Rejoignez-nous

Suisse

Le monde du sport se dresse face à No Billag

Publié

,

le

Le monde du sport se mobilise contre l’initiative No Billag. À un mois du scrutin, plusieurs organisateurs de manifestations sportives sont venus ce vendredi dire tout le mal qu’ils pensaient du texte en votation le 4 mars.

Selon eux, l’acceptation de No Billag signifierait la fin de la SSR, ce qui ne serait pas sans conséquence pour les manifestations sportives dans le pays.

Jeff Collet est le directeur du tournoi ATP de Gstaad :

Jeff ColletDirecteur, tournoi ATP de Gstaad

Directeur du meeting Athletissima à Lausanne, Jacky Delapierre est aussi à la tête de SwissTopSport, une association qui regroupe les plus grandes manifestations sportives du pays. Pour lui, No Billag entraînerait une perte de visibilité fatale, même aux grands évènements.

Jacky DelapierreDirecteur, Athletissima

Autre voix qui compte, contre l’initiative No Billag : celle de Jürg Stahl. Peut-être que ce nom ne vous dit pas grand-chose, mais il faut savoir qu’il est conseiller national UDC zurichois. Celui qui a présidé la Chambre du peuple en 2017 ne craint pas d’aller à contre-courant de son parti pour privilégier son autre fonction : celle de président de Swiss Olympic et du comité de candidature des JO Sion 2026 !

Pour Jürg Stahl, s’il entend conserver sa diversité et sa popularité, le sport suisse a besoin de médias audiovisuels de service public.

Jürg StahlPrésident, Swiss Olympic

Propos recueillis par Jérôme Favre. Selon les partisans de No Billag, la SSR pourrait malgré tout survivre à l’initiative grâce à la publicité et à des systèmes d’abonnements. La votation sur No Billag, c’est dans tout juste un mois, le 4 mars.

 

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lausanne

Hôtellerie vaudoise: Lausanne et la région Nyon-Morges à la fête

Publié

le

Sur le plan régional, les destinations de Lausanne (+4,7%) et de Nyon-Morges (+4,5%) dressent le meilleur bilan de la saison d'été 2024 pour l'hôtellerie vaudoise (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'hôtellerie vaudoise poursuit sa progression, enregistrant 1,74 million de nuitées entre mai et octobre 2024. Cette fréquentation est en hausse de 0,6 % par rapport à la saison estivale 2023. Ce bilan positif repose essentiellement sur les bons résultats affichés par Lausanne et la région Nyon-Morges. Ce sont les touristes allemands et français qui affichent la progression la plus marquée.

La progression marque toutefois un fléchissement, après les hausses de 6% entre 2023 et 2022 et surtout 20% entre 2022 et 2021. Pour la saison estivale 2024, la fréquentation des hôtes indigènes a été moins élevée qu'en été 2023 (-5,5%), la clientèle étrangère (+7,2%) a été plus nombreuse à séjourner dans les hôtels vaudois, relève le Canton jeudi dans son Flash statistique.

Sur le plan régional, les destinations de Lausanne (+4,7%) et de Nyon-Morges (+4,5%) dressent le meilleur bilan de la saison d'été 2024. En revanche, après un été 2023 exceptionnel, les Alpes vaudoises ont vu leur fréquentation reculer de 8,1%, selon Statistique Vaud.

Pic indien

Parmi les principaux marchés de proximité, les touristes allemands (+27%) et français (+10%) ont le plus contribué à la hausse de fréquentation de la clientèle étrangère. Du côté des hôtes extraeuropéens, la clientèle indienne affiche la progression la plus marquée (+30%).

Sur le plan national, les nuitées estivales s'inscrivent également en hausse par rapport à 2023 (+1,6 %). Ce sont les destinations urbaines de Bâle (+5,5%), Genève (+4,8%) et Zurich (+4,7%) qui ont connu la plus forte hausse de fréquentation. En revanche, le bilan estival est négatif pour les régions alpines, avec un recul de nuitées qui touche les cantons du Valais (-2,6%), du Tessin (-1,7%) et des Grisons (-0,4%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Vers plus de transparence pour les marchés de gros de l'énergie

Publié

le

Les marchés de gros de l'énergie devront être plus transparents (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La surveillance des marchés de gros de l’énergie en Suisse doit être renforcée. Le Conseil des Etats a adopté jeudi le projet gouvernemental. Il y a apporté deux modifications, sur les livraisons de gaz dans le pays et sur la définition de la manipulation de marché.

La crise énergétique de 2021 résultant de la guerre en Ukraine avait menacé certaines grandes entreprises énergétiques de manque de liquidités face à l’envolée des prix. Le Conseil fédéral avait adopté une loi urgente sur les aides financières subsidiaires au secteur considéré comme d’importance systémique. Cette loi, limitée jusqu’à la fin 2026, doit être remplacée.

Le projet vise à renforcer la transparence des marchés de gros de l’énergie (électricité et gaz). Le Conseil veut s’assurer que les prix fixés sur ces marchés reflètent réellement l'offre et la demande. Désormais, il reviendra à la Commission fédérale de l’électricité (ElCom) de surveiller ces marchés.

Beat Rieder (Centre/VS) estime la loi nécessaire. Se référant au plan de sauvetage mis en place par la Confédération à l'époque, il a critiqué les profits à hauteur de millions des gros "players" que sont Axpo ou Alpiq, réalisés l'année dernière. Ces entreprises et leurs actionnaires, les cantons et les communes, doivent assumer leurs responsabilités, selon lui.

Mais cette loi ne doit pas devenir un monstre bureaucratique qui engendre des coûts administratifs pour les entreprises, ont plaidé le Valaisan et Martin Schmid (PLR/GR).

Au vote sur l’ensemble, le Conseil des Etats a adopté le projet sans opposition. Le dossier repasse au National pour les divergences.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Plaintes des consommateurs: les assurances maladie en tête

Publié

le

Cette année, la population s’est globalement plainte en premier lieu des caisses maladie, base et complémentaires réunies (image d'illustration) (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le secteur des caisses maladie est celui qui le plus irrité les consommateurs suisses en 2024. Les organisations de défense des consommateurs ont totalisé 1200 demandes de conseil ou de soutien "rien que ces dernières semaines", annoncent-elles jeudi.

Les primes deviennent une charge difficilement supportable pour de nombreux ménages, écrivent la Fédération romande des consommateurs (FRC) et ses consoeurs alémanique Konsumentenschutz et tessinoise ACSI dans un communiqué commun. Les questions relatives aux décomptes de prestations sont elles aussi importantes.

A la deuxième place figurent les prix. Les consommateurs critiquent les indications qui induisent les clients en erreur, les emballages dont la quantité baisse et le prix reste stable ("shrinkflation") ou encore le géoblocage.

Viennent ensuite les problèmes de garantie, à savoir les refus du droit à la garantie. Ce dossier est particulièrement pointé du doigt en Suisse romande. Les consommateurs sont souvent dans l'impossibilité de prouver qu'ils sont dans leur bon droit. Pour la FRC, le fardeau de la preuve devrait être imputable aux vendeurs.

Les abonnements de téléphonie fixe et mobile se classent en quatrième position, alors qu'ils figuraient à la première place l'an dernier. La cinquième place revient aux répercussions liées à des retards de paiement de la part des clients, à savoir l'attitude "agressive" des maisons de recouvrement et leur tendance à facturer des frais injustifiés.

L'Alliance des organisations de défense des consommateurs relève des différences régionales. En Suisse alémanique, les achats en ligne ont la part belle. Au Tessin, où la hausse des primes d'assurance maladie était "particulièrement marquée", de très nombreuses demandes ont concerné les caisses maladie.

La FRC, le Konsumentenschutz et l'ASCI publient chaque année leur classement des plaintes traitées. L'édition 2024 était la huitième du genre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le Conseil national approuve le budget 2025

Publié

le

Le Conseil national a terminé jeudi le débat fleuve sur le budget 2025 de la Confédération, qui aura duré près de trois jours (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Conseil national a approuvé jeudi le budget 2025. Il a augmenté les dépenses de l'armée et épargné l'agriculture au prix notamment de lourdes coupes dans la coopération internationale. Ces coupes ont poussé la gauche et les Vert'libéraux à rejeter le budget.

Au vote sur l'ensemble, après près de douze heures de débats répartis sur trois jours, les députés ont adopté le budget 2025 par 120 voix contre 73, issues de la gauche et du PVL.

Le National a largement suivi sa commission des finances. Par rapport à la version du Conseil fédéral, les députés ont ajouté 94,4 millions de francs de dépenses. Ils ont également prévu des recettes supplémentaires de quelque 22 millions de francs. Le budget est conforme au frein à l'endettement.

Trafic régional préservé

Plus tôt dans la matinée les députés ont adopté différentes augmentations de crédits dans les domaines de la formation et de la culture afin de mettre en oeuvre les décisions prises par le Parlement en septembre. Les EPF recevront ainsi 12,5 millions de plus que prévu par le gouvernement. L'accueil extrafamilial (+6,9 millions) et les activités extrascolaires (+0,3 million) recevront aussi davantage.

Le National a aussi renoncé à la coupe transversale prévue par le Conseil fédéral pour le transport régional voyageurs (+7,7 millions). Les forêts disposeront de 17,5 millions supplémentaires.

Les députés ont en revanche approuvé une coupe dans les bourses allouées à des étudiants étrangers en Suisse (-4,8 millions) et dans la mobilité internationale (-2,6 millions) ainsi qu'une proposition du Centre de réduire de 1,5 million le montant alloué à Pro Helvetia.

530 millions de plus

Les jours précédents, le National a validé une hausse des dépenses d'armement. Elles devraient être boostées de 530 millions pour un total de 2,7 milliards de francs. Le but est de tenir l'objectif d'un budget de la défense à 1% du PIB en 2030, a expliqué le rapporteur de commission Jacques Nicolet (UDC/VD).

Pour compenser cette hausse, les députés ont avalisé une coupe de 250 millions dans la coopération internationale. La gauche et le PVL ont dénoncé une "faute stratégique dramatique".

Le domaine de l'asile devra aussi se passer de 105 millions. La majeure partie de cette somme (85 millions) est liée à la fermeture de neuf centres fédéraux d'asile, décidée par le Conseil fédéral, en raison d'un nombre moins important de demandes. Les 20 millions restants sont amputés dans les indemnités versées aux cantons au titre de l'aide sociale destinée aux réfugiés, requérants d'asile et personnes admises à titre provisoire.

Coupes dans le personnel

Le personnel fédéral sera aussi mis à contribution, avec des coupes transversales de 70 millions de francs. Cette somme s'ajoute aux mesures d'économie déjà prises par le Conseil fédéral.

Les députés ont en revanche décidé d'épargner l'agriculture. Le Conseil fédéral prévoyait de réduire les paiements directs au budget 2025. Le National s'y est opposé et a validé une augmentation de 42 millions afin que les paiements directs restent au même niveau qu'en 2024, à quelque 2,8 milliards pour 2028.

Il a aussi décidé d'augmenter les montants dédiés à la promotion des ventes des produits agricoles (+4,8 millions) ainsi qu'à la politique régionale (+12,5 millions). Il a encore proposé un million supplémentaire pour la protection des troupeaux contre les attaques de prédateurs, dans le cadre du supplément au budget 2024.

Le dossier passe désormais au Conseil des Etats qui débattra du budget lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X