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Suisse

Syngenta Group augmente ventes et bénéfice d'exploitation

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L'agrochimiste bâlois, en mains chinoises depuis 2017, a profité de la progression de la demande des agriculteurs pour des produits de culture vivrière (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le fabricant de produits phytosanitaires et producteur de semences Syngenta Group a enregistré une forte progression au 1er trimestre. Le chiffre d'affaires a bondi de 26% à 8,9 milliards de dollars et le bénéfice d'exploitation Ebitda presque autant à 1,9 milliard.

La tendance positive constatée en 2021 s'est maintenue, a indiqué jeudi l'entreprise bâloise contrôlée par le groupe étatique chinois Chemchina dans un communiqué. Syngenta Group comprend aussi l'israélien Adama et les affaires agricoles de Sinochem en Chine.

L'agrochimiste bâlois, en mains chinoises depuis 2017, a profité de la progression de la demande des agriculteurs pour des produits de culture vivrière. L'apport de nouveaux produits a également joué un rôle et la nette hausse des prix de la logistique et des matières premières a été compensée par des augmentations de prix.

Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 25% à 2,4 milliards de dollars en Chine. Les recettes de la plateforme "Modern Agriculture Plattform" (MAP) ont plus que doublé à 650 millions de dollars. Ce réseau propose aux agriculteurs des solutions modernes pour des plantations respectueuses du climat et la vente de leurs produits.

La principale unité du groupe, Crop Protection, a enregistré une augmentation de 25% à 4,2 milliards de dollars de son chiffre d'affaires. Les ventes de la région Europe, Afrique, Proche-Orient et de la région Asie-Pacifique (sans la Chine) ont progressé de respectivement 8% et 5%, comparé avec une explosion de 70% en Amérique latine, de 43% en Amérique du Nord et de 46% en Chine. Ces évolutions reposent sur une très bonne demande et des hausses de prix, a précisé Syngenta.

Au sein du groupe, Adama a réalisé un chiffre d'affaires de 1,8 milliard de dollars, en progression de 28%. Les ventes de semences de l'unité Seeds ont augmenté de 15% à 1,4 milliard de dollars. Pour ces deux unités, les marchés chinois et d'Amérique latine ont été porteurs de croissance, notamment grâce aux ventes de maïs et à la hausse des prix.

Syngenta est né en 2000 de la fusion des activités agricoles de Novartis et du britannique AstraZeneca. Jusqu'à sa reprise par Chemchina en 2017, les actions étaient cotées à la Bourse Suisse. Le groupe prévoit de faire coter ses titres sur le marché STAR de la Bourse de Shanghai cette année encore.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Administration vaudoise: 100'000 m2 de panneaux solaires d'ici 2035

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L'Etat de Vaud souhaite poser environ 6000 m2 de panneaux solaires par an pour assurer l'autonomie électrique de ses bâtiments administratifs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Etat de Vaud souhaite entièrement couvrir les besoins électriques des bâtiments de son administration d'ici 2035. Cela passe par la pose d'environ 6000 m2 de panneaux solaires par an, couplée à une diminution de 30% de la consommation d'électricité actuelle.

"L'autonomie électrique pour 2035, c'est faisable", a affirmé lundi Isabelle Moret, en présentant une étude à la presse. Une étude qui confirme "l'énorme potentiel" de l'énergie solaire qui pourrait être produite sur les toits et façades des bâtiments de l'administration cantonale.

L'Etat de Vaud prévoit de couvrir de panneaux solaires une surface d'environ 100'000 m2 d'ici 2035, ce qui correspond à 14 terrains de foot. Entre les toits déjà équipés (environ 20'000 m2) et les projets en cours de réalisation, il faudra poser 6000 m2 de panneaux par an pour atteindre cet "ambitieux objectif", a relevé la ministre en charge des immeubles et du patrimoine. Ces installations devraient permettre de produire annuellement 23 GWh d'électricité, l'équivalent de la consommation annuelle de 5000 ménages suisses.

Confiée à un bureau indépendant, l'étude s'est penchée sur 431 bâtiments sur les quelque 1000 objets de l'administration cantonale. Elle a permis de prioriser les sites, de "hautement prioritaires" à "sans potentiel", en tentant compte de différents facteurs (type de toiture, surface disponible, consommation du bâtiment, coût de l'installation, note au recensement architectural, etc).

"Cette étude nous montre un chemin, là où il faut agir en priorité", a continué Isabelle Moret. La ministre a aussi parlé d'un "changement de paradigme": l'Etat de Vaud va désormais se montrer "proactif" et n'attendra plus une rénovation de toiture pour poser des panneaux.

Par ailleurs, tous les bâtiments en construction seront dotés d'installations photovoltaïques - sur le toit et/ou en façade -, de manière à ce qu'ils produisent autant d'énergie, voire davantage, qu'ils n'en consomment.

Financement à trouver

L'autonomie électrique en 2035 ne passera pas uniquement par une production "maison", mais aussi par une réduction de la consommation. A savoir par une baisse de 30% par rapport à la situation actuelle, a prévenu la conseillère d'Etat. Il s'agira notamment "d'optimiser" les installations techniques, d'améliorer les éclairages (utilisation de LED, capteurs de présences, etc) ou encore de sensibiliser le personnel.

Pour financer ces différentes mesures, une enveloppe de 18 millions de francs a déjà été accordée, permettant entre autres de mener l'étude et de lancer la pose d'une partie des panneaux solaires. D'autres montants devront toutefois être trouvés pour la suite du programme. "Il faudra convaincre le Grand Conseil de nous accorder les moyens financiers nécessaires", a relevé Isabelle Moret.

A noter finalement qu'après les bâtiments de l'administration cantonale, l'Université de Lausanne (UNIL) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont aussi procéder à une telle étude de leur potentiel photovoltaïque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le nouveau collège de Sion nommé en hommage à Ella Maillart

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Le nouveau lycée-collège de Sion, portera le nom d’Ella Maillart, photographe et écrivaine qui a longtemps habité à Chandolin en Valais. Ici, en juin 1990. (archives) (© KEYSTONE/STR)

Le nouveau lycée-collège de Sion portera le nom d'Ella Maillart, en hommage à cette célèbre photographe et écrivaine qui a longtemps habité Chandolin (VS). Initialement prévue pour la rentrée 2025, l'ouverture de l'établissement, dont les travaux ont pris "un peu de retard", devrait avoir lieu en 2026.

Le Conseil d’Etat valaisan a choisi le nom de cette "personnalité exceptionnelle dont les qualités humaines peuvent servir d’exemple à la jeunesse" après avoir organisé un concours d’idées auprès des élèves et du corps professoral du lycée-collège de la Planta, indique-t-il lundi dans un communiqué. Car ce sont notamment eux qui investiront le nouveau bâtiment.

Née en 1903 à Genève, Ella Maillart a été une pionnière dans de nombreux domaines. Elle a représenté la Suisse aux Jeux olympiques d’été de Paris en 1924 en voile et a fait partie de l’équipe suisse de ski lors de plusieurs Mondiaux (1932, 1933 et 1934), liste le canton. Elle a marqué son époque par ses récits d'aventure en Russie et en Asie.

Son parcours et son aura d’écrivaine et de photographe lui ont également permis de rencontrer de nombreuses personnalités comme Winston Churchill et de développer des liens d’amitié avec le premier ministre indien Nehru. Après la Seconde Guerre mondiale, Ella Maillart s’est installée à Genève et à Chandolin. Elle est décédée en 1997 dans son chalet du Val d’Anniviers.

Depuis janvier 2019, le Conseil d’Etat peut associer les établissements scolaires cantonaux à une personnalité dont l’aura est unanimement reconnue et dépasse largement les frontières cantonales. Il a ainsi aussi nommé l’Ecole de commerce et de culture générale de Sierre d'après S. Corinna Bille.

Ouverture repoussée

Initialement l'ouverture du nouveau lycée-collège était prévue pour la rentrée 2025. "Les travaux avancent bien mais ils ont pris un peu de retard et nous préférons miser sur une inauguration en 2026", indique lundi à Keystone-ATS le département de l'économie et de la formation. La planification définitive de la fin des travaux sera arrêtée d’ici le début de l’été.

Quant au coût des travaux, budgété à 85 millions francs, il "doit être adapté au renchérissement car entre 2020, moment de la décision du crédit d’engagement, et aujourd’hui, l’inflation dans le domaine de la construction a été importante", souligne encore le département. Le montant est financé via le fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (Figi) et une participation à hauteur de 10% de la Ville de Sion.

Le nouveau collège pourra accueillir 1350 étudiants environ, soit quelque 300 de plus qu'actuellement dans les deux lycées sédunois. Le nouvel établissement scolaire s'érigera au nord du Cours Roger Bonvin et à l'ouest du centre culturel la Ferme-Asile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

A Genève, un jeune sur sept a des idées suicidaires

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Passer beaucoup de temps sur les écrans est corrélé à la détérioration de la santé mentale et physique des jeunes et la situation s’est clairement péjorée depuis la pandémie, selon cette étude genevoise (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, un jeune sur sept a des idées suicidaires. Un taux élevé mais comparable à celui mesuré avant la pandémie de Covid-19, selon une étude publiée dans la revue Swiss Medical Weekly.

L’étude menée entre décembre 2021 et juin 2022 est basée sur la cohorte de jeunes de SEROCoV-KIDS, un suivi populationnel conçu pour évaluer l’impact de la pandémie de coronavirus sur la santé et le développement des jeunes du canton de Genève.

Une équipe des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a interrogé 492 jeunes de 14 à 17 ans, dont 52% de filles. Résultat: 14,4% ont rapporté des idées suicidaires dans les douze mois précédents.

Comme l’indique Roxane Dumont, doctorante en épidémiologie aux HUG et première auteure de l’étude, cette recherche "a permis de révéler plusieurs facteurs associés à l’idéation suicidaire, en particulier la détresse psychologique élevée (exprimée par 25% des jeunes), une faible estime de soi, l’identification à la communauté LGBTQI+ et le temps passé sur les écrans".

"Elle a également souligné l’effet protecteur des relations de qualité entre les jeunes et leurs parents", ajoute la chercheuse, citée lundi dans un communiqué des HUG.

Médias sociaux

Une faible estime de soi a été signalée par 8,3% des 492 jeunes. Comme d’autres études l’ont démontré, l’addiction aux médias sociaux est reconnue comme un facteur de risque important de détresse psychologique, soulignent les auteurs. Cela peut renforcer une mauvaise estime de soi, des comportements narcissiques et la solitude.

L'excès de temps passé devant un écran, y compris pour les activités scolaires, a également été identifié comme un facteur de risque important. Passer beaucoup de temps sur les écrans est corrélé à la détérioration de la santé mentale et physique des jeunes et la situation s’est clairement péjorée depuis la pandémie.

Le Covid-19 a grandement impacté la vie des jeunes, relèvent les scientifiques. Toutefois, son effet sur les comportements suicidaires reste peu clair, et le taux d’idéation suicidaire observé dans cette étude deux ans après le début de la pandémie est comparable à celui de la période prépandémique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Affaire de l'EMS à Saxon (VS): le faux infirmier écope de 5 ans

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Le procès s'est tenu en début de semaine passée au Tribunal du IIIe arrondissement pour les districts de Martigny et St-Maurice (image d'illustration/archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'homme qui avait dénoncé des cas de maltraitance au sein d'un EMS à Saxon a écopé de 5 ans de prison ferme. Le tribunal de première instance l'a reconnu coupable notamment d'escroquerie, de calomnie aggravée et de faux dans les titres et les certificats.

Selon le dispositif de jugement, dont Keystone-ATS a obtenu une copie, la peine est assortie de dix ans d'expulsion du territoire suisse. Le trentenaire qui s'était prétendu infirmier ne pourra plus non plus exercer une activité, professionnelle ou non, "impliquant des contacts réguliers avec des personnes particulièrement vulnérables" pour une durée de dix ans.

Le procès s'est tenu en début de semaine passée au Tribunal du IIIe arrondissement pour les districts de Martigny et St-Maurice. Toutes les parties peuvent encore faire appel de ce jugement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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