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Suisse

Sondages: un oui à la loi Covid-19 se profile

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Si les électeurs avaient dû se rendre aux urnes la semaine dernière, la loi Covid aurait été acceptée, selon les deux derniers sondages de votation réalisés par gfs.bern pour la SSR, ainsi que par Tamedia (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Si les électeurs avaient dû se rendre aux urnes la semaine dernière, la loi Covid aurait été acceptée, selon les deux derniers sondages de votation réalisés par gfs.bern pour la SSR, ainsi que par Tamedia. Tout comme l'initiative sur les soins infirmiers.

Selon le sondage de Tamedia, 72% des sondés auraient approuvé l'initiative sur les soins infirmiers le 28 novembre. Soixante-huit pour cent auraient glissé un "oui" à la loi Covid 19 dans les urnes. Le sondage de gfs.bern, également publié mercredi, présente des chiffres similaires: 67% de oui à l'initiative sur les soins et 61% pour cent de oui à la loi Covid-19.

Dans le sondage de Tamedia, le soutien à l'initiative sur les soins infirmiers recule de cinq points de pourcentage par rapport au précédent sondage mené fin octobre. Un quart des sondés auraient rejeté la proposition projet la semaine dernière. La part des indécis est de 2%.

Le recul est plus fort entre les deux derniers sondages de gfs.bern menés pour le compte de la SSR. La part du oui a perdu 11 points de pourcentage par rapport au sondage du 9 octobre. A l'inverse, le camp du non a progressé, passant de 15% à 27%. La part des indécis est de 6%.

Union presque sacrée

Selon le sondage de Tamedia, les sympathisants et membres des principaux partis politiques sont favorables à l'initiative. Elle a cependant connu un recul parmi les sympathisants du PLR en perdant 9 points de pourcentage (55% de oui). Le dernier sondage de gfs.bern indique lui à l'inverse que 55% des électeurs de PLR refuseraient l'initiative.

En ce qui concerne la loi Covid-19, les deux sondages montrent que la stabilité des opinions prévaut. La part de oui dans le sondage SSR indique 61% de oui contre 38% de non, contre 36% le mois précédent. Du côté du sondage de Tamedia, c'est 68% de oui, contre 67% le mois dernier. Moins d'un tiers des sondés s'opposent à la loi.

Seuls les électeurs de l'UDC rejettent la loi. Ils ne sont que 36% à l'accepter, selon le sondage de Tamedia, et 24% d'après celui mené par gfs.bern. Les générations représentent un autre clivage. Alors que dans les deux sondages, plus des trois quarts des plus de 65 ans sont favorables à la loi Covid-19, ils ne sont que la moitié chez les 18-34 ans.

Taux de participation scruté

Le taux de participation va jouer un rôle dans les résultats finaux. En effet, le pourcentage d'adhérents ou d'opposants à la loi diffère entre ceux qui votent régulièrement et ceux qui ne se rendent qu'occasionnellement aux urnes. Ces derniers seraient nettement plus sceptiques vis-à-vis de la loi Covid-19.

Le camp du oui à l'initiative "Désignation des juges fédéraux par tirage au sort" (initiative sur la justice)" s'est lui affaibli en un mois dans les deux sondages. Dans le sondage de Tamedia, 37% des personnes interrogées ont indiqué qu'elles étaient favorables à l'initiative, soit 7 points de pourcentage de moins que le mois précédent. En face, 56% des sondés comptent déposer un non dans les urnes. La part des indécis est de 7%.

La moitié des personnes interrogées par gfs.bern auraient rejeté l'initiative si la votation avait déjà eu lieu le 7 novembre. C'est 8 points de pourcentage supplémentaire par rapport au mois précédent. La part de oui est restée stable à 41% et 9% des personnes n'ont pas encore fait leur choix.

L'institut gfs.bern a sondé 23'997 votants entre le 3 et le 11 novembre. La marge d'erreur statistique est de +/-2,8 points de pourcentage. Le sondage en ligne pour Tamedia/"20 Minuten", a été réalisé les 11 et 12 novembre auprès de 12'558 personnes. Les réponses ont été pondérées en fonction de variables démographiques, géographiques et politiques de manière à obtenir des résultats représentatifs. La marge d'erreur de +/- 1,4 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La rémunération de Sergio Ermotti fait jaser

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Le conseiller aux Etats (AG) et président du PLR Thierry Burkart juge "choquante" la rémunération de Sergio Ermotti. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les 14,4 millions de francs perçus pour 2023 (salaire fixe et bonus) par le PDG d'UBS Sergio Ermotti choquent certains milieux politiques et économiques. "On devrait se poser des questions pour tout salaire qui dépasse un million", a notamment estimé Pascal Broulis.

Interrogé jeudi dans l'émission Forum de la RTS, le conseiller aux Etats vaudois (PLR) et ancien grand argentier du canton a observé que M. Ermotti n'était pas le propriétaire d'UBS mais bien un salarié, tout patron qu'il soit. A ce titre, quand on gagne plus de 10 millions, il y a de quoi se demander si l'on n'est pas en train de "confisquer de l'argent aux actionnaires", qui sont les propriétaires, a-t-il dit. "Cela me choque", a-t-il ajouté.

Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos actionnaire d'UBS, estime que l'argument selon lequel les patrons qui ne gagneraient pas de très importantes sommes d'argent risqueraient de partir aux Etats-Unis ne tient pas vraiment la route. "Citez-moi le nombre de patrons européens qui dirigent de grosses boîtes aux Etats-Unis, il n'y en a pas beaucoup. Nous pourrions avoir des salaires plus décents", a-t-il dit, toujours sur Forum.

"Ce n'est pas aux politiques de fixer des règles, mais il faut encourager les gens à se poser des questions" (sur de telles rétributions), a encore relevé M. Kaufmann.

"Disproportionné et choquant"

Le président du parti libéral-radical (PLR) Thierry Burkart a lui aussi vivement critiqué la rémunération de Sergio Ermotti. Le Tessinois a certes instauré la confiance après la fusion forcée du CS et de l'UBS, admet-il, mais sa rémunération après neuf mois à la tête de l'UBS est "disproportionnée et choquante".

M. Ermotti et d'autres grands patrons devraient reconsidérer leurs salaires "avec humilité", affirme le conseiller aux Etats argovien dans une interview publiée en ligne par les journaux de Tamedia.

Jeudi matin déjà, il avait critiqué les rémunérations élevées du Tessinois sur X (ex-Twitter). "Les excès de certains dirigeants en matière de bonus détruisent la confiance de la population dans l'économie dans son ensemble", estime le président du PLR.

"C'est justement dans les banques, dont les risques commerciaux sont de fait supportés par la population, qu'il faudrait faire preuve de plus de modestie", insiste-t-il. Lors de la reprise du CS par l'UBS, de nombreuses personnes ont aussi perdu leur emploi, souligne l'Argovien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Économie

Inauguration du centre sportif cantonal Estelle Balet à Ovronnaz

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Le centre sportif cantonal d'Ovronnaz a été baptisé du nom de la double championne du monde de freeride, décédée en 2016, la Valaisanne Estelle Balet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Centre sportif cantonal d'Ovronnaz (VS) a subi une cure de jouvence. Entièrement rénové, il a été inauguré jeudi. Il portera désormais le nom d'Estelle Balet, en hommage à la double championne du monde de freeride, décédée en 2016.

Le Centre a rouvert ses portes après deux ans et demi de travaux. Les lieux d'hébergement et les salles de gymnastique ont été totalement rénovés, et le bâtiment, construit en 1982, répond désormais aux normes actuelles, notamment sur le plan sismique et énergétique, indique l'Etat du Valais dans un communiqué.

Avec 95 places, il peut accueillir les participants aux cours de formation Jeunesse+Sport et aux camps des clubs, des fédérations et des écoles, ainsi que le personnel d'encadrement. Toutes les installations et les locaux sont également accessibles aux personnes à mobilité réduite, souligne le canton.

Le coût des travaux s'élève à 12,7 millions de francs. Ils ont été financés via le Fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (FIGI).

La population pourra découvrir le nouveau centre lors d'une journée portes ouvertes prévue le 13 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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