux déclarer la durée de conservation des produits, faire don des aliments invendus ou proposer aux clients des restaurants d'emporter les restes: la Confédération et le secteur alimentaire ont signé jeudi un accord pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

La ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga et 28 entreprises et associations de la filière de l'alimentation s'engagent à mettre en place des mesures concrètes pour limiter les déchets, indique le Département fédéral de l'environnement (DETEC) dans un communiqué. Le but est de réduire de moitié les pertes alimentaires évitables d'ici 2030 par rapport à 2017.

Un tiers de la production mondiale est perdu ou gaspillé alors que le système d'approvisionnement montre ses limites, relève le DETEC. En Suisse, cela représente en moyenne 330 kilos de déchets par habitant et par an.

Le gaspillage alimentaire nuit aussi à l'environnement, ajoute le DETEC: il est responsable du quart de la charge environnementale provenant de l'alimentation.

Mesures volontaires

Les mesures seront volontaires. Les différentes entreprises, issues du commerce de détail, de l'industrie de transformation, de la restauration et de l'agriculture, définiront des objectifs spécifiques à leur secteur.

Elles devront aussi sensibiliser leurs collaborateurs et les consommateurs au problème du gaspillage alimentaire. Les signataires devront également rendre compte chaque année des progrès réalisés, en calculant les quantités de nourriture perdues.

Une évaluation est prévue en 2025. Les pertes alimentaires devraient être réduites de 25% d'ici là.

D'autres acteurs sont invités à signer l'accord. Celui-ci fait partie du plan d'action contre le gaspillage alimentaire adopté par le Conseil fédéral le mois dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Contre-la-montre: une course technologique et des casques atypiques

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Jonas Vingegaard et son nouveau casque lors du chrono de Tirreno - Adriatico. (© KEYSTONE/EPA ANSA/ROBERTO BETTINI)

Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle romande fait l'objet d'une course technologique qui passionne et interroge.

C'est l'équipe Visma qui a relancé les débats au début du mois de mars à l'occasion du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico. La formation néerlandaise a affublé ses coureurs d'un imposant casque profilé et aérodynamique qui a passablement fait jaser au sein du peloton.

"Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c'est un bon moment pour arrêter le cyclisme" avait alors écrit sur X le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle trouvaille technologique n'avait toutefois pas permis à Jonas Vingegaard (9e à 22'') de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce chrono initial, ce dernier roulant avec un casque profilé plus traditionnel.

"Ils jouent avec les règles"

"Ils jouent avec les règles. C'est clair qu'il ne faudrait pas qu'ils viennent avec des casques d'un mètre de long dans le futur, mais l'UCI est là pour mettre des barrières", estime Yannis Voisard. Des limites pour l'instant fixées à 45 cm en longueur et 21 cm en hauteur, selon le règlement de l'organisation internationale.

Le Jurassien de l'équipe Tudor, qui vise une belle place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie pour sa part l'épreuve solitaire et le progrès technologique qui l'accompagne. "Nous développons beaucoup cela avec l'équipe depuis deux ans. Nous faisons notamment des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. C'est vraiment des minuscules détails qui font la différence en aérodynamisme et cela me plaît d'être très pointilleux", explique-t-il.

Si les casques de la Visma ont fait tant parler, c'est surtout pour leur apparence particulière. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient guère de ces considérations esthétiques. "Au tour des Emirats en 2022 j'en avais porté un similaire et tout le monde s'était moqué de moi", se souvient le Britannique, qui courait à l'époque sous les couleurs d'Ineos.

"Mais si cela permet d'aller plus vite, tout le monde s'en fiche de ce à quoi tu ressembles. Je pense que n'importe quel coureur accepterait de porter un casque bizarre si cela permet de gagner 20 secondes sur un contre-la-montre", assure Adam Yates.

Le physique primera toujours

Yannis Voisard rappelle toutefois que les jambes du rouleur feront toujours la différence. "Vous avez beau équiper le meilleur des amateurs avec une technologie de pointe, il ne battera jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l'impact du matériel et de la technologie est très important, on le voit", analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons ajustements, ce qui n'est pas chose aisée. "Ce qui est assez dingue, c'est que c'est propre à la morphologie de chaque coureur" ajoute Yannis Voisard. "Un casque qui permet à quelqu'un d'aller plus vite n'aura pas la même efficacité sur un autre athlète."

A voir si ces équipements dernier cri seront de sortie entre Palézieux et Oron-la-Ville, où défileront un par un les coureurs du Tour de Romandie vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Patrick Rahmen: "Ne pas être écrasé par le poids de l'histoire"

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Patrick Rahmen: l'entraîneur qui peut offrir un premier trophée au FC Winterthour depuis 107 ans. (© KEYSTONE/MANUEL GEISSER)

107 ans d’attente ! Le FC Winterthour est à deux victoires de remporter un premier trophée depuis son troisième et dernier titre de Champion de Suisse obtenu en 1917.

Ce dimanche, le FC Winterthour accueille le Servette FC en demi-finale de la Coupe de Suisse. Sous la férule de Patrick Rahmen, les Zurichois sont en passe de réussir une saison de rêve. La qualification pour le Championship Group en Super League a accompagné, en effet, ce magnifique parcours en Coupe de Suisse.

"J’ai compris au fil des semaines que cette saison pouvait vraiment nous sourire, reconnaît Patrick Rahmen. Mais à aucun moment, nous avons pensé obtenir de tels résultats." Pressenti pour diriger les Young Boys dès cet été, Patrick Rahmen explique que le "secret" de la réussite réside "dans un style offensif qui est vraiment la marque de fabrique de l’équipe".

"Nous avons toutefois mis un certain temps pour trouver le bon équilibre sur le plan défensif, poursuit le successeur de Bruno Berner. Il y a aussi un esprit d’équipe que nous avons su cultiver. Les joueurs témoignent d’une très grande solidarité. Ils savent aussi rester les pieds sur terre. Ils ne se sont pas enflammés devant ces résultats que nous n’attendions sans doute pas."

Limogé du FC Bâle, "son club", Patrick Rahmen a su rebondir avec une expérience que l’on peut qualifier de réussie à la tête de l’équipe de Suisse M21 qu’il a menée en quart de finale de l’Euro 2023. Mais avant même la phase finale de cet Euro, il avait accepté l’offre du FC Winterthour. "Ce club coche à mes yeux toutes les cases : la recherche d’un jeu offensif, des valeurs sur lesquelles on ne transige pas et un soutien populaire vraiment très marqué, dit-il. Je n’ai pas hésité très longtemps pour être convaincu par ce projet."

Il lui reste maintenant à bien négocier le virage de cette demi-finale devant un adversaire contre lequel le FC Winterthour n’a pas perdu cette saison (1 victoire et 2 nuls). "Nous avons prouvé cette saison que nous pouvons regarder les Servettiens les yeux dans les yeux. Dans cette demi-finale, je veux que mes joueurs se lâchent, qu’ils jouent avec l’élan qui les porte depuis des semaines. Qu’ils se nourrissent des encouragements d’un public fantastique. Je veux croire qu’ils ne surjoueront pas, qu’ils ne seront pas écrasés par le poids de l’histoire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne n'a plus le droit à l'erreur face à Zurich

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Les Zurichois ont plié le match en 51 secondes. ©KEYSTONE/Michael Buholzer

Puck de championnat pour Zurich. Les ZSC Lions ont battu Lausanne 3-0 à domicile et mènent à nouveau 3-2 dans la série.

Quel premier tiers de la part du LHC pourtant. Les Lausannois sont tout de suite entrés dans leur match, signant une première grosse occasion après une minute de jeu. Quelques secondes après, rebelotte avec une action juste devant la cage, mais Hrubec a défendu son territoire comme un vrai chef de meute.

Les hommes de Geoff Ward ne se sont pas arrêtés là, Cody Almond offrant un bon centre à Tim Bozon qui manque le but. Et à la 7e minute, Andrea Glauser est arrivé depuis l’arrière pour récupérer un puck au centre de la zone offensive, comme lors de son but deux jours auparavant. Mais lui aussi a vu son tir passer à côté.

Lausanne a ensuite dû tenir deux minutes avec un homme de moins sur la glace, Glauser ayant été puni pour coup de crosse. C’est là que Zurich a commencé à se monter dangereux. Heureusement, les Vaudois ont très bien défendu. Cette phase de supériorité numérique a néanmoins eu le don de réveiller les ZSC Lions qui à partir de là ont commencé à se créer des occasions.

Notamment à la 13e avec une situation très chaude devant les filets de Connor Hughes. Le gardien lausannois a peiné à bloquer le puck et tout le monde a tenté de le jouer. Le portier réalisera encore un excellent double sauvetage quelques instants plus tard avant que Tim Bozon n’aille tenter une dernière fois d’ouvrir le score avant la sirène, sans succès. Ce premier tiers, le LHC l’a clairement dominé. Mais il y aura des regrets de ne pas avoir concrétisé.

2e tiers fatal

En deuxième période, Connor Hughes a montré qu’il était en pleine forme, déviant et arrêtant les pucks qu’il fallait. Et Lausanne avait besoin de ça car les Zurichois se sont montrés beaucoup plus agressifs. Les occasions de but, on les a plutôt vues dans leur zone offensive. Puis tout a semblé s’enchaîner très vite. Les Lausannois n’ont pas su être efficaces en powerplay. Ils ont bien défendu en boxplay. Zurich était au taquet après avoir joué à 5 contre 4. Les deux équipes ont manqué de grosses occasions.

Jusqu’à la première erreur de Connor Hughes et l’ouverture du score par les ZSC Lions. Juho Lammikko a traversé toute la glace, talonné par Lawrence Pilut. Il s’est ensuite placé sur la gauche de la cage, pratiquement au niveau de la ligne de but. Son tir a complètement trompé le portier lausannois (38e, assists: Jesper Frödén et Dean Kukan).

L’histoire, malheureusement se répète. Le LHC a, à nouveau, connu un passage à vide dans les instants suivants. 51 secondes plus tard c’est Vinzenz Rohrer qui a eu raison de Connor Hughes, notamment à cause d’un rebond malheureux (39e, assists: Derek Grant et Willy Riedi). Les explications de Damien Riat, attaquant du LHC.

Pendant ces 20 minutes de jeu, les Lausannois n’ont eu quasi aucune chance de revenir. Les statistiques parlent d’elles-mêmes, c’est 15 tirs cadrés pour Zurich contre 1 pour le LHC. Les Zurichois ont vraiment poussé au maximum. Et c’est la troisième fois que Lausanne encaisse deux buts en très peu de temps. Difficile cependant d’expliquer le pourquoi du comment. "On est en train de chercher la solution. Si on savait on ne serait pas en train de répondre à cette question", lâche Joël Genazzi.

Ces deuxièmes tiers, c’est un des points sur lesquels il faudra être vigilent samedi. "On doit être meilleurs, analyse simplement Mikka Salomäki. Je ne sais pas si c’est eux qui sont bons ou nous qui sommes mauvais mais on doit régler ça." D’autant plus avec cette capacité des Zurichois à marquer très vite. On retrouve Damien Riat.

Mais comment expliquer cette force des ZSC Lions dans les deuxièmes tiers?

"Déjà oublié"

Les Lions lausannois sont revenus aussi forts qu’en début de match. Ils ont tout tenté pour tourner le match. Ils se sont crées de belles occasions. Mais c’est l’exemple type de "quand ça veut pas, ça veut pas". Quand ce n’était pas Hrubec qui déviait ou bloquait, c’était le poteau qui attirait le puck à lui. Il y aura bien eu un dernier but en fin de match, mais c’était une fois encore pour Zurich et Justin Sigrist, dans la cage vide (60e).

Il est certain que le match aurait été différent si les Lausannois avaient marqué sur les nombreuses occasions du premier tiers. Il y aura peut-être des regrets. Mais quelques minutes après la sirène finale, les joueurs vaudois balaient les questions sur la frustration. "Déjà oublié. Plus de frustration du tout, lance Joël Genazzi, co-capitaine du LHC. On baisse pas la tête, on est déjà dans le match 6. J’ai déjà oublié ce qu’il s’est passé dans le match."

Même son de cloche du côté de Damien Riat.

Est-ce que ce ne sont que des paroles pour les médias, ou est-ce vraiment ce qui se passe dans la tête des joueurs? Seuls les principaux concernés ont la réponse, mais au vu de la mentalité dont ils ont fait preuve tout au long de la saison, ce ne sont probablement pas des paroles en l’air.

Damien Riat prend même la situation avec le sourire. "C’est comme ça, on laissera le suspense pour le 7e match apparemment, plaisante l’attaquant avant de reprendre son sérieux. C’est un match qu’on met dernière nous, on n’a rien à perdre. Mais voilà, on va aller d’abord gagner ce prochain match à la maison, c’est sur ça qu’on est concentrés."

Les Lions ont un peu plus de 24 heures pour reprendre des forces, analyser et ajuster leur jeu. Avec une mission, que Miikka Salomäki résume simplement: "On doit bien jouer pendant 60 minutes, c’est le plus important. On a joué deux bonnes périodes, mais en finale, ça ne suffit pas" Dans tous les cas, les Lausannois n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulent décrocher leur premier titre. L’Acte VI ce sera samedi à la Vaudoise Aréna. Le match se jouera à guichets fermés.

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Un ou une chanceuse remporte une rente mensuelle de 2222 francs pendant cinq ans. Le billet gagnant a été joué en France. (photo symbolique) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elle a coché les six bons numéros 2, 16, 19, 23, 24 et 25, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté en France, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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