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Suisse

Un premier pas vers un congé parental

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Le but reste un congé parental, comme il existe en Allemagne. (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)
Un congé paternité de deux semaines, aussi court soit-il, est un premier pas dans la bonne direction, selon le comité "Congé paternité maintenant!". Le but reste un congé parental, comme il existe en Allemagne. Mais la droite n'y est pas favorable.

"La Suisse est mûre pour le congé paternité", a affirmé jeudi Adrian Wüthrich, président du comité national et de Travail.Suisse, lors d'une conférence de presse à Berne. Selon un sondage publié en juin, près de trois quarts de la population est favorable à un congé de deux semaines. Seuls 16% rejettent complètement le projet.

Celui-ci est aussi soutenu par des partis et organisations de tous bords, y compris les milieux patronaux. Il est grand temps que la Suisse introduise un congé réglé par la loi, ont affirmé les intervenants, des parlementaires de gauche et de droite. Tous se sont insurgés contre le fait qu'un père n'ait actuellement droit qu'à un jour de congé à la naissance d'un enfant, soit pas plus que pour un déménagement.

"Finançable et nécessaire"

"Ce projet est finançable et nécessaire pour la société, l'économie et l'avenir", a résumé M. Wuthrich. Une initiative populaire demandait à l'origine un congé de quatre semaines. Le peuple se prononcera le 27 septembre sur un congé de deux semaines

Le texte prévoit deux semaines à prendre dans les six mois suivant la naissance de l'enfant, soit en bloc, soit sous forme de journées isolées. Ces jours seraient financés via les allocations pour perte de gains (APG). Seuls les pères dont l'enfant naît après l'entrée en vigueur du texte pourraient y prétendre, a précisé à Keystone-ATS l'Office fédéral des assurances sociales.

La charge financière serait de 230 millions de francs par an. Il faudrait augmenter l'actuel taux de cotisation aux APG (0,45%) de 0,05 point. Sur le salaire moyen suisse (6500 francs par mois), cela représente 3,90 francs par mois, dont 1,95 pour l'employé.

Pour Adrian Wuthrich, le calcul de 230 millions par an ne joue pas, si l'on tient compte du fait que tous les pères ne souhaiteront pas nécessairement profiter de ce congé. Il estime la charge à 200 millions par an.

"Que des avantages"

Selon la conseillère nationale UDC Céline Amaudruz (GE), dont le soutien à ce projet n'est pas partagé par son parti, le texte n'"a que des avantages". Notamment pour l'égalité femme-homme et pour que les femmes puissent se réinsérer plus vite sur le marché du travail, permettant d'éviter une perte de compétences.

Très important pour la parlementaire UDC, le projet soutiendrait la natalité, trop faible en Suisse. Il aiderait également les pères à être "acteurs et non plus spectateurs" dans la prise en charge des enfants. Au niveau économique, les PME gagneraient en attractivité.

Ce dernier argument a aussi été avancé par la conseillère nationale PLR Susanne Vincenz-Stauffacher (SG), également présidente des femmes de son parti.

Egalité impossible actuellement

"La Suisse est le seul pays d'Europe sans congé paternité ou parental", a souligné pour sa part Mathias Reynard (VS/PS), pour qui le congé parental est clairement le but à atteindre. Dans l'OCDE, la moyenne est de 54 semaines de congé à se partager entre parents. Avec ce projet, la Suisse aurait 16 semaines. C'est donc "une solution modérée".

Dans la situation actuelle, "l'égalité femme-homme devient impossible à la naissance d'un enfant", a relevé le Valaisan. Un congé paternité rendrait aussi moins grand "le risque professionnel" que représente pour les femmes le fait d'avoir un enfant, a abondé la conseillère nationale Maja Graf (Verts/BL).

Les parlementaires bourgeois ont toutefois été clairs: aussi bien Susanne Vincenz-Stauffacher que Martin Candinas (PDC/GR) ont affirmé qu'il n'était pas question de demander plus que ce que propose le projet actuel, un congé parental par exemple.

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Suisse

Un Super Puma de l'Armée suisse endommagé en France

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Un Super Puma lors du meeting de Payerne en 2014 (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Un Super Puma de l'Armée suisse a été endommagé lors d'un incident survenu samedi dernier durant un entraînement en vue du meeting aérien de Roanne, en France. L'hélicoptère a dévié de sa trajectoire en voulant effectuer une figure difficile.

Il n'y a pas eu de blessé. Les deux pilotes ont pu immédiatement corriger l'erreur, et l'appareil a pu atterrir de façon sûre à l'endroit voulu, annonce vendredi le groupement de la Défense de l'armée. La manoeuvre que tentait d'exécuter l'appareil était un "Screwdriver Down", considérée comme très exigeante.

Les dégâts sont relativement importants, mais aucun chiffre n'est donné. La démonstration de l'appareil prévue pour le show qui a eu lieu dimanche dernier a été annulée. La justice militaire s'est emparée de l'affaire. Le Super Puma se trouvait toujours en France en attendant d'être rapatrié en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil veut que les HUG soient mieux dotés en personnel

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Le Grand Conseil a adopté une motion invitant le gouvernement à mieux doter les Hôpitaux universitaires de Genève en personnel soignant. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.(archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent être mieux dotés en personnel soignant. Par 61 oui et 25 non, le Grand Conseil a adopté vendredi une motion invitant le gouvernement à intervenir dans ce sens. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.

"Les HUG ont fait de gros efforts. Plus de 200 intérimaires ont obtenu un contrat fixe, et un pool de remplacement a été mis en place", a indiqué le centriste Jean-Marc Guinchard, rapporteur de majorité. Et de rappeler que le problème de sous-dotation effective est aussi dû au fait qu'une grande partie du temps de travail des soignants est accaparée par des tâches administratives.

La lutte contre l'absentéisme passe aussi par une amélioration des conditions de travail, dont les horaires qui ne sont pas compatibles avec une vie familiale équilibrée. "La durée moyenne de la vie d'infirmière est de six à sept ans. Vu la durée de la formation, ce n'est pas normal et ça doit être corrigé", estime le rapporteur.

Loi pas appliquée

La socialiste Sophie Demaurex a relevé que "la fatigue, la surcharge, la pénibilité n'ont pas diminué depuis la pandémie due au Covid-19." A ses yeux, l'amélioration des conditions de travail passe par un renforcement des effectifs. "L'absence de personnel impacte la qualité des soins", a-t-elle souligné.

"Une des causes de l'absentéisme est la non-application de la loi fédérale sur le travail sur sept points. Nous faisons en sorte d'appliquer cette loi", a expliqué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, magistrat de tutelle des HUG. Selon lui, les HUG ont pris des mesures, et "la tendance est à la décrue. On est en train d'y mettre bon ordre."

Vendredi, le Grand Conseil a, en revanche, refusé une motion pour l'octroi une prime Covid de 2000 francs à l'entier du personnel des HUG, de l'Institution genevoise de maintien à domicile et des EMS. Cette demande des Verts et du PS a été refusée par la majorité de droite en raison de son coût et de son caractère inéquitable par rapport à d'autres professions qui étaient au front pendant la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Plus de 100'000 signatures récoltées contre les feux d'artifice

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Si l'initiative était acceptée, seuls les événements suprarégionaux pourraient recevoir des autorisations exceptionnelles pour tirer des feux d'artifice (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'initiative populaire visant à limiter les feux d'artifice considérés comme bruyants a été signée par plus de 100'000 personnes. Il y a donc de bonnes chances pour que le texte aboutisse.

Le comité d'initiative a annoncé vendredi sur son site internet avoir reçu 101'615 signatures, parmi lesquelles 83'360 ont été authentifiées. Pour qu'une initiative soit soumise aux urnes en Suisse, 100'000 paraphes valables sont nécessaires.

La collecte se poursuit activement, assure à Keystone-ATS Corinne Meister, membre du comité. Il y a en effet toujours des gens qui signent deux fois. Le comité veut déposer son initiative à Berne à la fin octobre. Le délai de la fin de la récolte des signatures, qui avait débuté en mai de l'an dernier, est fixé au 3 novembre.

Le texte de l'initiative prévoit que les particuliers ne puissent plus tirer de feux d'artifice bruyants (cet adjectif restant à définir plus précisément) le 1er août et le jour de l'an. Cela afin de protéger l'homme et l'animal de nuisances sonores excessives.

Les feux d'artifice bruyants ne seraient plus autorisés que lors d'événements suprarégionaux. Le comité d'initiative indique être soutenu par des organisations de protection de l'environnement et des animaux, parmi lesquelles la Protection suisse des animaux (PSA), l'association Wildtierschutz Schweiz (Protection des animaux sauvages en Suisse), la fondation pour l'animal dans le droit (Tier im Recht), la Société Cynologique Suisse, Pro Natura, Greenpeace Suisse et la Ligue contre le bruit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève

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Cette oeuvre intitulée "Make Love, not War" (1975) est exposée au MAH de Genève dans le cadre de l'exposition "Les Murs de Buhran Doğançay". (© Succession de Buhran Doğançay Musée d'art et d'histoire de Genève)

Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.

"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.

Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.

mahmah.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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