Suisse
La production d'électricité hivernale doit être encouragée
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/09/les-barrages-et-autres-installations-hydroelectriques-fortement-productives-en-hiver-doivent-etre-mieux-soutenus-aux-yeux-des-senateurs-image-dillustration-1000x600.jpg&description=La production d'électricité hivernale doit être encouragée', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les installations produisant de grandes quantités d'électricité en hiver doivent être encouragées. Le Conseil des Etats a amendé lundi le projet transitoire de soutien aux énergies renouvelables.
L'hiver est la période pendant laquelle la Suisse consomme davantage d'électricité qu'elle n'en produit. A partir de mars, elle doit importer plus d'électricité, tout comme de nombreux voisins, a pointé Martin Schmid (PLR/GR) pour la commission.
Une situation qui ne va pas s'améliorer avec les années. Toujours plus d'électricité sera nécessaire pour la mobilité électrique ou encore les pompes à chaleur, a complété Pirmin Bischof (Centre/SO).
Afin d'assurer une certaine stabilité du réseau, les sénateurs veulent donc encourager la production hivernale d'électricité verte. Les rétributions uniques ou les contributions d'investissement doivent pouvoir être relevées de 20% pour les installations qui produisent beaucoup durant la saison froide.
Pour prétendre à ce soutien supplémentaire, les nouvelles installations photovoltaïques ou éoliennes et les centrales géothermiques d'une puissance minimale de 1MW devront injecter au moins 40% d'électricité dans le réseau durant le semestre d'hiver. Le seuil est abaissé à 25% pour les nouvelles installations hydroélectriques d'une puissance minimale de 10MW ou leurs agrandissements conséquents.
Contributions d'investissement
La mesure a été tacitement ajoutée au projet visant à soutenir sans interruption les énergies renouvelables. Les installations éoliennes, photovoltaïques, de biogaz ou de géothermie et la petite hydraulique bénéficient d'une aide jusqu'à fin 2022. Une révision de la loi sur l'énergie doit prendre le relais. Mais elle n'a pas encore abouti.
Le projet sur la table entend combler les lacunes entre ces deux échéances. Limité jusqu'en 2030, il est compatible avec la révision à venir et l'anticipe, plutôt que de prolonger le système actuel.
Le système de rétribution de l'injection sera ainsi remplacé par des contributions d'investissement pour tous les types d'installation. Un soutien supplémentaire pour la production d'électricité par la biomasse ou les grandes installations hydroélectriques est aussi prévu.
Puissance minimale exigée
Outre l'aide supplémentaire à la production d'électricité hivernale, les sénateurs ont encore apporté quelques modifications au projet. Seules les installations photovoltaïques sans consommation propre d'une puissance minimale de 150 kW pourront participer aux enchères pour l'octroi des contributions d'encouragement.
Les installations hydroélectriques devront elles afficher une puissance minimale de 1MW pour bénéficier d'une contribution d'investissement. Après des discussions fournies, les sénateurs ont décidé, par 25 voix contre 17, de se rallier au National.
Placer la barre à 3 MW, comme le demandait la commission, ne ferait pas de sens, a critiqué Daniel Fässler (Centre/AI). "Cela viendrait à renoncer à un potentiel important." Les installations de 1 MW ne sont pas si petites, a abondé Simonetta Sommaruga. Et la ministre de l'énergie de donner en exemple celle de la Matte, au coeur de Berne, qui fournit environ 1500 foyers.
"Les petites installations n'offrent pas de capacité de stockage. Elles ne sont par conséquent pas d'un grand soutien pendant la délicate phase de l'approvisionnement hivernal", a tenté de leur opposer Adèle Thorens (Verts/VD). L'argent serait mieux utilisé s'il était investi dans d'autres énergies renouvelables, comme le photovoltaïque. Sans succès.
Les installations hydrauliques devront en revanche opérer un assainissement écologique, malgré l'opposition de la ministre. Il s'agit d'un obstacle supplémentaire, a-t-elle estimé.
Prolongation de la redevance
La redevance hydraulique a quant à elle été prolongée jusqu'à fin 2030. Des sénateurs, aussi bien de gauche que de droite, ont plaidé pour s'en tenir au droit en vigueur, qui prévoit une nouvelle réglementation à partir de 2025. Ils n'ont pas eu gain de cause.
Des projets-pilotes pourront par ailleurs voir le jour. Ils devront viser le développement de technologies, de modèles d'affaires ou de produits innovants dans le secteur de l'énergie. Leur durée maximale sera de quatre ans, prolongeable une fois de deux ans.
Au vote d'ensemble, le projet a été adopté sans opposition. Il repasse au National.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Perrier: décision sur la suspension des ventes en France
Les ventes de Perrier sous l'appellation "eau minérale naturelle" devront-elles être suspendues le temps que Nestlé Waters obtienne une nouvelle autorisation pour exploiter ses forages? Le tribunal judiciaire de Nanterre rend sa décision mardi.
"Les juges ont l'occasion de rappeler une évidence: une eau vendue comme eau minérale naturelle doit être... naturelle et originellement pure", selon Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC-Que Choisir, qui a saisi le tribunal en référé au printemps.
L'association de consommateurs argue que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux fait que celles-ci ne peuvent plus prétendre à l'appellation "eau minérale naturelle", et demande une "interdiction de commercialisation" et "la cessation des tromperies".
Son avocat, Me Alexis Macchetto, était allé jusqu'à dire qu'il existait "un risque réel pour le consommateur".
Nestlé Waters & Premium Beverages, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, conteste "fermement" les demandes d'UFC-Que Choisir, "notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits".
La décision sera rendue sous forme dématérialisée mardi. L'audience avait eu lieu fin septembre.
"Toutes nos eaux" sont consommables "en toute sécurité", assène depuis deux ans le groupe au coeur d'un scandale après qu'il a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.
Commercialisation "trompeuse"?
Ils ont été depuis remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l'eau minérale naturelle ne pouvant faire l'objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.
Le groupe affirme l'avoir fait dans le cadre d'un plan de transformation validé par le gouvernement en 2023. L'action du gouvernement dans cette affaire a été vertement critiquée par une commission d'enquête sénatoriale en début d'année.
Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l'eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.
Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d'autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l'appellation eau minérale naturelle.
Alors que les préfets n'ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir affirme que la commercialisation actuelle est "trompeuse".
Nestlé Waters s'en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d'une "vaste" campagne de communication dans les supermarchés et la presse indiquant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar "sont susceptibles" de ne pas être minérales naturelles selon "l'analyse par l'Etat de leur microfiltration".
Pas d'impact sur les ventes
Dans l'immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d'impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, "le nombre de foyers acheteurs est resté stable", indique l'entreprise à l'AFP, précisant qu'elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d'eau, les ventes sont "même en croissance".
En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.
Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.
"L'appellation eau minérale naturelle se mérite", affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).
Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide: "nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis".
C'est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n'est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d'autorisation en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Suisse
Deux rentes de cinq ans grâce à l'Eurodreams
Deux personnes chanceuses ont décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elles ont coché les six bons numéros 4, 8, 13, 18, 28 et 38, mais pas le numéro "dream" 4, a annoncé la Loterie romande.
Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream".
Huit pays européens proposent ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lancement d'une pétition en soutien à l'artiste licenciée par l'OSR
Une lettre ouverte, signée par plusieurs personnalités et institutions genevoises, a été lancée jeudi en soutien à une artiste licenciée par l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) après avoir porté un keffieh à la fin d'une représentation. Adressée à l'OSR, à la Ville et au canton de Genève, la pétition rassemblait lundi plus de 1600 signatures.
Publiée sur internet, la lettre demande l'annulation du licenciement avec des excuses publiques de la part de l'OSR, comme l'a rapporté lundi la Tribune de Genève. Après être apparue avec un keffieh sur les épaules "en soutien moral à la population civile de Gaza", à la fin d'une représentation le 8 novembre, une artiste engagée ponctuellement par l'OSR avait été licenciée avec effet immédiat, explique la pétition.
Ses auteurs relèvent que l'OSR a envoyé une lettre aux spectateurs, "dont le contenu ne laisse aucun doute sur le motif de licenciement". Le groupe de soutien dénonce "une différence de traitement dans la reconnaissance de la souffrance, affaiblissant la crédibilité de la neutralité invoquée", en référence au fait que l'OSR avait notamment exprimé son soutien à la population ukrainienne.
"Sanctionner un tel geste, c'est confondre solidarité et idéologie", dénonce la pétition. Avant de soutenir que "le caractère apolitique d’une institution ne saurait impliquer la neutralisation des convictions personnelles de celles et ceux qui y travaillent."
Parmi les premiers signataires se trouvent entre autres le directeur du Théâtre du Loup, les co-directrices du Festival international du film sur les droits humains, et le directeur du théâtre de Vidy. La pétition demande aussi que l'artiste soit rémunérée comme le prévoyait son contrat. Son licenciement l'aurait privée des revenus de deux représentations à venir. Et que les instances publiques chargées du financement de l'OSR condamnent cette décision.
Sollicité par Keystone-ATS, l'OSR n'avait pas pu être joint lundi en fin de journée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le fossé entre ville et campagne continue de se creuser en Suisse
La population suisse ressent une accentuation du fossé entre ville et campagne, selon un sondage. Les sondés sont en revanche pour la plupart satisfaits de la qualité de vie dans leur commune.
Environ un tiers de la population suisse considère les différences entre ville et campagne comme pesantes pour le pays, révèle le troisième baromètre ville-campagne de la coopérative agricole Fenaco et de l'institut de recherche Sotomo. Il y a quatre ans, seul un quart des personnes interrogées considéraient ce fossé comme un fardeau.
Selon le sondage, de plus en plus de personnes s'identifient politiquement au pôle rural et ce, malgré une urbanisation croissante. Cette proportion est passée de 25% à 33% depuis 2021. Seulement environ un cinquième des sondés se définit encore comme citadin. Globalement, les deux groupes se sentent de moins en moins considérés par l'autre partie.
Une grande majorité de la population (86%) évalue positivement la qualité de vie dans sa commune. C'est dans les communes dont la croissance démographique est supérieure à la moyenne que l'évaluation est la plus positive, même si cette hausse est généralement vue d'un oeil critique. C'est la première fois que le baromètre pointe cette contradiction.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 24 heures
Le revenu moyen des ménages suisses était de 7186 francs en 2023
-
VaudIl y a 3 jours
Champions du monde de la fondue titrés à Tartegnin (VD)
-
CultureIl y a 2 jours
Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur
-
VaudIl y a 21 heures
Vaud aura sa Cité des métiers en 2027
-
LausanneIl y a 18 heures
Ensemble à Gauche présente 6 candidats à la municipalité
-
SuisseIl y a 3 jours
Protection de civils: l'ONG CIVIC mise sur la Genève internationale
-
CultureIl y a 3 jours
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
-
CultureIl y a 2 jours
Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne


