Rejoignez-nous

Coronavirus

Tests obligatoires en cas d'expulsion ou de renvoi

Publié

,

le

Les requérants d'asile déboutés pourraient être soumis à un test Covid avant leur renvoi, même contre leur gré (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les personnes renvoyées ou expulsées devraient pouvoir être soumises à un test Covid-19, y compris contre leur gré, si leur départ de la Suisse en dépend. Le Conseil national a soutenu mardi ce projet du gouvernement, par 119 voix contre 65.

De nombreux pays d'origine ou Etats de l'espace Dublin exigent un test négatif pour réadmettre les personnes renvoyées de Suisse. Les compagnies aériennes n'acceptent souvent que des passagers testés négatifs.

De plus en plus de personnes refusent ces tests facultatifs pour éviter d'être renvoyées, a expliqué Isabelle Moret (PLR/VD) pour la commission. Cela entraîne une hausse des coûts dans les aides d'urgence et la détention administrative.

Il n'y a pas de base légale pour l'instant pour imposer des tests Covid, a ajouté Marianne Binder-Keller (Centre/AG). Et de souligner une hausse des refus de se soumettre à ces tests pour repousser l'expulsion, 22 en avril contre 126 fin août. On parle d'une multiplication par six, a relevé Karin Keller-Sutter.

Atteinte aux droits fondamentaux

Une minorité de gauche a proposé en vain de ne pas entrer en matière. "C'est une atteinte à la liberté personnelle et à l'intégrité corporelle", a avancé Samira Marti (PS/BL). Le principe de proportionnalité n'est pas respecté selon elle.

Pour Greta Gysin (Verts/TI), cette mesure pourrait constituer une violation de la Convention européenne contre la torture, qui interdit les traitements inhumains ou dégradants.

Andri Silberschmidt (PLR/ZH) a estimé au contraire qu'il ne s'agit pas d'une atteinte aux droits fondamentaux. Les étrangers qui doivent quitter la Suisse sont tenus de collaborer et se soumettre à un test Covid-19 fait partie de cette obligation, selon lui.

Type de test le plus favorable

Selon le projet gouvernemental, les cantons seront chargés d'ordonner les tests et de veiller à leur exécution. Les tests sous contrainte seront effectués par du personnel médical formé à cet effet. Les mineurs de moins de 15 ans n'auront pas à subir de tests contre leur gré.

Le type de test le plus favorable pour la personne concernée sera également choisi et aucun dépistage ne sera effectué s'il est susceptible de mettre en danger la santé de la personne. Ces modifications ont été apportées au projet après la consultation, a rappelé Karin Keller-Sutter. Un projet salué par la majorité des cantons, a-t-elle noté.

Céline Widmer (PS/ZH) a proposé que les prélèvements naso-pharyngés ne soient pas autorisés sans le consentement de la personne concernée. Il est inimaginable d'imposer un tel test à une personne qui se défend sans la blesser, selon elle. "Pour un pays qui se targue de sa tradition humanitaire, c'est effrayant", a-t-elle déclaré. Des arguments balayés par 117 voix contre 65.

Respect de l'Etat de droit

La Zurichoise a aussi eu une pensée pour le personnel médical qui devra assumer cette charge. "Il y a un problème de conscience éthique." Greta Gysin a elle parlé de discrimination à l'encontre des requérants d'asile déboutés. "Dans la lutte contre la pandémie, aucune autre personne n'est soumise à un test sous contrainte."

Martina Bircher (UDC/AG) s'est pour sa part offusquée que les personnes renvoyées, "criminelles pour certaines", refusent de se soumettre à un test Covid, alors que la population suisse doit présenter depuis lundi un certificat pour aller au restaurant ou au zoo. Elle a aussi invoqué le respect de l'Etat de droit.

Il faut respecter la loi et jouer le jeu, a renchéri Marianne Streiff-Feller (PEV/BE). On ne peut pas accepter que le refus d'un test permette qu'une expulsion soit retardée, a-t-elle argué.

Karin Keller-Sutter a relevé que des alternatives ont déjà été cherchées pour éviter les tests, comme des quarantaines. Mais certains pays ne les acceptent pas.

Urgence contestée

Le projet du gouvernement déclare une loi urgente. Balthasar Glättli (Verts/ZH) estime qu'on ne peut agir ainsi sous prétexte qu'on veut faire vite. Selon lui, il n'y a pas de besoin fondamental en danger. "Dans le domaine de l'asile, un contrôle démocratique doit être possible", a-t-il encore avancé, plaidant pour un référendum facultatif. La déclaration d'urgence doit être le "plan Z" et pas de premier recours, a abondé Corina Gredig (PVL/ZH).

Le Conseil national n'a pas suivi ces arguments, par 104 voix contre 77. Le projet devrait entrer en vigueur immédiatement et le rester jusqu'au 31 décembre 2022. Il sera débattu au Conseil des Etats mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

Publié

le

Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

Publié

le

L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

Publié

le

Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

Publié

le

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Dialogues houleux avec les membres de la famille. Il est crucial d'adapter vos manières de communiquer pour favoriser une meilleure entente.

Les Sujets à la Une

X