Rejoignez-nous

Suisse

Un groupe d'experts veut interdire les promotions sur la viande

Publié

,

le

Les Suisses devraient diminuer par deux leur consommation de viande d'ici 2030, selon les experts. Cette baisse est nécessaire d'un point de vue environnemental mais aussi sanitaire (image d'illustration). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Pour préserver la sécurité alimentaire de la Suisse, il est nécessaire de prendre des mesures de grande ampleur. Un groupe de plus de 40 scientifiques propose notamment une taxe CO2 sur les denrées alimentaires et une interdiction des promotions sur la viande.

Le comité a réuni les mesures dans un guide qu'il a présenté jeudi à Berne à l'occasion du Sommet suisse sur le système alimentaire. Dans un premier temps, les scientifiques, issus d'institutions suisses renommées, recommandent la création d'ici 2025 d'un fonds de transformation qui financera des mesures d'information.

Concrètement, il pourrait s'agir par exemple de programmes de formation ou de formation continue pour les professions concernées sur l'ensemble de la chaîne de création de valeur ou de programmes d'aide à la reconversion pour les jeunes agriculteurs. Le fonds doit également servir à financer des innovations technologiques.

Mesures de régulation

A partir de 2025, le guide préconise la mise en oeuvre de mesures règlementaires et de taxes d'incitation comme une augmentation des droits de douane pour les produits animaux et une taxe CO2 sur les denrées alimentaires.

La troisième phase se concentre sur la politique agricole et le soutien aux zones rurales. Selon les scientifiques, il est possible d'envisager une adaptation des paiements directs ainsi que des allègements fiscaux pour les agriculteurs et agricultrices.

Pour la quatrième phase dès 2030, les chercheurs proposent d'introduire progressivement de nouvelles mesures de régulation, dont une interdiction des promotions sur les produits comme la viande, le lait et les oeufs.

Aligné avec les plans du Conseil fédéral

Le guide a été remis au conseiller fédéral Guy Parmelin. "Les recommandations coïncident avec l'orientation future de la politique agricole que le Conseil fédéral a élaborée l'été dernier", a relevé le ministre de l'économie dans son discours.

Les conséquences du changement climatique sont radicales pour l'agriculture, qui doit s'y adapter, a-t-il ajouté. Et de souligner l'importance d'améliorer la situation sociale et économique des agriculteurs et des agricultrices.

Tâche pour l'ensemble de la société

De telles mesures sont urgentes, écrivent les scientifiques dans le guide. La sécurité alimentaire de la Suisse est menacée par les guerres, les pandémies, le changement climatique et l'appauvrissement de la biodiversité.

La Suisse est un pays interconnecté. Elle est donc tributaire du bon fonctionnement des écosystèmes au niveau mondial, tant pour la sécurité de son approvisionnement que pour sa place économique, ajoutent-ils.

Et de souligner que la transformation du système alimentaire est une tâche qui concerne l'ensemble de la société. Outre les acteurs tels que l'industrie, l'agriculture et les consommateurs, l'Etat doit jouer un rôle-clé dans la réorientation stratégique de la politique suisse en matière de système alimentaire.

L'Union suisse des paysans (USP) salue le fait que, sur le principe, les recommandations font appel à la responsabilité de toute la chaîne de création de valeur. Elle déplore toutefois que la plupart des mesures contraignantes proposées ne s'appliquent qu'à l'agriculture. Pour l'USP, elles vont trop loin.

L’agriculture est prête à participer à une politique alimentaire durable pour autant qu’elle puisse vendre les aliments qu’elle produit de manière plus durable et avec des coûts supplémentaires, écrit l'USP dans un communiqué. Dans le cas contraire, la production et ses répercussions négatives se déplaceront simplement à l’étranger.

Assemblée citoyenne

Outre le guide élaboré par les scientifiques, les recommandations de l'assemblée citoyenne ont également été remises aux autorités. Après près de six mois de travail, elle avait publié en novembre 126 mesures pour une alimentation durable. Les citoyens demandaient notamment plus de transparence, une meilleure information des consommateurs mais aussi une taxe sur les aliments à forte teneur en CO2.

Le guide des experts et l'assemblée citoyenne ont vu le jour dans le cadre du projet "Avenir alimentaire Suisse", soutenu financièrement par les offices fédéraux de l'agriculture (OFAG), de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OFAG) et de l'environnement (OFEV) ainsi que par des fondations privées. Le projet était porté par la Fondation Biovision, le Sustainable Development Solutions Network Switzerland (SDSN) et Agriculture du futur. Il s'inscrivait dans le cadre du plan d'action 2021-23 de la Stratégie pour le développement durable 2030 du Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Climat

Valais: le barrage de la Grande Dixence est inaccessible

Publié

le

Le barrage de la Grande Dixence est désormais inaccessible à cause d'un éboulement (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Un important éboulement est survenu, samedi, dans le secteur de la Grande Dixence (VS). Son barrage est désormais inaccessible par la route. Des mesures de sécurisation des lieux ont été prises par la commune d'Hérémence et l'Etat du Valais.

Environ 5000 mètres cubes de roches se sont détachés de la falaise surplombant le site, entraînant la fermeture préventive de la tyrolienne ainsi que d’une partie du couronnement du barrage, précisent les autorités communales dans un communiqué diffusé mercredi.

Une recrudescence de l’activité géologique a été observée, ces derniers jours, incitant les autorités à renforcer les mesures de protection du public.

Y compris pour les cyclistes et les piétons

En concertation avec le Service cantonal de la mobilité, la route cantonale menant de Méribé au barrage de la Grande Dixence est désormais fermée jusqu'à nouvel avis, y compris pour les cyclistes et les piétons.

"Une surveillance active est en cours, afin de suivre l’évolution de la situation. Une nouvelle évaluation des risques sera conduite dans les prochains jours, en collaboration avec les services spécialisés, pour déterminer les prochaines étapes", détaille encore la commune dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

La LNM a encore annulé quelques courses début juillet

Publié

le

La LNM a supprimé quelques courses début juillet en raison de l'arrêt maladie de trois capitaines en même temps (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après avoir annulé 54 courses en mai et juin à la suite de l’arrêt obligatoire de deux bateaux pour des travaux de désamiantage, la LNM, compagnie qui navigue sur les lacs de Neuchâtel et de Morat, a dû aussi supprimer ponctuellement quelques courses début juillet. L'entreprise a souffert "d'une situation opérationnelle exceptionnelle" avec l'arrêt pour raisons médicales de trois capitaines en même temps.

Un capitaine a souffert d'une infection, un autre d'un accident de travail et le 3e d'une maladie de longue durée. "Ils représentent à eux seuls plus de 20% de l’effectif de pilotage", a indiqué mercredi la LNM dans le cadre d'une mise au point à la suite de la "publication d’informations inexactes dans certains médias".

"Consciente de l'impact des suppressions de courses, la LNM a immédiatement mis en oeuvre des mesures concrètes pour rétablir la situation". La compagnie a rappelé temporairement un capitaine récemment parti à la retraite, a opéré un recrutement accéléré d’un capitaine externe à la LNM et a effectué une réorganisation interne des plannings et des ressources.

"Contrairement à d’autres métiers, par exemple les pilotes aériens, les capitaines ne peuvent en effet exercer librement d’un bassin à l’autre, la conduite de bateaux de ligne étant strictement encadrée par des permis spécifiques au plan d’eau concerné. Il n’est donc pas possible de faire appel à du personnel de remplacement sans qualifications précises pour les lacs exploités", a expliqué l'entreprise.

Davantage de billets

"Cette particularité limite considérablement la flexibilité de remplacement et rend difficile le recours à des solutions externes rapides", a précisé la compagnie. Cette dernière, qui a dû prendre en avril des mesures pour redresser la barre, a enregistré une perte de près de 770'000 francs en 2024.

Selon Arcinfo, la LNM a vendu davantage de billets en 2025 – malgré les suppressions – que douze mois plus tôt, à la même période, grâce à la météo et les actions entreprises.

La LNM va entamer cet automne des discussions stratégiques avec ses trois cantons commanditaires, Neuchâtel, Vaud et Fribourg. Les objectifs sont notamment de définir un cadre de financement pérenne adapté aux besoins réels de l’entreprise et de planifier les investissements nécessaires à la rénovation progressive de la flotte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Fermeture de la plage de la Plaine, à Dardagny (GE)

Publié

le

Les cyanobactéries peuvent être particulièrement dangereuses pour les jeunes enfants et les animaux de compagnie (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La baignade à la plage de la Plaine, à Dardagny (GE), est interdite jusqu'à nouvel avis. Les autorités de surveillance de la qualité sanitaire des eaux ont découvert à cet endroit une concentration de cyanobactéries trop élevée.

Des cyanobactéries de type Woronichinia sp. excèdent le seuil de 20'000 cellules par millilitre recommandé par l'OMS pour les eaux de baignade, relèvent les départements du territoire et de la santé et des mobilités dans un communiqué conjoint diffusé mercredi.

Les cyanobactéries peuvent produire des toxines potentiellement dangereuses pour la santé humaine et animale. Lorsqu'on les avale ou que l'on entre en contact direct avec elles ou qu'on les respire, ces bactéries peuvent irriter la peau, provoquer des troubles digestifs, causer des maux de tête et des vertiges.

Les fortes chaleurs ont favorisé la multiplication des bactéries à la plage de la Plaine. Le fait que l'étang de baignade soit peu profond et que l'eau y stagne peut aussi expliquer le phénomène. Un suivi hebdomadaire de la qualité de l'eau est mis en place à cet endroit par l'office cantonal des eaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Limitation de quatre spécialités médicales: la SVM prudente

Publié

le

Un arrêté du Conseil d'Etat fixe dans le canton de Vaud un nombre maximal de neurochirurgiens, de cardiologues, d'urologues et d'ophtalmologues (photo prétexte). (© KEYSTONE/AP UNIKLINIK MAGDEBURG)

La Société vaudoise de médecine (SVM) accueille avec prudence l’arrêté cantonal sur la limitation des admissions médicales dans quatre spécialités. Si plusieurs évolutions vont dans le bon sens, certains mécanismes prévus soulèvent des questions de faisabilité et de cohérence. Un manque de prise en compte ferme de la pénurie médicale interroge.

La SVM prend acte de l’adoption par le Conseil d’Etat de l’arrêté du 2 juillet 2025 relatif à la limitation de l’admission des médecins à pratiquer à la charge de l’assurance obligatoire des soins (AOS) dans le secteur ambulatoire. Ce dernier fixe un nombre maximal de neurochirurgiens, de cardiologues, d'ophtalmologues et d'urologues afin de réguler l'offre de soins dans le canton.

Dans son communiqué publié mercredi, la SVM reconnaît l’écoute manifestée par les autorités cantonales à l’égard des propositions formulées lors de la phase de consultation de la modification de la Loi sur la santé publique.

L'association s’inquiète néanmoins d’une prise en compte insuffisante de la pénurie médicale qui affecte certaines régions et spécialités. Elle salue en revanche le refus de limiter l’admission dans les disciplines les plus en tension (médecine interne générale, pédiatrie, gynécologie-obstétrique, psychiatrie et psychothérapie).

Fondées sur les besoins réels

La SVM appelle à ce que les décisions de limitation soient toujours fondées sur les besoins réels de la population, évalués de manière ciblée par région et par spécialité. "Les considérations budgétaires ne sauraient suffire, l’accessibilité et la qualité des soins prodigués doivent aussi être prises en compte”, souligne la Dre Séverine Oppliger-Pasquali, présidente de la SVM, citée dans le communiqué.

Parmi ses autres réserves, la SVM estime que la présidence de la commission de planification devrait revenir au médecin cantonal, plus proche des réalités du terrain. La méthodologie de calcul des nombres maximaux de médecins pour une spécialité soulève par ailleurs plusieurs questions en raison notamment de l'évolution démographique.

L’obligation pour un médecin de déposer une demande d’admission dix semaines avant le début de l’activité n’est pas problématique en soi, selon la SVM. Mais l’absence d’un délai clair de réponse de l’administration est préjudiciable, estime-t-elle encore.

Nouvelle réglementation

Le Conseil d’Etat a publié cet arrêté afin d’implémenter la nouvelle réglementation fédérale. Les mesures prévues dès le 2 juillet permettront de garantir une offre économique et de qualité sans impacter l’accessibilité aux soins, avait-il annoncé début juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Vous êtes en train de renouer avec vos désirs profonds. Cette énergie vient ranimer certaines parts de vous que vous avez mises de côté.

Les Sujets à la Une