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Swiss creuse sa perte, Luthansa s'attend à un hiver "difficile"

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Swiss et Lufthansa vont raboter dans leur programme de vols hivernaux. (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La compagnie aérienne Swiss, lourdement affectée par la pandémie de coronavirus, a creusé ses pertes sur les neuf premiers mois de l'année. Pour faire face au plongeon des recettes et du nombre de passagers transportés, la filiale de Lufthansa va sabrer dans ses coûts.

Entre janvier et fin septembre, le transporteur national a subi une chute du chiffre d'affaires de 61,8% à 1,54 milliard de francs, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Face à la crise engendrée par le Covid-19 et les restrictions de voyages décrétées au niveau mondial, le nombre de passagers transportés s'est effondré de 69,8% à 4,3 millions de voyageurs.

La perte d'exploitation, qui atteignait déjà 266,4 millions de francs au premier semestre, s'est creusée à 414,7 millions sur les neuf premiers mois de l'année. A titre de comparaison, Swiss avait dégagé sur la même période l'année dernière un bénéfice opérationnel de 489,6 millions.

Pour pallier à cette situation, l'entreprise basée à Kloten près de l'aéroport zurichois a lancé un vaste programme de restructuration. Les projets d'investissements non urgents ont été gelés, ainsi que les embauches.

Swiss a également introduit des modèles de temps partiel assortis d'une baisse de salaire ainsi que des départs en retraite anticipée. Avec les départs naturels, ces mesures vont se traduire par la suppression d'environ 1000 postes sur deux ans. D'autres mesures sont à l'étude.

Le programme d'hiver de la compagnie aérienne sera encore raboté et la direction s'attend d'ici la fin de l'année à creuser davantage ses pertes.

Lufthansa s'attend à un "hiver difficile" pour l'aérien

Le premier groupe européen de transport aérien Lufthansa, sauvé de la faillite par l'Etat allemand, dit jeudi s'attendre à un "hiver difficile" en raison du rebond de la pandémie de Covid-19, après une perte nette de 2,0 milliards d'euros (2,1 milliards de francs) au troisième trimestre.

Sous réserve de la situation sanitaire, Lufthansa espère atteindre en 2021 une offre représentant 50% du niveau pré-pandémie, comparé à 25% prévu pour la fin de l'année. Ce niveau est nécessaire pour retrouver des flux de trésorerie positifs, explique le groupe.

Après avoir limité l'hémorragie de cash à 200 millions d'euros par mois, le groupe va voir cette donnée remonter en fin d'année à 350 millions, en raison de la deuxième vague de contaminations.

Le court répit offert par les vacances, le ralentissement de la pandémie en Europe et la levée des restrictions, entre juin et août, tiré par les voyages touristiques, s'est évanoui devant la recrudescence de la maladie et les nouvelles restrictions de déplacement en Europe.

Avec un rebond du trafic plus faible qu'attendu -- initialement, le groupe comptait atteindre 50% des capacités dès cet hiver -- Lufthansa a annoncé fin septembre clouer au sol 125 avions supplémentaires qui ont volé cet été.

"Nous sommes au début d'un hiver dur et difficile pour notre branche", a commenté le patron, Carsten Spohr, dans un communiqué, estimant "nécessaires" les mesures de restructuration engagées.

Jusqu'à 30'000 emplois sont menacés au sein de l'entreprise, qui se sépare aussi de quelque 150 avions.

Lufthansa assure vouloir trouver des accords pour "limiter le nombre de licenciements secs", notamment grâce à davantage de temps partiel et donc des coupes de salaire. Ces négociations n'avancent que lentement.

Lufthansa a bénéficié en juin d'un vaste plan de sauvetage de 9 milliards d'euros du gouvernement allemand, qui est entré à son capital à hauteur de 25%.

Sur les neuf premiers mois de l'année, la perte nette atteint 5,6 milliards d'euros pour une baisse de chiffres d'affaires de 60% à 11 milliards et un fort recul du nombre de passagers de 71%.

Avec un bénéfice opérationnel de 446 millions d'euros, la branche cargo est la seule dans le vert sur les neuf premiers mois de l'année tandis que le résultat de Lufthansa Technik, prestataire de maintenance que le groupe pourrait vendre en partie, est passé elle aussi dans le rouge (-208 millions).

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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