Suisse
Les opposants à «No Billag» toujours plus nombreux
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Les opposants à l’initiative «NoBillag» sont toujours plus nombreux. A onze jours de la votation, le deuxième baromètre de la SSR montre ce matin que 65% des votants sont désormais prêts à rejeter le texte qui veut supprimer la redevance radio-tv.
Le camp du NON s’est renforcé depuis le dernier sondage qui avançait, il y a un mois, le chiffre de 60%. Et les personnes interrogées semblent toujours plus sures de leur opinion.
Notre correspondant à Berne Jérôme Favre :
Les sympathisants des partis de gauche demeurent plus fortement opposés au texte que ceux des formations de droite, indique mercredi l'institut de recherche gfs.bern. Seuls ceux de l'UDC pourraient réunir une majorité favorable: le camp du "oui" y rassemble en effet 56%, contre 41% pour le "non" et 3% d'indécis.
Economies à la SSR
Chez les tenants du "oui", les arguments avancés n'ont guère changé depuis le premier sondage. L'exigence d'économies à la SSR arrive en tête (60%), devant la double charge que représente l'assujettissement des entreprises à la redevance (56%). L'argument selon lequel une redevance obligatoire est obsolète à l'ère d'Internet et de Netflix rallie moins de suffrages (38%).
Les arguments opposés au texte sont aussi plutôt stables. Une forte majorité (71%) soutient l'idée que seule la redevance permet de garantir une offre de qualité similaire dans toutes les régions linguistiques.
Plus de deux tiers des opposants craignent en outre une baisse de la qualité du système médiatique en cas d'acceptation de l'initiative (69%) et une dépendance plus forte envers les bailleurs de fonds privés (68%). Par ailleurs, les électeurs de 18 à 30 ans sont un peu plus favorables à "No Billag" que leurs aînés, mais le "oui" ne s'impose dans aucune catégorie d'âge.
Selon le sondage, réalisé entre le 7 et le 14 février, la majorité des intentions de vote est ferme. Ceci limite les probabilités d'un revirement d'opinion durant la dernière phase de la campagne, précise gfs.bern. La participation aurait été de 49% (-4 points par rapport au premier sondage). La marge d'erreur est de +/-2,7 points de pourcentage.
Stabilité dans un autre sondage
Le troisième sondage du groupe de presse Tamedia, aussi publié mercredi, va dans le même sens, mais l'écart est moins net. L'initiative est rejetée à 60%, contre 39% d'acceptation (38% dans le deuxième sondage publié le 7 février) et 1% d'indécis. Tamedia a interrogé plus de 17'000 personnes en ligne le 15 février et la marge d'erreur se monte à +/-1,1 point de pourcentage.
Selon ce sondage, c'est en Suisse romande que le rejet est le plus fort (63%), devant la Suisse alémanique (58%) et la Suisse italophone (54%).
Plébiscite pour le régime financier
Selon le sondage de gfs.bern, le nouveau régime financier 2021 convainc près de trois quarts des votants (74%, en hausse de 4 points par rapport au premier sondage), contre 16% qui refusent de prolonger le droit de la Confédération de prélever l'impôt fédéral direct et la taxe sur la valeur ajoutée jusqu'en 2035.
Parmi les personnes ayant prévu de voter, seuls 10% demeurent indécis, contre 15% en janvier. Les sympathisants de tous les partis politiques sont nettement favorables au texte. La seule opposition notable provient du camp de l'UDC (30%).
Dans le troisième sondage de Tamedia, le soutien s'est nettement accentué par rapport à la première enquête du 7 février, passant de 59% à 71%. Le camp du "non" rassemble 19% des citoyens, alors que les personnes indécises représentent 10% des sondés.
SOURCE ATS/RRR
PHOTO KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Économie
Droits de douane: les entreprises suisses confiantes
Les droits de douane de 39% imposés par les Etats-Unis à la Suisse ne semblaient guère inquiéter dans l'immédiat les entreprises contactées par l'agence AWP. Certaines ne voient qu'un "impact limité" sur leurs affaires, tandis que d'autres se montrent attentistes.
Lindt & Sprüngli a assuré lundi que les 39% de droits de douane imposés par les Etats-Unis à la Suisse le 1er août n'auront qu'un "effet limité" sur ses affaires. Le chocolatier zurichois dit évaluer différentes options pour les gérer.
"La grande majorité des produits Lindt & Sprüngli vendus aux Etats-Unis sont fabriqués localement dans l'usine de production de Stratham, dans le New Hampshire", a déclaré un porte-parole à l'agence AWP.
Le chimiste de la construction Sika ne prévoit actuellement aucune mesure en réaction aux annonces de Donald Trump formulées vendredi. Alors que les ventes au pays à la bannière étoilée représentent 23% du chiffre d'affaires du groupe zougois, "comme presque 100% des produits et solutions vendus aux Etats-Unis sont fabriqués dans le pays même, Sika est bien protégé contre l'influence directe des droits de douane", a assuré lundi une porte-parole auprès d'AWP.
De son côté, le spécialiste de l'audition assistée Sonova part du principe que ses dispositifs portatifs et implants cochléaires ne seront pas soumis aux droits de douane américains. Le géant zurichois s'en réfère au registre fédéral de l'administration étasunienne, ainsi qu'à un guide établi par les autorités douanières.
"Ces produits sont exemptés de droits de douane, quelle que soit leur origine," souligne une porte-parole, interrogée par l'agence AWP. L'exemption repose sur un accord international reconnu par les Etats-Unis.
Emmi ne s'inquiète pas non plus outre mesure. Contacté par AWP, le fabricant de produits laitiers lucernois explique "produire localement pour le marché local". L'entreprise dispose de sites de production au Wisconsin, au New Jersey, à New York et en Californie. "Environ 85% de nos ventes aux États-Unis sont réalisées localement", relève une porte-parole.
Selon elle, les nouvelles conditions douanières nécessitent cependant un nouvel ajustement des prix pour les spécialités fromagères exportées depuis la Suisse, comme le Gruyère AOP. Au deuxième trimestre de cette année, Emmi avait déjà été contraint d'augmenter les prix de ces spécialités fromagères en raison de l'évolution des tarifs douaniers et des taux de change.
Attendre et voir venir
Pour le fabricant saint-gallois de vannes industrielles VAT Group, il est prématuré, à ce stade, de tirer des conclusions sur l'impact financier potentiel de la nouvelle structure tarifaire sur la marche des affaires. Le spécialiste des techniques de chauffage et de ventilation zurichois Belimo ne veut pas non plus se prononcer dans l'immédiat sur d'éventuelles conséquences.
Le sous-traitant pharmaceutique bâlois Lonza abonde dans le même sens. Le groupe déclare "rester confiant et suivre de près l'évolution des droits de douane américains sur les importations".
Quant au chocolatier zurichois Barry Callebaut, il dit ne pas être concerné par la réglementation actuelle. "Nous produisons hors de la Suisse pour le marché local ainsi que pour d'autres marchés non américains", rappelle une porte-parole.
Enfin, l'entreprise pharmaceutique bâloise Sandoz ne possède pas de site de production en Suisse et réalise plus de 80% de son chiffre d'affaires hors des États-Unis.
A la clôture de la Bourse suisse, le bon de participation Lindt a fondu de 1,0% à 11'850 francs, Sandoz a abandonné 1,0% à 46,22 francs, Lonza a lâché 1,1% à 565,60 francs et Vat Group a perdu 0,4% à 286,40 francs, dans un SLI en baisse de 0,22%. Sika a dégringolé de 1,3% à 190 francs tandis que la nominative Sonova a reculé de 0,09% à 222,10 francs, dans un SMI en repli de 0,15%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse Romande
Valais: un loup abattu dans la région de Conches
Un loup a été abattu dans la région de Conches, lundi matin. Le chef du Département valaisan de l’économie et de la formation (DEF), Christophe Darbellay, avait ordonné jeudi dernier le tir l'un de ces animaux installés dans la région. Le grand prédateur avait tué sept animaux de rente en situation protégée en l'espace d'un mois.
Les dispositions révisées de l'Ordonnance fédérale sur la chasse, entrées en vigueur le 1er février 2025, autorisent les autorités cantonales à ordonner un tir à partir de six ovins ou caprins tués sur une période de quatre mois dans des situations protégées ou non protégeables. D'où la décision prise par Christophe Darbellay.
La décision d'abattre l'animal a été consécutive à des consultations auprès du Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF), compétent en matière de régulation des espèces protégées et du Service de l’agriculture (SCA), responsable de la protection des troupeaux.
Selon le SCPF, la présence d’un loup isolé avait été attestée, avant la décision de le tirer soit prise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Conseil fédéral va poursuivre les négociations avec Washington
Le Conseil fédéral entend poursuivre les négociations avec les Etats-Unis suite à l'annonce par Donald Trump de 39% de droits de douane. Berne va présenter une offre plus attractive aux Etats-Unis, a annoncé le gouvernement lundi.
Le Conseil fédéral est déterminé à poursuivre les discussions et négociations engagées avec les Etats-Unis au-delà de la proposition de déclaration conjointe sur la table, et si besoin au-delà du 7 août, écrit-il.
Dans le cadre de ses contacts avec le monde économique, le Conseil fédéral a développé de nouvelles approches pour les discussions. Il poursuivra la négociation en vue de trouver un accord.
Afin d’améliorer la situation en matière de droits de douane "et tenant compte des préoccupations des Etats-Unis, la Suisse abordera cette nouvelle phase avec la volonté de présenter une offre plus attractive", explique le gouvernement.
Le Conseil fédéral souhaite conserver les relations économiques dynamiques avec les Etats-Unis. Il n'envisage pour l'heure pas de contre-mesures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ONU convaincue d'un possible accord sur le plastique à Genève
L'ONU est convaincue qu'un accord international pour limiter la pollution plastique pourra être atteint d'ici 10 jours à Genève après de nouvelles négociations. Les représentants de la société civile ont eux demandé un traité qui réduise la production.
"Le moment est venu", a affirmé lundi la directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement (ONUE), Inger Andersen, lors d'une réunion avec les ONG et d'autres acteurs. "C'est un traité que le monde veut et dont il a franchement besoin", a affirmé la Danoise à la veille de la reprise de négociations cruciales entre plus de 170 Etats, pour la première fois à Genève.
Après plus de trois ans de discussions, un arrangement est à portée de main, même s'il y a "clairement des divergences", a-t-elle affirmé. "Nous sommes venus à Genève avec la conviction que quelque chose peut arriver, que nous pouvons avoir un accord", a encore dit la directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Elle reste en faveur d'un traité qui porte sur "tout le cycle" du plastique, de la production à la gestion des déchets, et qui permette une fabrication comme une consommation durables. Mais il faudra convaincre les quelques pays pétroliers qui ont bloqué le processus il y a moins d'un an en Corée du Sud.
Depuis cette réunion, les autres Etats, dont la Suisse, ont fait des concessions, renonçant à imposer une limite chiffrée de la production pour tenter d'arracher un consensus autour d'un objectif de la stabiliser. De quoi inquiéter les ONG. "Pour protéger le climat, la biodiversité et la santé des êtres humains, il faudrait une réduction d'au moins trois quarts", a affirmé à Keystone-ATS une responsable de Greenpeace Suisse, Joëlle Hérin.
"Moment historique" selon la Suisse
Le président des négociations, l'ambassadeur équatorien Luis Vayas Valdivieso, tout comme la secrétaire exécutive Jyoti Mathur-Filipp, ont demandé à la société civile de peser sur les Etats. "C'est une possibilité historique" d'améliorer la situation des futures générations, a dit le premier.
Lundi après-midi, environ 250 représentants de la société civile se sont rassemblés sur la Place des Nations à l'invitation de Greenpeace et du mouvement Break Free From Plastics. "Réduisez la production!", ont-ils scandé aux dirigeants. "N'alimentez pas notre destruction!", ont-ils ajouté, plaidant "pour un traité fort".
Mme Herrin continue de pousser la Suisse et les autres pays ambitieux à maintenir un accord qui permette une diminution de la pollution. "Il faut maintenir à tout prix" des efforts sur toutes les dimensions liées au plastique, y compris l'élimination des substances qui ne peuvent être utilisées à plusieurs reprises, selon elle. Mais elle admet que les discussions seront "difficiles", tant plusieurs "questions litigieuses" doivent encore être réglées.
"C'est un moment historique", a estimé de son côté le chef négociateur suisse, le chef des affaires internationales de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) Felix Wertli. Il a appelé à un "engagement", une "collaboration" et une "efficacité".
Le plastique "affecte toutes nos sociétés et nous tous", a ajouté l'ambassadeur suisse. "Nous avons la science, nous avons le bon moment et nous avons la plateforme ici à Genève", insiste-t-il aussi, même si beaucoup de travail reste à faire.
Rösti vers la fin des pourparlers
La directrice de l'OFEV Katrin Schneeberger sera présente mardi pour l'ouverture des négociations. M. Wertli pilotera ensuite la délégation suisse jusqu'à l'arrivée du conseiller fédéral Albert Rösti les 13 et 14 août, aux côtés d'environ 70 autres ministres.
Cette réunion est considérée comme celle de la dernière chance pour un accord. Mais les ONG demandent qu'une nouvelle session soit organisée si les Etats devaient terminer celles-ci proches d'un consensus. Des parlementaires souhaitent eux un vote si les pays pétroliers maintiennent leur blocage. A défaut d'arrangement, une coalition d'Etats pourrait décider d'un traité en dehors du cadre de l'ONU, mais la portée en serait alors diminuée.
En près de 25 ans, la consommation de plastique a plus que doublé et s'établissait en 2024 à 500 millions de tonnes, dont près de 400 millions ont terminé en déchets. Si la situation n'est pas stabilisée, elle dépassera 1,2 milliard de tonnes en 2060. Et les déchets atteindront plus d'un 1 milliard de tonnes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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