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Suisse

Le peuple devrait décider du sort du loup

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Le Conseil national veut harmoniser les examens de chasse (archives). (©KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Les grands prédateurs, et en particulier le loup, devraient plus facilement être abattus. Le National a adopté mercredi la révision de la loi sur la chasse. Il a eu la gâchette plus facile que le Conseil des Etats. Le peuple devrait avoir le dernier mot.

Depuis sa réapparition en Suisse en 1995, puis la formation des premières meutes en 2012, le loup a régulièrement figuré au menu des sessions des Chambres fédérales. La législation le protégeant a déjà été adaptée. Mais le Parlement n'a eu de cesse de faire pression pour durcir le ton.

Craintes d'une éradication du loup

Devant la tournure prise par la nouvelle réforme, les milieux de défense de la nature ont d'ores et déjà brandi la menace du référendum. La gauche et les Vert'libéraux se sont fait l'écho de ces craintes devant la Chambre du peuple.

Martin Baümle (PVL/ZH) a soupçonné certains députés de vouloir uniquement éradiquer le loup de Suisse. Selon Silva Semadeni (PS/GR), les grands prédateurs ne sont pas que néfastes.

Là où il y a des loups, la forêt se porte mieux car ils s'attaquent aux cerfs qui font donc moins de dégâts. Et ils ne sont à l'origine que d'une minorité des décès dans les troupeaux. Quasiment toutes les tentatives du camp rose-vert pour limiter la portée de la révision de la loi ont toutefois fait chou blanc.

Ysengrin débarque en plaine

Des mesures sont indispensables. Les grands prédateurs posent des problèmes qui n'avaient pas la même ampleur il y a trente ans, a fait valoir Pierre-André Page (UDC/FR) au nom de la commission. Le ton était le plus dur dans les rangs de l'UDC et du PDC.

Il n'y a pas en Suisse de zones assez grandes pour accueillir les loups. Ysengrin ne se contente plus des montagnes. De moins en moins timide, il se rapproche des villages et débarque en plaine. Pour la population, c'est insupportable, a lancé Franz Ruppen (UDC/VS). Les mesures de protection des troupeaux ne suffisent pas.

Mesures de régulation

Avec la révision de la loi sur la chasse, il ne s'agira plus de tirer des animaux isolés. Les cantons pourront prévoir la régulation de certaines espèces, après avoir consulté l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le National, parfois à des majorités très courtes, a assoupli les conditions posées.

Les régulations ne devront pas mettre en danger les effectifs de l'espèce. Elles devront être nécessaires pour protéger des biotopes ou conserver la diversité des espèces. Une régulation devra servir à prévenir des dégâts ou un danger concret pour l’homme.

Concernant le loup, les interventions régulatrices seront permises du 1er septembre au 31 janvier. La période pour le bouquetin ira du 1er août au 30 novembre et celle pour le castor du 1er septembre au 15 mars. Le Conseil fédéral pourra allonger la liste à d'autres espèces protégées. Contrairement aux sénateurs, les députés ont refusé de mentionner le lynx dans la loi.

Ours trop familier

Il devrait aussi être possible d'abattre un ours trop familier qui pénètre de manière répétée dans les villages à la recherche de nourriture. Le National s'est prononcé pour des mesures lorsqu'un animal cause des dégâts ou présente un danger pour l'homme.

Elles devront être menées par un chasseur ou un garde-faune et pourront être prises lorsque les animaux présentent un comportement attirant l'attention. La majorité de droite n'a pas jugé nécessaire que les dégâts soient "importants" et que le danger pour l'homme soit "concret".

Moyennant certaines conditions, les tirs d'animaux non protégés et de bouquetins pourront en outre être autorisés par les cantons dans les sites de protection de la faune sauvage, qui remplaceront les districts francs. Contrairement au Conseil des Etats, le National n'a pas voulu permettre l'abattage du loup dans ces zones.

Les députés se sont en revanche montrés plus généreux que les sénateurs concernant les contributions fédérales liées aux dégâts causés par les castors.

Examen de chasse

Contrairement à la Chambre des cantons, celle du peuple s'est prononcée par 98 voix contre 88 pour une harmonisation des examens de chasse. La révision de loi revoit par ailleurs les périodes de chasse et de protection de différents mammifères et oiseaux. Le National s'est rallié sur tous les points aux sénateurs sur ce volet. Il n'a épargné ni la bécasse des bois, ni le lagopède.

Le dossier retourne au Conseil des Etats.

KEYSTONE-ATS

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Genève

Initiative pour un jardin du souvenir pour les animaux domestiques

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A Genève, une initiative législative cantonale est lancée pour la création d'un jardin du souvenir pour les animaux de compagnie, tel qu'il en existe un à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

A Genève, une initiative législative cantonale est lancée pour la création d'un jardin du souvenir pour les animaux de compagnie. Objectif: permettre aux propriétaires d'animaux de déposer les cendres de leurs compagnons dans un lieu où ils pourront venir se recueillir.

Publiée vendredi dans la Feuille d'avis officielle, l'initiative demande la création d'un jardin du souvenir dans le cimetière de Saint-Georges, en Ville de Genève, ou dans un autre cimetière du canton, afin de permettre aux propriétaires d'animaux "d'offrir une dernière demeure digne à leurs compagnons de vie."

Dans l'exposé des motifs, le comité d'initiative relève que "de plus en plus de propriétaires d'animaux de compagnie ne peuvent pas imaginer que leurs protégés finiront dans un centre de collecte de cadavres après leur mort et que, faute d'un endroit donné où disperser leurs cendres, celles-ci seront répandues dans la nature." Il a jusqu'au 25 novembre pour récolter 4212 signatures valables.

Contrairement à d'autres cantons, Genève ne dispose pas d'un jardin du souvenir pour déposer les cendres d'animaux domestiques. Le premier lieu du genre en Suisse romande a ouvert à Lausanne en 2001, tandis qu'il est même possible d'être inhumé avec son animal de compagnie dans le cimetière animalier de Läufelfingen (BL).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Mise en garde contre de fausses amendes dans les boîtes aux lettres

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La police genevoise met en garde contre des courriers frauduleux imitant des rappels d'amendes impayées de la police municipale de la Ville de Genève (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La police genevoise met en garde contre des courriers frauduleux imitant des rappels d'amendes impayées de la police municipale de la Ville de Genève. Cette nouvelle escroquerie est en cours du côté de Lancy et d'Onex, mais elle peut toucher d'autres régions du canton.

Les enveloppes déposées dans plusieurs boîtes aux lettres contiennent des documents qui paraissent officiels, mais qui comportent des éléments suspects, a indiqué mardi la police cantonale. Le destinataire doit se méfier si son adresse nominative ne figure pas sur le courrier même si celui-ci reproduit le format officiel utilisé pour les rappels de paiement de la police municipale de la Ville de Genève.

Le document incite les destinataires à scanner un QR code qui renvoie vers un site Internet frauduleux. Objectif: soutirer des données personnelles ou bancaires. Dès lors, la police cantonale recommande de ne pas scanner le QR code, de ne fournir aucune information sur le site indiqué et de détruire le document.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

L'ASF veut doubler son nombre de licenciées

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Le secrétaire général de l'ASF Robert Breiter et la directrice de l'OFSPO Sandra Felix souhaitent développer la pratique du football féminin en Suisse après le succès de l'Euro 2025. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'Association suisse de football (ASF) s'est félicitée lors d'une conférence de presse ce mardi consacrée au bilan de l'Euro et a dévoilé un plan pour la relève du foot féminin.

Robert Breiter, secrétaire général de l'ASF, a présenté le programme "Here to stay" de l'ASF et de l'Office fédéral des sports (OFSPO), pour le développement du football féminin en Suisse. Inspiré du plan anglais après l'Euro 2022, l'ASF veut doubler le nombre de licenciées, d'entraîneures et d'arbitres féminines, et favoriser l'accession des femmes dans les instances dirigeantes du football à tous les niveaux d'ici à 2027. L'association veut également doubler la "consommation" de la Women's Super League (WSL), à savoir les entrées au stade, les visionnages de matches sur toutes les plateformes et à faire en sorte que l'équipe nationale se qualifie régulièrement à de grands tournois.

"Cet Euro ne sera pas qu'un coup d'éclat, mais amènera de nouvelles perspectives", appuie Sandra Felix, directrice de l'OFSPO. Dans les faits, le programme vise avant tout à régler deux problèmes rencontrés par le fooball féminin dit "populaire": la mise à disposition des infrastructures et le manque de bénévoles.

Pour les infrastructures, le plan vise à inclure le football féminin dans les planifications des clubs - vestiaires et terrains - notamment. Sur le bénévolat, l'ASF va mettre en place des mesures ciblées telles que des cours de formation réservés aux femmes afin de créer un esprit de groupe. "A l'heure actuelle dans les groupes de formation mixte, c'est 2-3 femmes pour 20 hommes" confirme Robert Breiter. Le plan n'est pas chiffré en terme de moyens ni d'heures de travail.

Concernant le sport d'élite et la WSL, l'ASF veut retravailler le contour de la licence afin de garantir un "haut niveau d'infrastructure et de jeu". Au coeur d'une étude actuellement menée, l'ASF se questionne aussi sur l'intérêt d'une délocalisation "totale ou partielle" de la WSL.

Neuchâtel lanterne rouge romande

Pour l'heure, l'ASF revendique 42'676 joueuses, qui équivalent à 12,2% du total des licences. Un chiffre en augmentation depuis 2021, date à laquelle le football suisse revendiquait 28'000 licenciées. Une hausse perceptible également dans le nombre d'entraîneurs et d'arbitres, dans des ordres de grandeur moindres (respectivement 8 et 3% de femmes en 2025 selon l'ASF).

Le pays compte 471 clubs, soit 36,9% d'entre eux, qui comptent une section féminine actuellement, contre 15% en 2000. Des efforts qui restent contrastés en fonction des régions : alors que les associations zurichoises et argoviennes caracolent en tête avec près de 46% des clubs comportant une branche féminine, suivie par l'association valaisanne, l'Association neuchâteloise compte moins d'un quart d'équipes féminines dans ses clubs. Seul le Tessin fait moins bien avec plus de 9 clubs sur 10 ne comptant pas de femme dans leurs rangs.

Fribourg, Vaud et Berne/Jura sont également au dessus de la moyenne suisse, tandis que Genève compte un peu moins d'un tiers de clubs ayant une section féminine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

La vaccination obligatoire des bovins valaisans bientôt terminée

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Quelque 2000 bovins valaisans doivent être vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse. Une tâche parfois délicate pour Jérémy Wittorski (à droite), l'un des deux vétérinaires mandatés par les autorités cantonales. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En Valais, les deux vétérinaires mandatés pour vacciner plus de 2000 bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) approchent de la fin de leur mission. Comme le vaccin déploiera l'entier de sa protection dans seulement 28 jours, la vigilance reste de mise.

"J'ai reçu les doses vendredi matin et j'ai commencé à vacciner l'après-midi-même. J'avais à peu près 1000 bêtes à vacciner. Ce matin, il m'en reste moins de 200. C'est presque fini", a déclaré le vétérinaire Jérémy Wittorski, mardi, à Keystone-ATS.

Le vaccin consiste en une dose unique de huit millilitres, injectée sous la peau de l'animal. "Il va commencer à faire effet dans une huitaine de jours et atteindra une protection maximale au bout de 28 jours", a-t-il poursuivi.

Dans l'intervalle, il s'agit de surveiller les bovins afin de détecter l'apparition d'éventuels symptômes et de repousser les vecteurs de la maladie, à savoir les mouches et les insectes piqueurs (taons et moustiques), au moyen d'un produit spécifique. "C'est le meilleur moyen de limiter la contamination ", a encore déclaré Jérémy Wittorski.

Aucun cas en Suisse

Si des symptômes sont décelés chez un animal, des analyses sont faites au laboratoire. Si le cas s'avère positif, l'animal est abattu, ainsi que les autres bovins avec qui il a été en contact. "C'est la directive européenne", précise-t-il.

A l'heure actuelle, aucun cas de cette maladie virale hautement contagieuse n'a été détecté en Suisse. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) avait toutefois décidé vendredi de la vaccination obligatoire pour tous les bovins, buffles et bisons présents dans les régions valaisannes de Champéry, Finhaut et Ferret dans le cadre de l'établissement d'une barrière immunitaire autour des foyers détectés en France voisine.

"Dans la vallée de Trient et le val Ferret on est vraiment à l'extrémité de ce fameux cordon sanitaire, c'est pour cela qu'on n'a que quelques bêtes à vacciner", observe le vétérinaire,

La semaine précédente, l'OSAV avait annoncé la vaccination obligatoire de tous les bovins du canton de Genève et ceux de la région voisine de Terre Sainte (VD).

Nodules douloureux

A noter que les vaccins utilisés ne sont pas autorisés en Suisse. L'OSAV a cependant édicté une décision générale pour l'importation et l'utilisation de ces vaccins. Les frais liés à la vaccination sont entièrement pris en charge par les autorités vétérinaires.

La dermatose nodulaire contagieuse ne présente pas de risque pour l'homme et les autres espèces. Chez les bovins en revanche, après une période d'incubation de 4 à 20 jours, elle cause des nodules douloureux sur tout le corps et peut déclencher des symptômes allant d'une fièvre jusqu'à 41 degrés à des chutes de lactation. Les séquelles sont nombreuses (amaigrissement, stérilité, etc.) et peuvent faire grimper le taux de mortalité du troupeau à 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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