Suisse
Tamedia vend ses parts de Lausanne Cité à Christoph Blocher
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Tamedia rachète la Basler Zeitung à la société Zeitungshaus, dont Christoph Blocher est l'un des acteurs. En contrepartie, cette dernière rachète au groupe de médias zurichois sa participation aux gratuits GHI et Lausanne Cité ainsi qu'au Tagblatt der Stadt Zürich.
Ces transactions, dont les montants ne sont pas divulgués, sont soumises à l'aval de la Commission de la concurrence (COMCO), a indiqué mercredi Tamedia. Avec cette opération, l'éditeur du Tages-Anzeiger étoffe son portefeuille de quotidiens ou hebdomadaires à travers le pays, sachant qu'il contrôle déjà la Tribune de Genève, 24 Heures, 20 minutes, Le Matin et le Matin Dimanche.
"Pour les Bâlois"
Outre-Sarine, Tamedia est un acteur de poids. Il détient, outre le Tages-Anzeiger à Zurich, la Berner Zeitung et le Bund (tous deux à Berne), le Landbote (Winterthour), la SonntagsZeitung et Finanz und Wirtschaft. Et la liste n'est pas exhaustive.
L’intégration de la Basler Zeitung au réseau de Tamedia garantira une rédaction régionale forte, assure le groupe alémanique dans son message. Le quotidien bâlois continuera à proposer à "ses lecteurs un journal produit à Bâle pour les Bâlois", précise le communiqué.
Markus Somm restera rédacteur en chef de la Basler Zeitung pendant six mois après la reprise par Tamedia. A l’issue d’une période sabbatique, il travaillera ensuite pour Tamedia en tant que chroniqueur.
Zeitungshaus en Suisse romande
La contrepartie au rachat de la Basler Zeitung est constituée par l'extension de la société Zeitungshaus dans le segment régional. Au cours du deuxième trimestre, Zeitungshaus reprendra du coup la participation de 65% à la société Tagblatt der Stadt Zürich détenue par Tamedia.
Tamedia vendra également à Zeitungshaus les participations au GHI (Genève) et à Lausanne Cités, en Suisse romande (jusqu’ici détenues à 50% par Tamedia) ainsi que les journaux gratuits Furttaler et Rümlanger (détenus jusqu’ici à 100% par Tamedia).
"La collaboration entre Tamedia et la Basler Zeitung dans la combinaison publicitaire Metropool remonte à 1993", déclare Pietro Supino, éditeur et président du conseil d’administration de Tamedia, cité dans le communiqué. "La Basler Zeitung est profondément enracinée dans le nord-ouest de la Suisse et s’adapte parfaitement à nos quotidiens de Berne et de Zurich."
La société Zeitungshaus est peu connue du paysage médiatique helvétique, du moins en Suisse romande. Elle est la maison mère de Swiss Regiomedia, une entité qui sera dirigée par Marcel Geissbühler dès le 1er juin. Swiss Regiomedia publie 24 journaux locaux, un nombre appelé à s'étoffer avec le rachat des titres appartenant jusqu'ici à Tamedia.
Paysage chahuté
Le rachat de la Basler Zeitung intervient dans un contexte chahuté pour la presse en Suisse. Tamedia a procédé à des rationalisations au sein de ses rédactions, avec la création de sorte de hubs ou plates-formes à Zurich et à Lausanne, comprenant un certain degré d'uniformisation des titres.
De plus, Tamedia est un actionnaire de référence de l'Agence Télégraphique Suisse (ATS). Cette dernière se trouve pour l'heure en grande difficulté après la décision de son conseil d'administration de l'amputer d'une partie de son chiffre d'affaires, avec à la clé la suppression de plus de 35 postes dans sa rédaction.
(ATS)
CREDIT PHOTO : KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER
Suisse
Les actionnaires de Swatch rejettent la candidature de Steven Wood
Candidat au conseil d'administration de Swatch en tant que représentant des actionnaires au porteur, Steven Wood n'a, sans surprise, pas été élu mercredi lors de l'assemblée générale de l'horloger biennois.
La direction a notamment pointé le fait que ce citoyen américain n'avait aucun lien avec la Suisse et que ce type d'actionnaires était déjà représenté au sein de l'organe de surveillance. La présidente, Nayla Hayek, a été reconduite à son poste.
La candidature de Steven Wood a été rejetée par 79,2% des voix, informe Swatch dans un communiqué.
L'investisseur, qui possède une participation de 0,5%, souhaitait se faire élire comme représentant supplémentaire afin d'apporter "de nouvelles perspectives", estimant notamment qu'il convenait d'agir au niveau des marques haut de gamme. Il considérait que l'entreprise fondée en 1983 par Nicolas Hayek souffrait "d'une culture fermée et d'opportunités manquées dans la mise en oeuvre".
Contrôle de la famille Hayek
Face à cette contestation inédite, une élection était jugée comme improbable, la famille Hayek, qui détient pas moins d'un quart du capital-actions et contrôle 44% des droits de vote, s'y opposant.
Le conseil d'administration avait détaillé dans l'ordre du jour de l'assemblée générale qu'il était important pour lui que ses membres "soient de nationalité suisse ou qu'ils aient leur centre de vie en Suisse" et que le fondateur et directeur général de la société new- yorkaise GreenWood Investors n'avait aucun lien avec ce pays, son industrie ou ses produits.
Par ailleurs, Nayla Hayek, soeur du directeur général Nick Hayek, a été réélue au poste de présidente de l'organe directeur qu'elle occupe depuis 2010.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
ABB s'empare du français BrightLoop
ABB renforce ses activités dans l'électronique de puissance. Le géant zurichois de l'électrotechnique a acquis pour un montant non dévoilé une participation de 93% dans l'entreprise française BrightLoop. La transaction doit être finalisée au 3e trimestre 2025.
ABB prévoit d'acquérir la part minoritaire restante de 7% en 2028, précise mercredi le groupe zurichois. L'équipe de direction de BrightLoop est maintenue. L'acquisition permet à ABB de renforcer sa stratégie d'électrification dans les domaines de la mobilité industrielle et de la propulsion navale.
Fondée en 2010, BrightLoop emploie environ 90 collaborateurs et a dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires d'environ 16 millions d'euros (14,96 millions de francs). L'entreprise propose un portefeuille complet de convertisseurs haute et basse tension, conçus pour gérer les flux de courant bidirectionnels. La technologie BrightLoop a été développée à l'origine pour répondre aux exigences de performance élevées du sport automobile et se trouve dans toutes les voitures de course électriques de la Formule E.
Sur cette base, les solutions de BrightLoop ont été adoptées dans de nombreux secteurs exigeants, notamment le transport hors route, la marine, l'aérospatiale, la mobilité à l'hydrogène et la défense. ABB et BrightLoop continueront à servir les clients de ces secteurs tout en renforçant stratégiquement leur présence sur le marché.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Lausanne
Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause
La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.
Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.
L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Fribourg: le Belluard Bollwerk questionne nos liens à la terre
La 42e édition du Belluard Bollwerk sera consacrée aux thèmes du sol, de la terre, du territoire et du sous-sol. Du 26 juin au 5 juillet prochain, des artistes suisses et internationaux proposeront 34 projets dans différents lieux de Fribourg, à commencer par la forteresse du Belluard, indiquent mercredi les organisateurs dans un communiqué.
Parmi les thèmes principaux, ce festival dédié aux arts vivants, intitulé cette année "The grounds we share", abordera l'héritage colonial et le néocolonialisme, les formes de solidarité et les liens qui nous unissent, les appartenances et les résistances, les multitudes et les terrains communs. Performances, arts visuels, danse, films, musique et discussions sont au programme de cette édition, la première d'Elisa Liepsch au poste de directrice.
La danseuse et chorégraphe Amrita Hepi ouvrira le festival avec une performance dans laquelle elle explorera la façon dont nous parlons de la terre, mais aussi de la manière dont elle nous façonne et dont nous l'influençons. Le passé colonial et les liens néocoloniaux de la Suisse seront ensuite abordés par plusieurs artistes.
Artistes d'Amérique latine
Différentes oeuvres s'intéresseront au genre et remettront en question l'idée de féminité et les images romantiques qui y sont liées. Entre humour et noirceur, ces projets appelleront à se révolter contre les récits figés, célèbreront les alliances entre femmes et imagineront des futurs possibles.
Par ailleurs, des artistes émergents d'Amérique latine viendront partager leurs recherches sur leur pays. Les savoirs et pratiques du Sud bénéficieront ainsi d'une place de choix. Ce projet nommé "Ventana al Sur" offrira un espace de discussions, d'analyses et d'échanges sur des questions actuelles, tout en favorisant la collaboration internationale.
Le festival offrira aussi un espace de réflexion sur les pratiques de solidarité transnationale et que les mouvements de libération. Il sera notamment question de légitimité de la violence comme moyen de défense, mais aussi de l'appropriation idéologique des luttes LGBTQI.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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